Contribuables Associés

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La taxe d’aménagement, qui s’applique notamment aux abris de jardin, est à nouveau majorée cette année.

La taxe est applicable sur toutes les nouvelles constructions qui nécessitent une autorisation d’urbanisme, y compris les abris de jardins dont la superficie est supérieure à 5 m².

Il y a une exonération des abris de jardin de moins de 5 m² mais dès lors que la surface de l’abri excède 5 m², la taxe est due sur la surface totale de l’abri.

La taxe "abri de jardin" passe à 870 euros le m² en Île-de-France et 767 euros le m² dans le reste de la France, selon un arrêté publié le 31 décembre au Journal officiel.

:Le montant de l’impôt est ensuite obtenu en un taux à cette somme.

Part communale : entre 1 et 5 %
Part départementale : 2,5 % maximum
Part régionale : 1 % maximum (ce qui est le cas en Île-de-France).

De nombreuses familles, aux revenus modestes, sont obligées de renoncer à de tels projets de construction en raison du coût excessif de ladite taxe.

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Les membres des cabinets ministériels doivent avoir le sens des réalités…

Bravo à Valérie Beauvais (photo), députée de la Marne. En collaboration avec Contribuables Associés, celle-ci a déposé, le 14 décembre dernier, une proposition de loi qui va dans le bon sens.

 valerie beauvais©Wikimedia Commons

La crise du COVID-19 a, une nouvelle fois, mis en évidence aussi bien les effets pervers de la suradministration française que la souplesse des acteurs privés qui ont pu pallier un certain nombre de défaillances publiques.

Adapter les règles aux réalités du terrain relève du simple bon sens. Mais encore faut-il que ceux qui sont chargés de les édicter connaissent ce terrain !

Cette proposition de loi vise à "rendre obligatoire la présence au sein des cabinets ministériels d’au moins un quart de conseillers justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins trois années dans une entreprise privée".

Pour les ministères de l’Économie et des Finances et pour le ministère du Travail, cette obligation serait impérative pour le conseiller qui occupe la fonction de directeur du cabinet.

Proposition de loi n°3673 visant à rendre obligatoire la présence au sein des cabinets ministériels d’au moins un quart de conseillers justifiant d’une expérience professionnelle d’au moins trois années dans une entreprise privée

Article 1er

Dans la mesure du possible et au regard des compétences ministérielles qui sont exercées, au moins un quart des conseillers composant les cabinets ministériels justifient d’une expérience professionnelle d’au moins trois années dans une entreprise privée.

Article 2

Le conseiller qui occupe la fonction de directeur du cabinet du ministre de l’économie et des finances et du ministre du travail justifie d’une expérience professionnelle d’au moins trois années dans une entreprise privée. proposition loi cabinets ministeriels beauvais

 

 Liste (au 01.03.21) des députés cosignataires de la proposition de loi déposée par Valérie Beauvais

Édith AUDIBERT, député du Var
Valérie BAZIN‑MALGRAS, députée de l'Aube
Émilie BONNIVARD, députée de Savoie
Sylvie BOUCHET BELLECOURT, députée de Seine-et-Marne
Bernard BOULEY, député de l'Essonne
Jean‑Luc BOURGEAUX, député d'Ille-et-Vilaine
Jacques CATTIN, député du Haut-Rhin
Josiane CORNELOUP, députée de Saône-et-Loire
Marie‑Christine DALLOZ, députée du Jura
Olivier DASSAULT, député de l'Oise
Jean-Pierre DOOR, député du Loiret
Marianne DUBOIS,députée du Loiret
Nicolas FORISSIER, député de l'Indre
Annie GENEVARD, députée du Doubs
Yves HEMEDINGER, député du Haut-Rhin
Gérard MENUEL,député de l'Aube
Maxime MINOT, député de l'Oise
Éric PAUGET, député des Alpes-Maritimes
Guillaume PELTIER, député du Loir-et-Cher
Bérengère POLETTI, députée des Ardennes
Didier QUENTIN, député de Charente-Maritime
Julien RAVIER, député des Bouches-du-Rhône
Frédéric REISS, député du Bas-Rhin
Jean‑Marie SERMIER, député du Jura
Nathalie SERRE, députée du Rhône
Robert THERRY, député du Pas-de-Calais
Laurence TRASTOUR‑ISNART, députée des Alpes-Maritimes
Isabelle VALENTIN, députée de Haute-Loire
Stéphane VIRY, député des Vosges

