Il existe au ministère des Finances des associations merveilleuses, uniquement dédiées au bien-être de leurs agents.
En épluchant une annexe au projet de loi de finances pour 2021 (la liste des subventions versées par l’État aux associations pour l’année 2019, un tableau Excel de plus de 96 000 lignes…), on peut faire des découvertes intéressantes.
Dans cette liste on trouve deux associations chargées d’organiser les vacances et loisirs des fonctionnaires de Bercy…
Deux exemples d’une administration qui spolie le contribuable en utilisant la loi de 1901 pour s’autofinancer.
L’association Éducation et plein air finances (EPAF) est la plus gourmande en argent public.
L’État lui a versé en 2019 la somme de 24,3 millions d’euros, plus de la moitié de son budget.
Elle se classe à la 14e place des associations les plus subventionnées par l'État.
EPAF propose des prestations de vacances et de loisirs aux agents et retraités des ministères financiers. Elle accueille aussi les enfants mineurs des agents dans des centres de vacances.
Le tout à des tarifs subventionnés à 50 % au nom des « engagements sociaux » de l’association.
Ce qui permet aux vacanciers de Bercy de venir s’égayer en bord de mer, à la montagne ou à la campagne dans les 12 villages vacances, les dix locations meublées, ou encore dans le gîte de Méribel (tous étant la propriété de l’État) que gère
l’association.
EPAF est par ailleurs co-propriétaire d’un parc résidentiel de 74 lodges à Vendres (Hérault).
L’association, qui compte des représentants syndicaux dans son assemblée générale, emploie 244 salariés (en équivalent temps plein) sous statut privé ou public, dont 29 fonctionnaires mis à disposition par le ministère de l’Économie et des Finances…
Une autre structure, l’Association touristique sportive et culturelle des administrations financières (ATSCAF) qui compte 42 300 adhérents, a reçu, quant à elle, 5,2 millions d’euros de l’État en 2019.
Extrait de Tous contribuables #19
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→ Patrice Cahart, vous vous dites « plus vert que les Verts ». Pourquoi cette charge contre les éoliennes qui sont présentées comme l’énergie propre par excellence ?
Je prends le péril climatique très au sérieux, et suis en conséquence d’accord avec les Verts sur la majeure partie de leur programme. Leur erreur est de s’acharner à promouvoir l’éolien, source d’énergie deux fois malpropre :
- l’éolien est intermittent ; une éolienne, en France, fonctionne à 25 % environ de sa capacité ; pour assurer aux consommateurs la fourniture régulière dont ils ont besoin, il faut donc faire appel au gaz, qui n’est ni propre ni renouvelable, et dont le fournisseur principal sera, de plus en plus, la Russie ;
- en raison de cette intermittence, et du fait que la durée de vie des engins n’excède guère vingt ans, la construction d’éoliennes est une forte consommatrice de matériaux dont la production émet du carbone ; ainsi pour une production de 1 kilowatt-heure, l’éolien consomme huit fois plus de béton, vingt fois plus d’aluminium, vingt-six fois plus d’acier que le nucléaire.
De surcroît, l’éolien est l’un des facteurs qui contribuent à la réduction catastrophique des effectifs des oiseaux et des chauves-souris.
En continuant de promouvoir néanmoins ce fléau, les Verts tournent le dos à leurs idéaux.
Ils doivent, ou bien changer de discours, comme l’a fait par exemple Antoine Waechter, ou bien rendre ce nom de Verts qu’ils ne méritent plus.
→ Vous écrivez que les promoteurs de l’éolien n’ont pas pour dessein la défense du climat. Quel est, selon vous, leur véritable objectif ?
Ces promoteurs sont des chefs d’entreprise et non des philanthropes. Leur but principal est donc la réalisation de profits.
Ce sont les hommes politiques, en premier lieu, et les techniciens du ministère de la Transition qui encourent le blâme, pour avoir monté un système pervers.
Il ne faut pas s’étonner que les promoteurs veuillent en profiter.
