Contribuables Associés

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Dans un rapport de 253 pages publié le 29 juin 2017, les magistrats de la Cour des comptes ont dézingué la gestion de François Hollande.

 

Près de 9 milliards d’euros de dérapage…

Hollande, son gouvernement, Bercy : tous ont menti en disant que le budget était maitrisé.

Ils ont dissimulé la vérité aux Français pour glorifier leur bilan, mais la Cour des comptes vient de l’affirmer : leur budget était insincère !

Bercy, avec ses 140 000 fonctionnaires, sa puissante haute administration, était nécessairement au courant (sinon, à quoi servirait-il de les payer ?!).

Ils ont préparé ce budget de la honte, avec nos impôts, en connaissance de cause. Ils ont obéi aux politiques alors que leur statut leur impose « l’indépendance » (sic).

Ils ont triché pour défendre le bilan du Président Hollande et masquer le gaspillage de nos impôts.

Les cadeaux clientélistes du Président sortant ont conduit notre pays à une situation budgétaire intenable.

Nos impôts ont augmenté, notre endettement public a explosé et la France est allé encore plus mal.

Avec Hollande, notre pays s’est endetté de 695 millions d’euros supplémentaires chaque jour.

Les dépenses publiques ont explosé, dépassant de près de 30% leur niveau de 2006.

Si l’État ne réduit pas son train de vie, ce sont nos enfants et petits-enfants qui subiront de plein fouet le manque de courage de ces technocrates déconnectés de la réalité.

Alors, en lisant ces lignes, vous pourriez me demander : à quoi peut bien servir cet énième rapport de la Cour des comptes ?

Eh bien, je vous le dirai honnêtement : ce rapport ne sert à rien.

La Cour des comptes n’a aucun pouvoir de sanction.

Bercy a menti en sous-estimant sciemment le montant des dépenses publiques. Les responsables des catastrophes budgétaires pourront continuer d’exercer un emploi public et être payés par l’argent de nos impôts.

La Cour des comptes ne pourra pas les poursuivre.

La Cour des comptes ne peut rien, seule la mobilisation populaire a un effet.

Aujourd’hui, le nouveau gouvernement est au pied du mur.

Le nouveau ministre des Finances l’a dit : ils n’ont plus le choix. Il y a quelques années, les propositions de Contribuables Associés leur paraissaient alarmantes… Car pour ces élites, le peuple ne peut avoir raison. L’histoire prouve souvent le contraire.

Aujourd’hui assurer sa survie, notre pays doit réduire ses dépenses publiques.

Contribuables Associés a ciblé les principaux chantiers du Parlement.

Les majorités législatives peuvent passer, Contribuables Associés est à l’Assemblée depuis 2002 la seule association à vous défendre face aux lobbys dépensiers, qui ne vivent que d’argent public et en exigent chaque jour toujours plus.

Dans le numéro 3 de « Tous Contribuables », le journal de Contribuables Associés, vous découvrirez l’ensemble des chantiers à mettre en œuvre pour réduire les dépenses publiques et nos impôts.

En cliquant ici, vous pourrez télécharger notre numéro spécial qui vous dira tout sur les pouvoirs des députés et sur le travail de Contribuables Associés dans l’hémicycle.

Transmettez-le à un maximum de vos contacts : faites-leur connaître le travail de Contribuables Associés !

Plus nous serons nombreux et mobilisés, plus nous arriverons à porter votre voix, la voix des contribuables, la voix de ceux qui payent et qui ne se résignent pas.

Vous connaissez la détermination totale de l’équipe de Contribuables Associés à vous défendre au mieux mais nos actions ne peuvent se faire sans votre aide.

Si vous le souhaitez, vous pouvez soutenir notre combat contre les gaspillages d’argent public et le matraquage fiscal en cliquant ici.

Au gré des congrès versaillais, discours de politique générale et autre plan climat, nous commençons à en savoir un peu plus sur ce qui nous attend en matière d’impôts.