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La « Commission sur l’avenir des finances publiques », présidée par Jean Arthuis, présentera ses conclusions à la fin du mois de février 2021. A l’issue de ces travaux, il est primordial que le gouvernement présente au Parlement un plan quinquennal de désendettement public.

Le député Dino Cinieri, en collaboration avec Contribuables Associés, a déposé, le 10 décembre dernier, une proposition de résolution en ce sens.

 

Le Gouvernement a installé, le 4 décembre 2020, la « Commission sur l’avenir des finances publiques », présidée par Jean Arthuis, qui a pour mission de faire des propositions au gouvernement, d’ici fin février 2021, pour établir une trajectoire de finances publiques (État, Sécurité sociale et collectivités locales) post‑crise Covid « sur le moyen terme ».

Depuis 1974, tous les gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, ont préparé et voté des budgets en déficit. Par la faute de nos dirigeants, l’État s’est mis à dépenser plus qu’il ne gagne et à vivre à crédit.

La France n’a jamais profité des bonnes conjonctures pour assainir ses comptes.

Conséquence, notre pays accumule depuis près de 50 ans un endettement devenu abyssal. Et ça, c'était avant la crise de la  Covid-19...

4 lois de finances rectificatives ont été adoptées, depuis mars 2020, auxquelles il faut ajouter le plan de relance de 100 milliards d’euros, contenu dans le projet de loi de finances pour 2021.

La crise de la Covid‑19 a plongé nos finances publiques dans le coma : un déficit public de 248 milliards d’euros en 2020, une dette s’envolant à 120 % du PIB et un niveau de dépenses publiques – 65 % du PIB ! – jamais vu dans l’Histoire.

Selon un rapport de la Cour des comptes de juin 2020  : « La dette publique augmenterait de près de 270 milliards d’euros en 2020 et dépasserait 120 points de PIB. En montant, elle représenterait l’équivalent de presque 40 000 euros par Français ».

Contribuables Associés est force de proposition auprès du Parlement et fait déposer régulièrement des propositions de loi qui résultent de notre mission de défense des contribuables.

Bravo à Dino Cinieri (photo), député de la Loire, qui a déposé, le 10 décembre 2020, la proposition de résolution n° 3665 invitant le gouvernement à " présenter au Parlement, avant le 30 juin 2021, un plan quinquennal de désendettement public."

 Commissions et rapports se succèdent depuis 20 ans et la dette augmente inexorablement ! Il est désormais plus que temps d’agir.

dino cinieri©assemblee nationale

 

 

Proposition de résolution nº 3655 invitant le Gouvernement à présenter au Parlement, avant le 30 juin 2021, un plan quinquennal de désendettement public

 

Article unique ppr desendettement public

L’Assemblée nationale,

Vu l’article 34‑1 de la Constitution,

Vu l’article 136 de son Règlement,

Considérant que pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise de la covid‑19, quelque 460 milliards d’euros ont été décaissés ou promis en quelques semaines, au printemps 2020, soit plus d’une année de dépenses de l’État ;

Considérant que le déficit public atteindra 248 milliards d’euros en 2020 ;

Considérant que la dette publique s’envolera à 120 % du PIB en 2020 ;

Considérant que le niveau de dépenses publiques passera à 56 % à 65 % du PIB en 2020, soit un niveau jamais vu dans l’Histoire ;

Considérant que la dette publique, qui pèse sur les générations futures, est une bombe à retardement pour les Français ;

Considérant que la situation des finances publiques ne peut plus se satisfaire de commissions et de rapports restés sans suite ;

Considérant que le désendettement public est une ardente obligation ;

Invite le Gouvernement à présenter au Parlement, avant le 30 juin 2021, un plan quinquennal de désendettement public.