Cela dit, leur comportement appelle de vives critiques. Ils affirment inlassablement, et contre l’évidence, que leur action, en France, bénéficie au climat. Ils démarchent de façon frénétique les propriétaires de terrains et les maires, sans leur donner une présentation objective des enjeux.
Ils font porter leurs projets par des sous-filiales au capital ridiculement faible – 1 euro parfois !
Tout le reste est emprunté aux banques, d’où des structures financières anormales, qui ne pourraient voir le jour sans la généreuse garantie de l’État.
Les exploitants éoliens bénéficient en effet d’une garantie de recettes sur vingt ans. En conséquence, et mis à part les projets adoptés à la suite d’appels d’offres, la moitié environ de leur chiffre d’affaires provient de versements de l’État.
C’est une situation sans autre exemple dans l’économie française.
→ Combien d’éoliennes compte notre pays ? Où sont-elles implantées ? Quels sont les objectifs du gouvernement pour les années qui viennent ?
Nous avons environ 8000 grandes éoliennes. La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour l’éolien en prévoit 6500 de plus d’ici à 2028.
Le record de densité se trouve dans les Hauts-de-France, et notamment dans la Somme. Le Grand-Est, une partie de la Bourgogne et du Languedoc, la Vienne sont aussi très touchés.
En revanche, l’ancienne Aquitaine a été relativement épargnée, et la Côte d’Azur n’en compte pas encore.
Mais, pour se faire une idée des nuisances attendues, il faut se fier plutôt à la puissance totale des éoliennes (liée à leur hauteur) plutôt qu’à leur nombre.
En effet, celles qu’on implante aujourd’hui sont deux fois plus puissantes et deux fois plus hautes que celles d’il y a dix ans.
La PPE prévoit de multiplier la puissance installée totale de l’éolien terrestre par 2,25 de 2018 à 2028.
Si l’on ajoute l’éolien en mer (dont pratiquement aucune représentante ne fonctionne encore), le multiplicateur devient 2,6.
→ Quels sont vos principaux griefs à l’égard des éoliennes?
Je me suis expliqué plus haut au sujet des atteintes que les éoliennes causent à l’environnement, dont elles sont les ennemies.
Je leur reproche aussi le coût élevé de leur courant électrique à la production. À titre de comparaison, le coût marginal des réacteurs nucléaires en place est de 33 euros le mégawatt-heure (MWh).
C’est un chiffre officiel, incluant les dépenses dites de grand carénage, nécessaires afin de maintenir les installations en état de marche.
Pour l’éolien terrestre en revanche, les meilleurs appels d’offres donnent un prix de 60 euros le MWh.
La majorité des exploitants échappent aux appels d’offres et se voient octroyer une garantie de recettes qui, compte tenu de l’actualisation, s’élève en moyenne à 91 euros le MWh.
Quant à l’éolien en mer, hormis le projet de Dunkerque que nos amis belges remettent en cause, sa recette garantie atteint en moyenne 145 euros le MWh.
Encore faut-il ajouter aux trois coûts éoliens mentionnés celui de la mise en place d’un réseau très ramifié (puisque les éoliennes, si on continue à ce train, seront dispersées dans toute la France), et celui d’une force de secours (des centrales à gaz), pour compenser l’intermittence.
D’après mes calculs, ces ajouts doublent à peu près les trois coûts éoliens mentionnés plus haut.
Il existe dont un écart, selon les cas, d’un à quatre, d’un à six, d’un à neuf entre le coût marginal du nucléaire actuellement en service et les coûts complets de l’éolien.
→ Quel est le coût pour le consommateur-contribuable de la politique éolienne terrestre et maritime de la France? Quelles conséquences sur la facture d’électricité ?
Si l’on « remplace » d’ici à 2035, comme le voudrait la PPE, douze réacteurs par de l’éolien et du photovoltaïque (à raison des 2/3 pour le premier et d’1/3 pour le second), il en coûtera, d’après mes calculs, 145 milliards d'euros - y compris la ramification du réseau et la force de secours.
Depuis le 1er janvier dernier, le financement n’est plus assuré par les taxes spéciales qui subsistent, mais de façon directe, par le budget général de l’État.