 

Pour commencer, l’augmentation de CSG de 1,7 % se confirme. Sachant que cet impôt se caractérise par son universalité, cela se signifie que tous les contribuables, à l’exception des retraités dont la pension n’est pas soumise à la CSG ou soumise à un taux réduit, commenceront par voir leur imposition globale augmenter de 1,7 points. Celui qui gagne 30 000 euros par an paiera donc 500 euros d’impôt en plus.

Ensuite, nous apprenons que l’exonération de 80 % des foyers de taxe d’habitation entrera en vigueur dès 2018, via Franceinfo. Le gouvernement ayant promis que l’État compenserait la perte de recettes pour les collectivités locales (10 milliards d’euros au total), tout laisse à penser qu’un impôt national financera sans doute la baisse de cet impôt local.

En matière immobilière, il se confirme que l’ISF deviendra une super taxe foncière (ou la taxe foncière, un mini-ISF). Quelle que soit la manière dont on présente les choses, il s’avère donc que l’aversion du Président pour la chose immobilière se traduira prochainement par une aggravation des taxes grevant la propriété immobilière.

Quant aux épargnants, la « flat tax » sur les revenus de l’épargne ne semble pas abandonnée même si son actualité semble moins pressante. Les 15 millions de détenteurs de contrat d’assurance vie restent donc sous la menace de voir la taxation de leur épargne passer de 23,5 % à 30 %. Et pour ceux qui sont non imposables et demanderont à ne pas bénéficier de la flat tax, ils paiement néanmoins des prélèvements à un taux qui sera passé quoi qu’il arrive de 15,5 à 17,2 %

Dans la droite ligne de l’époque Hollande, Nicolas Hulot annonce enfin un renforcement de la taxe carbone et un alignement de la fiscalité du diesel sur celle de l’essence. Sachant qu’il est plus que probable que ce soit le diesel qui rejoigne l’essence et non l’essence qui redescende au niveau du diesel, on peut donc s’attendre à une hausse massive de la fiscalité de l’énergie dans les années qui viennent.

Les augmentations d’impôt ou les non-baisses commencent donc à pointer le bout de leur nez. En face, les allègements réels confirmés sont rares ou commencent à se révéler d’une efficacité limitée. Ainsi, la baisse de cotisations salariales de 3,15 % ne touchera finalement que les salariés, soit moins d’un contribuable sur deux et sera forcément limitée par l’augmentation du revenu imposable qui en découlera. Quant à l’impôt sur les sociétés, la baisse du taux se confirme mais mettra 5 ans à passer de 33 % à 25 %. De quoi se laisser le temps d’interrompre la baisse.

Les augmentations d’impôts risquent donc d’être pour aujourd’hui et les baisses pour demain. Cela sent comme un air de déjà vu. La libération fiscale anticipée n’est pas pour demain.

Olivier Bertaux, expert fiscal de Contribuables Associésolivier bertaux contribuables associes

Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !

Dans un article publié le 29 avril dans Le Parisien, la présidence de la République annonce que le chef de l’État et son épouse s'acquittent de la taxe d'habitation pour leur logement à l'Élysée. Sauf que c'est faux !

Le couple présidentiel a emménagé à l’Élysée en mai 2017, il ne recevra donc son avis de taxe d’habitation qu’à la fin de l’année 2018 ! Comme le souligne Christian Eckert, ancien secrétaire d’Etat chargé du Budget, le couple Macron n’a donc pas pu s’acquitter d’une taxe, qui ne lui a été ni notifiée, ni réclamée.

La taxe d’habitation doit être payée par le locataire présent dans le logement au premier janvier de l’année en cours. Notifiée au début de l’automne, celle-ci doit être réglée avant la fin de l’année.

Que le couple présidentiel paie la quasi-totalité de ses dépenses personnelles est une bonne chose. Cela devrait aller de soi, direz-vous, pourtant, jusque lors, ce n’était guère la pratique des Présidents sous la Ve République, le général De Gaulle excepté. Celui-ci payait notamment ses factures de gaz et d’électricité à l’Élysée.