Des députés s'engagent pour une maîtrise de la dette de la France. Liste (au 26.01.21) des députés cosignataires de la proposition de résolution déposée par Dino Cinieri

Dino CINIERI, député de la Loire
Emmanuelle ANTHOINE, députée de la Drôme
Julien AUBERT, député du Vaucluse
Édith AUDIBERT, députée du Var
Thibault BAZIN, député de Meurthe-et-Moselle
Valérie BEAUVAIS, députée de la Marne
Anne‑Laure BLIN, députée du Maine-et-Loire
Jean‑Claude BOUCHET, député du Vaucluse

Bernard BROCHAND, député des Alpes-Maritimes
Jacques CATTIN, député du Haut-Rhin
Pierre CORDIER, député des Ardennes
Josiane CORNELOUP, députée de Saône-et-Loire
Annie GENEVARD, députée du Doubs
Michel HERBILLON, député du Val-de-Marne
Constance LE GRIP, députée des Hauts-de-Seine
Véronique LOUWAGIE, députée de l'Orne

Emmanuel MAQUET, député de la Somme
Éric PAUGET, député des Alpes-Maritimes
Bernard PERRUT, député du Rhône
Guillaume PELTIER, député du Loir-et-Cher,
Bérengère POLETTI, députée des Ardennes
Nathalie PORTE, députée du Calvados
Didier QUENTIN, député de Charente-Maritime
Bernard REYNÈS, député des Bouches-du-Rhône

Vincent ROLLAND, député de Savoie
Jean‑Marie SERMIER, député du Jura
Nathalie SERRE, députée du Rhône
Robert THERRY, député du Pas-de-Calais
Isabelle VALENTIN, députée de la Haute-Loire
Arnaud VIALA, député de l'Aveyron
Stéphane VIRY, député des Vosges

Nicolas DUPONT-AIGNAN, députés de l'Essonne
Meyer HABIB, député des Français établis hors de France
Rémi DELATTE, député de la Côte-d'Or
Julien RAVIER, député des Bouches-du-Rhône
Charles de LA VERPILLIERE, député de l'Ain
Michel ZUMKELLER, député du Territoire de Belfort
Jean Luc REITZER, député du Haut-Rhin
Patrick HETZEL, député du Bas-Rhin

  ***

Dette publique : une bombe à retardement pour les Français. La nouvelle étude de Contribuables Associés

 Etude 38 dette publique octobre 2020

Points clés de notre étude

  • La France est vice-championne d’Europe du niveau de dette publique par habitant.
  • La moitié des détenteurs de la dette publique sont extérieurs à la France.
  • Laisser développer la dette française fait courir le risque de devenir de plus en plus dépendant de la Banque centrale européenne.
  • De nombreux pays européens ont introduit des barrières légales pour éviter un endettement massif.
  • Les pays européens qui gèrent correctement leurs finances publiques sont aussi ceux qui ont préféré encadrer l’action de leur État afin de laisser l’économie et les entreprises se développer.  

Cette étude est vendue normalement 10 €. Nous vous en offrons la lecture.  Cliquez sur le cartouche et téléchargez-la gratuitement.

Bouton Etude Jaune

 

Le seul combat impératif : réduire la dépense publique !

 Contribuables Associés a pris part au Grand Débat national en formulant un programme d’action, basé sur les doléances exprimées par ses 350.000 membres. Alors que la France est le pays développé affichant le niveau de dépense publique le plus élevé, il est aussi le deuxième pays au monde où l’on paie le plus d’impôts. Le mouvement initial des gilets jaunes reflète que « ceux qui payent, ne sont pas ceux qui touchent ».  Contribuables Associés réitère à nouveau la nécessité impérieuse de réduire la dépense publique pour parvenir à une réduction des prélèvements obligatoires.