Il n’est donc pas aisé de prédire l’incidence sur les factures des consommateurs.
L’exemple de l’Allemagne, ce pays qui s’est tant investi dans l’éolien et dans le photovoltaïque, en donne néanmoins une idée. Pour les particuliers, l’électricité y coûte 70% de plus qu’en France.
→ Pourquoi l’électricité d’origine éolienne coûte-t-elle si cher ?
J’y vois quatre raisons :
- l’obligation de réaliser en partant de zéro la totalité de l’investissement, alors que pour le nucléaire en service, l’essentiel a déjà été payé ;
- l’intermittence, qui oblige à créer une force de secours ;
- la faible durée de vie des engins, environ vingt ans, à comparer à celle des réacteurs en service, qui, si l’on se fie à l’exemple américain, peuvent fonctionner durant quatre-vingts ans, ce qui leur laisse une bonne quarantaine d’années devant elles ;
- la dispersion sur tout le territoire, qui contraint à ramifier le réseau.
→ Quelles sont les incidences des éoliennes sur la santé de humains et les conséquences pour la faune et la flore? Comment y remédier ?
La profession éolienne et le ministère nient ces incidences. Leur mesure est difficile. Mais il est certain que la dominance visuelle des éoliennes, les d’ombres dansantes, le bruit, les infrasons, les champs électro-magnétiques nuisent à la santé des humains et des animaux du voisinage. Un seul remède : arrêter les implantations d’éoliennes.
→ Nombre de projets éoliens rencontrent une vive opposition de la part des riverains. Mais l’avis de la population semble souvent négligé par les autorités. Estimez-vous que ces projets imposés sont un déni de démocratie ?
Je dirais plutôt que la population urbaine, inconsciente des vrais enjeux et abusée par la propagande, impose l’éolien aux populations rurales, par l’intermédiaire des élus et de l’État.
→ La filière nucléaire, fleuron de l’industrie française, est-elle en danger?
L’essentiel, dans l’immédiat, est de préserver les réacteurs actuellement en service, dont j’ai dit le coût modique, et qui peuvent sans doute durer encore quarante ans.
Or la PPE prévoit d’en abandonner le tiers d’ici à 2035 (y compris Fessenheim, déjà sacrifié). Nous n’avons donc pas besoin, avant quelque temps, de nouvelles sources d’électricité.
À terme, et au-delà des difficultés techniques que rencontre Flamanville III, nous pouvons espérer l’entrée en scène des réacteurs à neutrons rapides, qui laisseront très peu de déchets, et de la fusion nucléaire, dont les possibilités sont immenses.
→ Faut-il mettre un terme aux aides publiques à l’éolien comme dans certains pays européens ?
C’est ce qu’ont fait l’Espagne et le Royaume-Uni, pour l’éolien terrestre. Il urge de les rejoindre, sans remettre en cause, bien entendu, les aides déjà accordées. Et sans oublier l’éolien en mer.
→ Stéphane Bern, Brigitte Bardot… Les opposants gagnent en visibilité médiatique. Le vent de l’opinion est-il en train de tourner ?
Le problème éolien s’installe en effet sur la place publique. Puisse mon livre y contribuer.
Mais je m’interroge sur la persistance du gouvernement et du président de la République.
Propos recueillis par Jean-Baptiste Leon
"La peste éolienne" de Patrice Cahart, Hugo Doc - mai 2021,156 pages. 9,95 €
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NON au « business du vent » qui saigne les contribuables !
Cette décision qui prévoit d’accélérer le développement de l’éolien a été prise en catimini l’année dernière, en pleine crise du Covid.
Par exemple, le chantier d’un parc éolien vient d’être lancé en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor). 62 éoliennes en mer de 207 mètres de haut (la taille de la tour Montparnasse) sont prévues pour 2023.
Les opposants à ce monstrueux projet (parmi lesquels les pêcheurs de la région) dénoncent notamment les avantages financiers exorbitants accordés par l'État au promoteur éolien espagnol Iberdrola :
des recettes de 4,7 milliards d'euros garanties par l’argent public, en plus du désastre écologique pour la faune marine.