Ceci n’excusant pas cela, rappelons que le train de vie de la « première dame » coûte très cher aux contribuables.

***

Contribuables Associés se mobilise pour que la suppression de la taxe d’habitation ne soit pas compensée par l’augmentation d’autres impôts locaux.

Pour Contribuables Associés, il faut réduire drastiquement les dépenses publiques, pas augmenter les impôts !

Contribuables Associés a organisé son 51e Rendez-Vous Parlementaire le 28 juin 2018 sur le thème du "consentement à l'impôt". Il était présidé par le député Gilles Lurton, député d'Ille-et-Vilaine, avec les interventions de Charles Gave, entrepreneur, économiste et président de l'Institut des Libertés et d'Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés.

Contribuables Associés rencontre régulièrement des parlementaires pour travailler à des propositions de loi, amendements, questions écrites. Dans les couloirs de l’Assemblée, les parlementaires entendent, grâce à Contribuables Associés, une voix dissonante qui prône une gestion rigoureuse de l’argent public, l’argent de nos impôts.

Depuis sa création, Contribuables Associés a organisé 51 Rendez-Vous Parlementaires, qui sont des réunions de travail à l’Assemblée nationale avec les députés, et a fait déposer autant de textes de lois.

En introduction de ce rendez-vous parlementaire, le député Gilles Lurton a salué le travail de Contribuables Associés « pour son combat permanent contre l’excès de la dépense publique, contre les gaspillages de l’argent public, et que nous encourageons à poursuivre dans cette voie et à nous alimenter en données, en analyses et en propositions, tant notre pays en a aujourd’hui un besoin vital. »

Eudes Baufreton a rappelé le combat fondamental de Contribuables Associés pour la baisse des dépenses publiques, préalable indispensable à toute baisse des impôts. La France est la triste championne des pays de l’OCDE pour le poids de sa dépense publique et de ses impôts.

A cause de ce matraquage fiscal insupportable, de très nombreux Français prennent la voie de l’expatriation économique… Tandis que le travail dissimulé représente 10,8% du PIB, soit une perte de 20 milliards d’euros pour les prélèvements sociaux. La France est devenue un enfer fiscal, ce qui pousse à partir vers des paradis fiscaux…

L’économiste Charles Gave a dressé un tableau comparatif du poids de l’impôt dans les pays européens. Graphiques et chiffres à l’appui, il a démontré que plus le poids de l’Etat augmente, moins la croissance est forte.

Ainsi, en Allemagne, les dépenses publiques représentent 42,9% du PIB, tandis qu’elles sont à 56,4% du PIB en France : le secteur privé est beaucoup plus dynamique Outre-Rhin…

Votre député était-il présent à ce Rendez-Vous Parlementaire ?

Ce Rendez-Vous présidé par le député Gilles Lurton, a été marqué par les interventions des députés Charles de Courson, Nicolas Dupont-Aignan, Thibault Bazin, Constance Le Grip, Eric Pauget, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Cordier, Sébastien Leclerc…

Pour savoir si votre député était présent ou représenté à ce Rendez-Vous Parlementaire, consultez et partagez sa fiche sur l’Argus Parlementaire de Contribuables Associés. 

Sur le site de l’Argus Parlementaire, vous connaîtrez la position de votre député sur tous les textes de loi soutenus par Contribuables Associés depuis le début de la législature.

Amendes, taxes sur les produits pétroliers, TVA, taxes sur les assurances, carte grise, radars... Nos autos comptent plus d’impôts que de chevaux. De l’achat du véhicule jusqu’au dernier plein d’essence, les contribuables-automobilistes sont matraqués à chaque kilomètre… Un quart du budget de l’automobiliste est dévoré par les taxes.

L’État prend à chaque automobiliste 1 540 euros par an.