Selon Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés, « Les français doivent décider des dépenses publiques qu’ils financent avec leurs impôts, au travers des référendums d’initiatives citoyennes ». « Le problème n’est pas la création de richesse, qui doit profiter au plus grand nombre, mais la captation de ces dernières au travers des impôts par un État de plus en plus omnipotent et incapable de gérer les deniers publics aussi bien que les français l’ont fait pour gagner cet argent ».

L’association appelle en premier lieu à une meilleure maîtrise de la dépense publique, par la mise en œuvre de réformes structurelles.  Par ailleurs, l’association appelle à une réforme en profondeur de la fiscalité, nationale et locale, afin de rétablir l’égalité de tous devant l’impôt. Enfin, la soutenabilité du modèle français nécessite de repenser l’organisation et le fonctionnement des assemblées d’élus et des fonctions publiques d’Etat, territoriales et hospitalières.

Le programme d’action de Contribuables Associés pour 2019 est disponible ici.

La situation de la France ne cesse de s’aggraver. La crise du COVID rajoute un endettement « conjoncturel » à un endettement structurel, fruit de 46 années de budgets en déficit. Cette situation est aujourd’hui hors de contrôle. Elle menace aujourd’hui très directement le fonctionnement de l’ensemble du système économique. La France, vice-championne d’Europe de la dette avec plus de 40 000 € de dette par habitant, a largement dépassé la Grèce. Quand certains pays qualifiés de frugaux - la Suède, l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark voire l’Allemagne - ont réussi à maîtriser leur déficit, la France recule d’un cran. Elle fait désormais partie des pays du sud « ultra-endettés » au même titre que l’Espagne, le Portugal, l’Italie et la Grèce. Elle reste également le pays qui a le plus haut niveau de prélèvements obligatoires, près de 46% du PIB.

C’est sur ce sujet d’actualité qu’Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés s’est exprimé dans une Interview d’André Bercoff sur Sud Radio, le 17 novembre dernier, à l’occasion de la diffusion de la dernière étude de Contribuables Associés intitulée « Dette publique, une bombe à retardement pour les Français ».

Pour Eudes Baufreton, « le système pourrait se gripper beaucoup plus vite qu’on ne l’imagine, la France fait partie des pays les plus faibles, elle est le talon d’Achille de l’Europe. Les élus de la Nation et les technocrates nous endettent un peu plus chaque jour … ».

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Eudes Baufreton, plus de 10 000 vues en quelques jours (en cliquant sur la photo) :

 

Vous retrouverez la nouvelle étude de Contribuables Associés « Dette publique, une bombe à retardement pour les Français » en cliquant sur l’image.

 

A l’occasion de la fin de la session parlementaire 2019-2020, l’association Contribuables Associés publie son « Argus des députés ® » : une notation des 577 députés en fonction de leur engagement à réduire les dépenses publiques inutiles et les impôts confiscatoires. Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés rappelle « qu’une des missions du parlement est de voter le budget de la nation. A l’heure où Bercy a dépensé sans compter et parfois de manière injustifiée durant la crise du Covid, les contribuables français comptent plus que jamais sur des élus de la nation responsables et courageux afin exercer un véritable contrôle de l’action du gouvernement ».