Les éoliennes coûtent un pognon de dingue au contribuable (plus de 40 milliards d’euros déjà dépensés) pour une énergie intermittente (24 % de taux d’activité) payée au prix fort par les Français.
Elles sont polluantes et défigurent nos paysages. Elles sont aussi mortelles pour la faune.
Selon les associations de défense des animaux, ce sont 60 000 oiseaux qui meurent chaque année à cause des éoliennes en France.
La semaine dernière, Angèle, un gypaète barbu (espèce protégée) réintroduit en 2020 dans la Drôme, a été découpé par une pale d’éolienne en Hollande.
Dans une ferme de Loire-Atlantique, 400 veaux et vaches laitières sont morts depuis l’installation d’éoliennes à proximité.
A cause des éoliennes maritimes, les baleines victimes des infrasons s’échouent, les oiseaux marins sont décimés, les poissons disparaissent.
De nombreux témoignages remontent partout en France et à l'étranger.
Contribuables Associés demande à Mme Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, l’arrêt immédiat du versement de subventions aux promoteurs éoliens.
Le temps presse, nous voulons collecter un maximum de pétitions pour aller les déposer au bureau de la ministre, le 15 juin prochain, Journée Mondiale de l’Éolien.
Il faut que cesse enfin le braquage des Français et le saccage de la nature au profit des rapaces du vent.
NON au « business du vent » qui saigne les contribuables !
Sous prétexte de sauver la planète, le vent de folie des éoliennes s'est abattu sur les campagnes françaises, le tout aux frais des contribuables et des consommateurs. Les tenants et aboutissants de cette arnaque expliqués ici !
Rendez-Vous Parlementaire du Contribuable n°55 du 26 novembre 2019
Avec Fabien Bouglé, auteur de "Éoliennes, la face noire de la transition écologique" (Le Rocher).
Cliquez ici et téléchargez GRATUITEMENT le débat choc sur les éoliennes.
«Éoliennes : un business écologique contestable payé par les contribuables»
La crise sanitaire a coûté à l’État plus de 160 milliards d’euros (chiffre non définitif) en 2020, selon le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt. Mais la crise a bon dos.
À la mi-avril, la Cour des comptes a publié son rapport annuel sur l’exécution du budget de l’État.
Et les magistrats financiers ont relevé que les dépenses non imputables à la crise ont progressé de 6,7 milliards d’euros en 2020, « soit une dynamique de croissance proche de celle de 2019 (+7,3 milliards) et bien supérieure à celle de 2018 (+1,5 milliard) ».
Si l’État dépense trop, il dépense aussi très mal.
Pour financer les diverses politiques sociales, nos gouvernants ont fait une croix sur les missions régaliennes : l’armée française est à l’os, la police est assassinée, au propre comme au figuré.
Les dépenses de l’État pour la politique de la ville sont supérieures au budget de la Justice.
Les banlieues flambent en toute impunité, mais c’est à des généraux à la retraite qu’on mène la chasse…
Notre pays craque de toute part, et cela commence tant à se voir que le pouvoir ne peut plus le cacher.
Cela dit, le mal est profond car la lente mais constante déliquescence des services régaliens de l’État remonte à loin.
C’est dès 1966 que la part de la richesse nationale consacrée aux dépenses sociales a dépassé les montants alloués aux dépenses de souveraineté.
Extrait de Tous contribuables #19
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Humour. Quand la rencontre d’un énarque en vacances et d’un berger au fin fond du Béarn donne lieu à une piquante leçon de choses…
Un énarque parisien en vacances dans le Béarn part en randonnée.
Il croise un berger et son troupeau de moutons en transhumance.
Ils discutent de tout et de rien et sur la proposition du Parisien en vacances, ils en viennent à faire un pari : le Parisien affirme qu’il peut donner en moins de 10 secondes le nombre exact de moutons que contient le troupeau.
Le berger tient le pari en promettant au touriste de lui laisser un mouton s’il gagne.
Le Parisien lance : « Il y en a 456 !
– Incroyable, répond le berger, c’est tout à fait ça. Bravo, vous pouvez choisir votre mouton ».