 Taxe sur les carburants, sur l’assurance, sur les péages, amendes, TVA sur l’entretien ou sur les véhicules neufs…

Vous qui prenez votre voiture, vous payez de plus en plus de taxes alors que l’état des routes ne cesse de se dégrader : infrastructures vétustes, nids-de-poule, fissures, chaussées déformées…

La raison en est bien simple : si l’automobiliste consacre ¼ de son budget au paiement des taxes, l’État et les collectivités locales investissent de moins en moins de cet argent pour les routes.

Comme tous les automobilistes, vous êtes saignés à blanc.

Un automobiliste averti en vaut deux. Pour en savoir plus téléchargez gratuitement notre dépliant d’information « Le racket des automobilistes » via le module de téléchargement à droite de votre écran.

À la pompe… on vous pompe. Sur un plein de 40 litres, c’est 21,6 € pour l’essence et 37,6 € pour le fisc. 64 % de taxes !

 Les prix des carburants ont flambé avec les hausses de taxes début 2018 sur le gazole et l’essence.

Un centime d’augmentation sur le diesel  = 350 millions de taxes supplémentaires.

 Quand vous faites le plein, vous êtes racketté trois fois : avec la TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), la TVA sur le produit, et re-TVA sur le TICPE : un impôt sur l’impôt !

Stationnement : la flambée des tarifs

L’année 2018 coûte cher aux automobilistes : depuis le 1er janvier, fini le PV de stationnement au tarif unique de 17 euros.

Désormais, chaque maire peut fixer le montant de l’amende. Dans la quasi-totalité des villes, les tarifs ont augmenté.

Tandis que les finances locales, mal gérées, sont à la dérive, les maires ont trouvé un nouveau moyen de financer leurs dépenses inutiles…

C’est une véritable jackpot pour les élus : le montant des PV représente déjà 500 millions d’euros. La somme pourrait doubler avec cette nouvelle mesure…

La répression routière est une manne inépuisable pour l’État

 Chaque flash de radar contribue à renflouer les caisses d’un État en faillite. Le jackpot est d’un milliard d’euros par an !

Et il ne faut pas grand-chose pour que vous vous fassiez prendre : la moitié des excès de vitesse enregistrés par les radars automatiques concernent de très petits dépassements de la vitesse autorisée : entre +1 et +5 km/h.

La véritable mission des radars est fiscale et non sécuritaire : la plupart d’entre eux ne sont pas placés à des endroits accidentogènes.

La baisse de la mortalité routière est bien antérieure à la multiplication des radars automatiques et tient surtout à l’optimisation de la sécurité dans les véhicules. Cherchez l’erreur…

Chacun des 4 700 radars automatiques rapporte 450 euros par jour à l’État…

Non à la violence routière du fisc !

Un automobiliste averti en vaut deux. Pour en savoir plus téléchargez gratuitement notre triptyque « Le racket des automobilistes » via le module de téléchargement à droite de votre écran.

 L'entreprise publique a touché 11,5 milliards d'euros de subventions publiques en 2017. Le contribuable finance à 62 % les pensions de retraite des agents de la SNCF... qui ont accumulé 112 632 journées de grève l'année dernière.

Dites STOP aux gaspillages d'argent public ! Mobilisez-vous !

 

De 1968 à 2017, les dépenses publiques rapportées au PIB ont augmenté de 14,5 points.
Cette hausse est due principalement aux prestations sociales.

De 1968 à 2017, le rapport des dépenses publiques au PIB a augmenté de 14,5 points. Cette augmentation de 14,5 points est due aux prestations sociales, pour 10,9 points, et à la masse salariale des administrations publiques, pour 2,7 points.

Après une période de hausse au début des années 1960, les dépenses publiques ne représentaient encore que 41,9 % du PIB en 1968. Elles ont alors diminué pour atteindre un point bas en 1973 à 39,4 % du PIB. les dépenses publiques ont atteint les 56,4 % en 2017.