La notation de chacun des 577 députés de France est établi à partir de leur prise de position sur 4 propositions de loi soutenues par Contribuables Associés ainsi que leur participation aux réunions parlementaires initiées par Contribuables Associés, que vous retrouverez ici : « Argus des députés ® »

 

Le palmarès pour l’année 2019-2020 est :

1er sur 577 : Eric Pauget, député des Alpes-Maritimes 15,5/20

2ème sur 577 : Laurence Trastour-Isnart, député des Alpes-Maritimes 14,5/20

3ème sur 577 : Didier Quentin, député de la Charente-Maritime 13,2/20

4ème sur 577 : Sébastien Leclerc, député du Calvados 12,7/20 (mandat clos)

5ème sur 577 : Pierre Cordier, député des Ardennes 12,3/20

6ème sur 577 : Annie Genevard, député du Doubs 11,8/20

7ème sur 577 : Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle 11,8/20

8ème sur 577 : Dino Cinieri, Député de la Loire 11,4/20

9ème sur 577 : Valérie Beauvais, député de la Marne 11,4/20

10ème sur 577 : Bernard Perrut, député du Rhône 10,9/20

11ème sur 577 : Xavier Breton, député de l’Ain 10,5/20

12ème sur 577 : Michel Herbillon, député du Val-de-Marne 10,5/20

13ème sur 577 : Marie-Christine Dalloz, député du Jura 10/20

14ème sur 577 : Bérengère Poletti, député des Ardennes 10/20

15ème sur 577 : Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin 10/20

16ème sur 577 : Fabrice Brun, député de l’Ardèche 10/20

17ème sur 577 : Emmanuelle Anthoine, député de la Drôme 10/20

18ème sur 577 : Bernard Brochand, député des Alpes-Maritimes 9,5/20

19ème sur 577 : Emmanuel Maquet, député de la Somme 8,6/20

20ème sur 577 : Gilles Lurton, député d’Ile-et-Vilaine 8,6/20 (mandat clos)

Pour Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés, « ce palmarès est un outil informatif qui permet aux citoyens de savoir quels députés s’engagent pour la réduction des dépenses publiques et des impôts. Notre association est à l’initiative de plus de 59 propositions de loi depuis la création de l’Argus des députés ® ».

La France fait face à une situation dramatique. A la crise sanitaire s’ajoute une crise économique sans précédents, qui fait de nombreux morts sur ce terrain-là aussi.

A circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Le gouvernement a ainsi créé un fonds de solidarité destiné à aider les acteurs économiques et à financer les mesures de chômage partiel.

Une solidarité incroyable s’est également organisée dans le secteur privé, avec des patrons de grandes entreprises allant jusqu’à renoncer à 25% de leur rémunération, au nom de cette solidarité.

Face à ces mesures et à cet élan d’entraide, on ne peut que déplorer l’étourdissant SILENCE RADIO dans les rangs de la haute fonction publique et dans les Autorités Administratives Indépendantes. Quid de la solidarité des hauts fonctionnaires, dont l’utilité et les rémunérations sont parfois discutables ? A titre d’exemples :

  • Jacques Toubon, Défenseur des droits, perçoit, en cumul de ses retraites de haut fonctionnaire et d’élu, 21 729 € par mois dont 10 629 € net pour ce poste. ​
  • Sibyle Veil, présidente de Radio France depuis avril 2018, perçoit un salaire de 18 500 € brut par mois.
  • François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, est le fonctionnaire le mieux payé de France : 285 538 € brut par an + une indemnité de logement de 5 653 € par mois + une enveloppe annuelle de 46 500 € en tant qu’administrateur de la Banque des règlements internationaux (BRI). Au total, son salaire culmine à 37 580 € brut mensuels.
  • Sylvie Goulard, nommée par Emmanuel Macron, 2e sous-gouverneur de la Banque de France pour 18 640 € brut par mois + une indemnité de logement de 5 712 € par mois !
  • Thierry Dallard, haut fonctionnaire X-Ponts, directeur de la Société du Grand Paris, perçoit 25 000 € brut par mois et une part variable sur objectifs, pouvant aller jusqu’à 60 000 € par an.
  • Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public, qui avait refusé d’organiser le Grand Débat National, perçoit une rémunération presque équivalente à celle du président de la République, soit 14 666 € brut par mois.
  • Hervé Gaymard, administrateur civil hors classe à temps plein au ministère des Finances, où il perçoit 7 596 € net mensuels, cumule cet emploi avec la présidence du Conseil départemental de Savoie pour 4 033 € net par mois !
  • Chris Dercon, de nationalité belge, président des musées nationaux et du Grand Palais, perçoit un salaire de 120 000 € brut par mois + un «complément personnel» de 42 000 € + une part variable de 30 000 € maximum par an, soit au total des émoluments à hauteur de 16 000 € par mois !
  • Agnès Saal, ex-présidente de l’Institut national de l’audiovisuel, condamnée par la justice à deux reprises en 2016 pour des frais de taxis indus, a été nommée haut fonctionnaire à l'égalité et la diversité du ministère de la Culture en 2018, et promue à l'échelon spécial du grade d'administrateur général, perçoit 6 166 € brut par mois.