Le Parisien met son mouton sur les épaules et s’apprête à partir lorsque le berger le hèle :
« Attendez ! Je vous propose un “quitte ou double” : si je devine votre métier, vous me rendez mon mouton, sinon, vous partirez avec deux bêtes…
– Hé, hé, pari tenu, répond, condescendant, le Parisien.
– Vous êtes énarque ! lui sort, tout de go, le berger.
– Ça alors, c’est juste, comment avez-vous deviné ? Cela n’est pas marqué sur ma figure…
Et le berger de lui asséner :
– Exact, mais vous venez d’embarquer mon chien au lieu d’un mouton… »
Réformer l’ENA, l’école qui produit des hauts fonctionnaires, est un combat de longue date de Contribuables Associés.
Pour une raison simple : les citoyens sont gouvernés depuis les années Giscard par une administration devenue toute puissante.
Une élite hors sol a pris le pouvoir sur les élus et le peuple.
Elle est partout : aux Finances publiques qui nous matraquent, à la tête des administrations qui conditionnent notre vie quotidienne, aux Affaires sociales, car nous sommes dans un pays socialiste qui ne dit pas son nom, avec 64 % de dépenses publiques par rapport au PIB en 2021.
Comme le dit le dicton : l’Irlande a l’IRA, les Basques ont l’ETA et la France a l’ENA.
La question centrale est celle-ci : quelle place voulons-nous donner à l’État ?
Le changement de nom d’une école de hauts fonctionnaires pour un autre ne changera rien à l’affaire.
Ce que veut une majorité des Français : le respect de leurs libertés fondamentales ; une administration au service des usagers et non l’inverse, dirigée par des professionnels aux compétences reconnues issus de la société civile ; un Parlement qui ait le pouvoir de contrôler et de sanctionner les patrons d’administration fautifs.
Ce sont ces réformes de fond qu’il faut mener à bien. Vous pouvez compter sur Contribuables Associés pour y veiller.
***
Éditorial de Tous contribuables #19 à paraître (juin- août 2021)
Objet : Votre maire est -il économe des deniers publics ?
Chaque année, grâce à son Argus des communes, l’association Contribuables Associés évalue chaque ville et village de France selon leur niveau de dépenses.
L'Argus des communes vient donc d'être mis à jour : près de 5 millions de données pour évaluer la question du niveau de dépenses publiques des 34 926 communes françaises.
Le Parisien, en partenariat avec l'association vient de publier en exclusivité un article de deux pages sur les classements des villes les plus dépensières, les moins dépensières, les plus fiscalisées, les moins fiscalisées, les plus endettées et les moins endettées.
A partir des données officielles, l'Argus des communes 2020 propose une notation sur 20 de chaque commune de France métropolitaine et d'outre-mer, en fonction du critère de la dépense publique par habitant, et en comparaison avec les autres communes de même taille.
Pour Eudes Baufreton, directeur de l’association Contribuables Associés, « L’Argus des communes est un outil pédagogique accessible à tous afin de permettre à chacun de se donner une idée du niveau de dépenses publiques de sa commune comparativement aux autres. Face à l’augmentation de la fiscalité, la maîtrise des dépenses locales (communes + intercommunalités) est un enjeu fondamental. L’Argus des communes est un outil démocratique qui permet à chacun d’entre nous de savoir si son maire est économe. N’oublions pas que chaque euro dépensé par un maire est un euro payé par les citoyens administrés ».
Retrouvez la note des 34 926 communes
en deux clics seulement à partir de votre code postal :
https://arguscommunes.touscontribuables.org/
Contribuables Associés, première association de contribuables de France - apolitique, non partisane et non subventionnée -, est engagée depuis 1990 contre les dépenses publiques excessives, est engagée depuis 1990 contre les dépenses publiques excessives et le matraquage fiscal. L’association publie l’Argus des communes depuis 2012.