 

Source : François Ecalle – site www.fipeco.fr sur les finances publiques

Le gisement d’économies réalisables est pourtant considérable : nous l’avons chiffré, pour le seul périmètre de l’État, à 50 milliards d’euros sur une seule année. 

 

Le candidat Macron s’était engagé à réduire les impôts. Le Président élu, plutôt que de tailler dans les dépenses publiques, a choisi de taxer les Français.

En 2018, c’est taxes pour tous ! Il faut dire que le mandat d’Emmanuel Macron n’a pas débuté sous les meilleurs auspices.

Macron 2017 : un impôt par mois

En huit mois, de mai à décembre 2017, les troupes du Président ont mis en place huit nouveaux impôts et taxes dans la loi de finances 2018 et les lois rectificatives de 2017 :

  • L’impôt sur la fortune immobilière (IFI).
  • Deux contributions exceptionnelles sur l’impôt sur les sociétés.
  • Deux taxes sur l’exploration d’hydrocarbures et de gîtes géothermiques à haute température.
  • Une taxe sur les plus-values de ventes de logements par les offices HLM.
  • Une taxe sur le développement des industries de fabrication de papier.
  • Et un nouvelle taxe sur les boissons sucrées.

L’ISF a disparu, sauf pour les propriétaires immobiliers avec l’IFI. La fortune ne devient donc taxée que parce qu’elle est immobilière. Comme si cela était répréhensible. La situation est d’autant plus inconvenante que l’immobilier génère sans doute les revenus les plus faibles, voire inexistants.

En 2018, la détention d’un bien immobilier s’accompagne d’une litanie de taxes ponctuelles ou récurrentes : 50 impôts et taxes au total. Du délire !

Les mêmes ont voté l’augmentation de la CSG de 1,7 point (ce qui équivaut à une hausse de 25%), effective depuis le 1er janvier.

Cette enflure fiscale tourne au jeu de massacre pour de nombreux retraités lesquels, à la différence des salariés, n’ont pas vu leur hausse de CSG être compensée par une diminution des cotisations sociales. Elle n’est pas compensée non plus pour les travailleurs indépendants, les artisans et libéraux.

C’est une perte d’autant de pouvoir d’achat pour eux.

Macron 2018 : tous spoliés !

Le gouvernement a vanté sa baisse d’impôt et de charges pour 2018, dont chaque salarié est censé avoir ressenti les bienfaits à la lecture de son bulletin de paie de janvier…

Une analyse plus concrète a de quoi rendre plus circonspect. En effet, les deux mesures emblématiques mises en avant pour donner aux Français une douce impression de soulagement reposent sur un allègement de cotisations salariales et une suppression progressive de la taxe d’habitation.

Or, d’une part, ces mesures n’entrent en vigueur que progressivement et, d’autre part, elles sont d’ores et déjà compensées par d’autres charges.

Pour ce qui en est des cotisations salariales, leur baisse n’est que progressive. 2,20 points en janvier et 0,95 point en fin d’année, alors que l’augmentation de 1,7 point de la CSG est immédiate. Soit un mini-gain de 0,5 point qui ne profite pas aux retraités et épargnants soumis à la CSG en plus, sans aucune contrepartie, on l’a dit.

En ce qui concerne la taxe d’habitation, la suppression complète de celle-ci interviendrait « au plus tard d’ici à 2021 », selon les dires du gouvernement, qui peine à se faire une doctrine sur le sujet. Le calendrier exact de la réforme reste flou. Matignon promet que cette réforme sera « largement financée par des économies budgétaires ».

Difficile à croire, tant les dépenses publiques n’ont de cesse d’augmenter aux niveaux national et local. D’autant plus que la facture sera très lourde : on estime la perte des recettes entre 18 à 25 milliards d’euros en 2020.