Et bien d'autres encore, car plus de 600 hauts fonctionnaires gagnent plus que le Président de la République.

Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés, « rappelle que le traitement des fonctionnaires est maintenu en intégralité « et sans aucune contrepartie », aux frais du contribuable à l’exception du personnel hospitalier, des forces de l’ordre et de quelques cas particuliers. En ces temps graves de crise, il est absolument impératif que la solidarité nationale s'applique à tous et notamment aux plus hauts revenus de la fonction publique, payés avec l’argent des contribuables, y compris des plus précaires. »


C'est la raison pour laquelle Contribuables Associés demande que soit créée au plus vite une "participation à la solidarité nationalede 16% appliquée à tous les revenus des hauts fonctionnaires dépassants 5 496,71 €. Cette participation sera reversée au fonds de solidarité des artisans, commerçants, professions libérales et TPE en difficulté.

 Une pétition lancée en ce sens a déjà recueilli plus de 9 700 signatures en deux jours !

Coronavirus bon

 

A l’heure des élections municipales 2020, l’association Contribuables Associés évalue chaque commune de France selon leur niveau de dépenses sur l'année 2018.

L'Argus des communes vient d'être mis à jour : près de 5 millions de données pour mettre au cœur du débat électoral la question du niveau de dépenses publiques des 35 311 communes françaises.


Pour Eudes Baufreton, directeur de l’association Contribuables Associés, « L’Argus des communes est un outil pédagogique accessible à tous afin de permettre à chacun de se donner une idée du niveau de dépenses publiques de sa commune comparativement aux autres. Face à l’augmentation de la fiscalité, la maîtrise des dépenses locales (communes + intercommunalités) est un enjeu fondamental. L’Argus des communes est un outil démocratique que chaque citoyen doit consulter avant d’aller voter. N’oublions pas que chaque euro dépensé par un élu est un euro payé par un contribuable, donc par vous ».Etabli à partir d'indicateurs simples, l'Argus des communes mis à jour propose une notation sur 20 de chaque commune de France métropolitaine et d'outre-mer, en fonction du critère de la dépense publique par habitant, et en comparaison avec les communes de même taille.

Quelques notes de communes :

·       Le Havre : 8/20

·       Lille : 7/20

·       Lyon : 14/20

·       Levallois-Perret : 2/20

·       Nice : 4/20

·       Châlons-en-Champagne : 12/20

·       Troyes : 14/20

·       Bordeaux : 10/20

·       Grenoble : 2/20

·       Cannes : 2/20

 

Retrouvez la note des 35 311 communes en deux clics seulement à partir de votre code postal :

https://arguscommunes.touscontribuables.org/

Contribuables Associés, première association de contribuables de France - apolitique, non partisane et non subventionnée -, est engagée depuis 1990 contre les dépenses publiques excessives et le matraquage fiscal. L’association publie l’Argus des communes depuis 2012.

La méthodologie de cet outil est consultable ici

En 2019, les Français travailleront 203 jours pour financer les dépenses publiques ! A compter de la date symbolique du 23 juillet, et seulement à partir de cette date, les Français pourront bénéficier du fruit de leur travail ! C’est le « Jour de libération fiscale des Contribuables ».