La méthodologie de cet outil est consultable
Paris, le 18 mars 2021
Entre 200 et 400 milliards d’euros, c’est ce qu’a coûté depuis 40 ans la politique de la ville. Pour quels résultats ? Violences urbaines, paupérisation de la population de certains quartiers, trafic de drogues, délinquance et insécurité grandissantes…
La situation semble aujourd’hui échapper à tout contrôle, au point que l’État part à la reconquête de 60 territoires perdus de la République. Les risques de laisser la situation pourrir sont immenses : perte de l’autorité de l’État, rupture de la cohésion nationale et tout simplement reniement de notre souveraineté.
Notre pays se transforme en un champ de bataille entre bandes rivales. En l’espace d’un mois, des dizaines de très jeunes adolescents sont morts sous les yeux de citoyens effarés et impuissants. Nos femmes et hommes politiques crient au loup, mais trop tard. C’est dans ce contexte explosif, à la veille des grandes échéance électorales de 2022, que Contribuables Associés a réalisé un dossier thématique intitulé :
« Politique de la ville : 40 ans d’échec payés par les Français… »
Cette étude met en perspective les moyens déployés et résultats obtenus dans tous les domaines de la politique de la ville, véritable tonneau des Danaïdes dont ne sort que toujours plus de ghettos, plus de peurs et … moins d’autorité républicaine.
Pour Jean-Baptiste Léon, directeur des publications de Contribuables Associés, « la politique de la ville est un désastre national financé par les Français. Il est urgent d’acter cet échec, de changer les pratiques et enfin prendre les bonnes décisions avant que la situation ne devienne irrécupérable ».
Contribuables Associés, première association de contribuables de France – apolitique, non partisane et non subventionnée -, est engagée depuis 1990 contre l’excès de dépenses publiques et d’impôts.
Paris, le 18 mai 2021
L’adoption le 21 avril 2020 du projet de Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) pour 2019-2028 a tout d’une décision prise en catimini. Le choix, en pleine crise du covid, de passer par décret un projet qui prévoit d’accélérer le développement de l’éolien, pour passer de 8000 à 20 000 éoliennes, pour produire de l’électricité subventionnée qui ressemble plus à de l’idéologie qu’à de l’écologie.
Une fois de plus, c’est le contribuable qui paiera la facture de cette folie qui ne sert que les intérêts des promoteurs. L’effort de l’Etat pour promouvoir l’énergie éolienne a été estimé par la Cour des Comptes en 2018 à 40,7 Md€ sur les vingt dernières années. Pour quels résultats ?
Si cet engagement amenait à une réelle diversification de notre mixte énergétique et à des économies, il serait louable. Mais en réalité, il s’agit d’une aide publique totalement injustifiée tant ces éoliennes sont peu productives : l’État finance à prix d’or le rachat de l’électricité à leurs exploitants pour leur permettre de générer artificiellement d’importants profits.
Au bilan, le surcoût de l’électricité éolienne par rapport au prix du marché se chiffre à près d’1 milliard d’euros rien que pour la période janvier – avril 2021 ! Tout cela est financé malgré eux par les consommateurs sur leur facture d’électricité, via la Contribution au Service Public de l’électricité (CSPE) et donc au détriment du pouvoir d’achat des Français. Autant de faits établis par Contribuables Associés et présentés dans l’infographie ci-dessous.
Selon Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés, « ces monstres d’acier ventilent à peine 3 % de la production nationale et ne tournent en moyenne qu’un quart du temps. Ce sont encore et toujours les contribuables qui règlent la facture, et ce alors que le Covid a déjà fortement amputé le pouvoir d’achat des Français ».
A l’approche de la journée mondiale de l’éolien, le 15 juin prochain, Contribuables Associés se mobilise pour alerter et mettre fin à ce scandale !
Retrouvez notre pétition qui a déjà été signée par près de 11 000 signataires
« NON au business scandaleux de l'éolien ! »
et
Téléchargez le rendez-vous parlementaire du contribuable n°55 du 26 novembre 2019
« Éoliennes : un business écologique contestable par les contribuables »
Contribuables Associés, première association de contribuables de France – apolitique, non partisane et non subventionnée -, est engagée depuis 1990 contre l’excès de dépenses publiques et d’impôts.
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