Macron et compagnie, ces fortiches de la com’, veulent nous faire croire que cette mesure n’aura aucun impact pour le contribuable. Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, fait savoir à qui veut l’entendre qu’il est « exclu d’augmenter les impôts ou de créer un nouvel impôt local ». Mais cette règle ne s’applique pas à la surtaxe sur les résidences secondaires, qui est considérée comme un simple transfert de fiscalité…

Les maires l’ont d’ailleurs bien compris et anticipent d’ores et déjà la suppression annoncée de la taxe d’habitation.

À Nice, Christian Estrosi, a fait voter le triplement de la majoration sur les résidences secondaires qui passe à 60%. Idem pour Anne Hidalgo à Paris, ou Alain Juppé, à Bordeaux, qui a monté le taux à 50 %.

Dans le même ordre d’idée, pensez à regarder de très près votre prochaine facture d’ordures ménagères…

Et la future exonération de taxe d’habitation ne peut servir à cacher une taxe foncière de plus en plus oppressante pour tous les propriétaires. Un investisseur peut en définitive payer jusqu’à 65 % d’impôt sur ses revenus fonciers (impôt sur le revenu, prélèvements sociaux, contribution sur les hauts revenus…).

Taxe sur le gaz naturel : + 1200%

Autre subtilité langagière, quand le gouvernement promet de ne pas augmenter les impôts, cela ne veut en rien dire qu’il n’augmente pas les taxes.

Ses derniers agissements le prouvent : les taxes sur la consommation ont largement augmenté le 1er janvier dernier. Le tabac en hausse de 10 %, le gazole à la pompe de 7,6 centimes par litre et l’essence de 3,84 centimes ; le timbre flambe de 10 centimes.

Signez la pétition STOP AUX TAXES MACRON

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Quant au gaz naturel, il est prévu une augmentation de la taxe intérieure (TICGN) de 43,7 % dès cette année pour arriver à presque un triplement de la taxe en 2022. Depuis la fin de son exonération pour les particuliers en 2014, cette taxe aura alors grimpé de près de 1 200 %, si elle continue sur sa lancée jusqu’en 2022…

Au final, quand le salarié profite d’une petite baisse de ses cotisations, le consommateur subit une grosse augmentation de ses taxes et le contribuable est perdant.

En un mot comme en cent, les baisses d’impôts et de dépenses promises n’ont pas eu lieu…

Copinage payé par nos impôts : l'Etat finance une douzaine d'ambassadeurs, sans ambassade.

 

Ils seraient encore une petite douzaine en 2017, rattachés au ministère des Affaires étrangères sans être affiliés à aucun pays. On les appelle les « ambassadeurs thématiques » ou bien encore les « ambassadeurs itinérants »… Ils exercent des missions variées liées à un enjeu particulier ou à une aire géographique : lutte contre le sida, changement climatique, partenariat oriental de l’Union européenne et de la Mer Noire …

Ces fonctions sont souvent des recasages dorés pour des politiques. Ainsi, Ségolène Royal (recalée du gouvernement), va prochainement devenir « ambassadrice des pôles » sur décision d’Emmanuel Macron; tandis que Didier Le Bret (candidat socialiste aux législatives 2017 dans la 9e circonscription des Français de l’étranger) avait été nommé en 2015 « ambassadeur à la gestion des crises à l’étranger », ou bien encore Claude Jeannerot, ancien sénateur socialiste du Doubs, nommé en avril 2016 « ambassadeur chargé des relations sociales internationales »…

Par le passé, Gilles de Robien (ancien ministre de l’Éducation nationale) avait été nommé « ambassadeur chargé de la cohésion sociale », Xavier Darcos (ancien ministre de l’Éducation nationale et du Travail), « ambassadeur pour le rayonnement du français à l’étranger », Michel Rocard (ancien Premier ministre), ambassadeur des « pôles »…

Aucune liste publique des « ambassadeurs itinérants » n’est disponible sur le site du ministère des Affaires étrangères : dans ce domaine, l’opacité est de règle. C’est aussi le plus grand flou sur le montant exact des rémunérations de chaque « ambassadeur thématique », il n’est pas non plus possible de connaître le nombre exact de personnes attachées à un cabinet, ni les frais de missions afférents…

Nous avons épluché des dizaines de pages du Journal Officiel, consulté de nombreux rapports, mais le Quai d’Orsay ne dévoile pas aisément tous ses secrets !