Ce jour est calculé par l’association Contribuables Associés à partir des données de l’OCDE, qui établit le poids des dépenses publiques (État, collectivités territoriales, sécurité sociale, Union européenne) rapportées aux richesses créées par les Français (le Produit intérieur brut). Celui-ci est de 55,6% en 2019, ce qui signifie que sur chaque euro produit par le secteur privé, la sphère publique en prend plus de la moitié !

Rapporté au calendrier de l’année, cet indicateur permet de savoir que les Français ont travaillé 203 jours sur les 365 que compte cette année pour financer la sphère publique, soit le 23 juillet 2019.

Cette année encore, la politique budgétaire menée par le gouvernement d’Edouard Philippe sous la présidence d’Emmanuel Macron fait de la France la triste « championne » des pays de l’OCDE pour le poids de sa dépense publique. La France enfile le bonnet d’âne et prend la tête du classement suivant :

 

*Source OCDE et Contribuables Associés

Les contribuables français paieront en moyenne plus de 32 jours d’impôts de plus que dans la zone euro, et 56 jours d’impôts de plus que dans la zone OCDE.

Pour Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés « Plus d’un matin sur deux dans l’année 2019, les Français auront travaillé au service de l’État bien souvent sans le savoir ! C’est le fruit de plus de 40 ans d’un laxisme volontaire et irresponsable de la part des gouvernements successifs en matière de dépenses publiques. Seules de grandes réformes structurelles, non encore engagées à ce jour, permettront à la France de renouer avec sa grandeur d’antan, mais aussi aux Français de retrouver leur liberté qui s’effiloche de jour en jour au profit de l’État, de plus en plus omnipotent ».

Contribuables Associés, première association de contribuables de France – apolitique, non partisane et non subventionnée -, est engagée depuis 1990 contre l’excès de dépenses publiques et d’impôts. Contribuables Associés calcule le « Jour de libération des contribuables » en France depuis 1999 pour promouvoir une gestion économe de l’argent public.

Alors que la France va assurément devoir faire face à une très grave crise économique qui mettra peut-être au chômage 1 million de travailleurs, la CGT appelle à la grève permanente

Combien de travailleurs les syndicats vont-ils encore mettre au chômage ? Combien d’entreprises les syndicats vont-ils encore faire fermer ou mettre en grave difficulté ?

Nous faisons face à un véritable scandale. L’économie du pays n’a plus les moyens d’être tenue par une poignée de syndicalistes dans la revendication permanente, qui par leurs menaces empêchent nos dirigeants politiques de mettre en œuvre des réformes. Le « dialogue social » n’est qu’un prétexte à la soumission du pouvoir élu démocratiquement à la dictature des syndicats financés par les contribuables.

Comment la France peut-elle continuer à accepter que 8,8% de salariés syndiqués entrainent dans l’abîme le reste du pays ? Ce manque d’intérêt des travailleurs révèle le décalage entre les enjeux politiques défendus par des syndicats subventionnés et les attentes de travailleurs qui ne se sentent pas représentés.

Contribuables Associés se bat pour faire entendre sa voix. L’association vient de lancer une campagne et demande aujourd’hui que les ressources financières des syndicats se limitent aux seules cotisations des syndiqués.

Selon Eudes Baufreton, Directeur de Contribuables Associés, « nous ne pouvons pas nous permettre de financer des syndicats au taux de représentativité quasi nul, qui bloquent la France, altèrent l’économie de notre pays et fabriquent des chômeurs avec l’argent de nos impôts ».  

Jean Castex doit reprendre en main le dossier du financement des syndicats. C’était une promesse d’Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle de 2017. Il est temps de faire le ménage dans des pratiques qui n’ont que trop duré.

 

Contribuables Associés, première association de contribuables de France – apolitique, non partisane et non subventionnée - ; est engagée depuis 1990 pour la bonne maîtrise de la dépense publique pour une réduction des impôts.

 

Notre infographie sur les syndicats