Le sénateur Richard Yung a publié une liste dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances pour 2013. Après vérification, un certain nombre d’ambassades itinérantes ont été fermées depuis 2013, d’autres semblent avoir été reléguées aux oubliettes, de nouvelles ont été créées…

En effet, bon nombre d’ambassades thématiques sont des postes taillés sur mesure pour repêcher d’anciens politiques ou des diplomates en fin de carrière : une fois la mission terminée, ou une élection en vue, ces ambassadeurs abandonnent leurs fonctions de pacotille.

Ainsi, Michèle Ramis, « ambassadrice chargée de la lutte contre la criminalité organisée » est devenue – par décret d’avril 2017 – « ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la République française en Roumanie » …

Voici ci-dessous la liste des 12 ambassades thématiques :

  • Ambassadeur pour les droits de l’Homme chargé de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire : François Croquette (Diplomate)
  • Ambassadeur délégué à l’environnement : Xavier Sticker (Diplomate)
  • Ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée : Nicolas Galey (Diplomate)
  • Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’Océan indien : Luc Hallade (Diplomate)
  • Ambassadeur pour les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières : Maxime Lefèbvre (Diplomate)
  • Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques : Brigitte Collet (Diplomate)
  • Ambassadeur pour le partenariat oriental de l’Union européenne et de la Mer Noire, co-président du groupe de Minsk  : Stéphane Visconti (Diplomate)
  • Ambassadeur chargé de l’adoption internationale : Odile Roussel (Diplomate)
  • Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane : Jean-Bernard Nilam (ex-Directeur de Cabinet du Ministère des Outre-mer)
  • Ambassadeur chargé de la lutte contre le VIH-SIDA et les maladies transmissibles : Michèle Boccoz (Diplomate)
  • Ambassadeur chargé de la stratégie internationale en matière de lutte contre le terrorisme : Patrick Maisonnave (Diplomate)
  • Ambassadeur chargé de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique : Ségolène Royal (Ancienne ministre).

Selon la sénatrice UDI Nathalie Goulet, interrogée en 2015 par l’émission Pièces à conviction sur France 3 (voir le reportage « Nos très chères ambassades »), ces postes thématiques sont l’expression d’un « véritable copinage aux frais des contribuables »…

Benjamin Izarn

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lundi, 24 juillet 2017

24 juillet : enfin libres !

Après 205 jours de travail en 2017 pour financer les dépenses de l'Etat, de l'Union européenne, des communes, des intercommunalités, des départements, des régions, de la Sécurité sociale, vous êtes enfin libérés du poids de la dépense publique.

Ce 24 juillet 2017, vous allez enfin pouvoir commencer à travailler pour vous, et non plus pour financer le train de vie de l’administration.

Sur chaque euro que vous gagnez, la dépense publique vous en dévore 56 centimes : l’État vous fait les poches et vous prend plus de la moitié de votre argent.


L’État dépense beaucoup trop, et cette dépense publique incontrôlée entraîne un matraquage fiscal gigantesque : nous payons tous beaucoup trop d’impôts pour des dépenses publiques souvent inutiles.

Jour LF WEB 2017

« Si vous étiez ministre des Finances, quelles économies feriez-vous ? »

Benjamin Izarn de l’équipe de Contribuables Associés est allé interroger des contribuables sur le marché parisien de la place d’Aligre (vidéo sous l'article). Dans ce micro-trottoir, les Français ont donné les pistes d’économies pour réduire les dépenses publiques.

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Les médias se sont fait l’écho de notre mobilisation : RMC, Figaro, Valeurs actuelles, Sud Radio, Boulevard Voltaire, Hebdo Bourse Plus, Sud Ouest, Radio France International, Économie Matin, Europe 1, Dossier Familial

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