Le candidat Macron s’était engagé à réduire les impôts. Le Président élu, plutôt que de tailler dans les dépenses publiques, a choisi de taxer les Français.
En 2018, c’est taxes pour tous ! Il faut dire que le mandat d’Emmanuel Macron n’a pas débuté sous les meilleurs auspices.
Macron 2017 : un impôt par mois
En huit mois, de mai à décembre 2017, les troupes du Président ont mis en place huit nouveaux impôts et taxes dans la loi de finances 2018 et les lois rectificatives de 2017 :
L’ISF a disparu, sauf pour les propriétaires immobiliers avec l’IFI. La fortune ne devient donc taxée que parce qu’elle est immobilière. Comme si cela était répréhensible. La situation est d’autant plus inconvenante que l’immobilier génère sans doute les revenus les plus faibles, voire inexistants.
En 2018, la détention d’un bien immobilier s’accompagne d’une litanie de taxes ponctuelles ou récurrentes : 50 impôts et taxes au total. Du délire !
Les mêmes ont voté l’augmentation de la CSG de 1,7 point (ce qui équivaut à une hausse de 25%), effective depuis le 1er janvier.
Cette enflure fiscale tourne au jeu de massacre pour de nombreux retraités lesquels, à la différence des salariés, n’ont pas vu leur hausse de CSG être compensée par une diminution des cotisations sociales. Elle n’est pas compensée non plus pour les travailleurs indépendants, les artisans et libéraux.
C’est une perte d’autant de pouvoir d’achat pour eux.
Macron 2018 : tous spoliés !
Le gouvernement a vanté sa baisse d’impôt et de charges pour 2018, dont chaque salarié est censé avoir ressenti les bienfaits à la lecture de son bulletin de paie de janvier…
Une analyse plus concrète a de quoi rendre plus circonspect. En effet, les deux mesures emblématiques mises en avant pour donner aux Français une douce impression de soulagement reposent sur un allègement de cotisations salariales et une suppression progressive de la taxe d’habitation.
Or, d’une part, ces mesures n’entrent en vigueur que progressivement et, d’autre part, elles sont d’ores et déjà compensées par d’autres charges.
Pour ce qui en est des cotisations salariales, leur baisse n’est que progressive. 2,20 points en janvier et 0,95 point en fin d’année, alors que l’augmentation de 1,7 point de la CSG est immédiate. Soit un mini-gain de 0,5 point qui ne profite pas aux retraités et épargnants soumis à la CSG en plus, sans aucune contrepartie, on l’a dit.
En ce qui concerne la taxe d’habitation, la suppression complète de celle-ci interviendrait « au plus tard d’ici à 2021 », selon les dires du gouvernement, qui peine à se faire une doctrine sur le sujet. Le calendrier exact de la réforme reste flou. Matignon promet que cette réforme sera « largement financée par des économies budgétaires ».
Difficile à croire, tant les dépenses publiques n’ont de cesse d’augmenter aux niveaux national et local. D’autant plus que la facture sera très lourde : on estime la perte des recettes entre 18 à 25 milliards d’euros en 2020.
Macron et compagnie, ces fortiches de la com’, veulent nous faire croire que cette mesure n’aura aucun impact pour le contribuable. Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, fait savoir à qui veut l’entendre qu’il est « exclu d’augmenter les impôts ou de créer un nouvel impôt local ». Mais cette règle ne s’applique pas à la surtaxe sur les résidences secondaires, qui est considérée comme un simple transfert de fiscalité…
Les maires l’ont d’ailleurs bien compris et anticipent d’ores et déjà la suppression annoncée de la taxe d’habitation.
À Nice, Christian Estrosi, a fait voter le triplement de la majoration sur les résidences secondaires qui passe à 60%. Idem pour Anne Hidalgo à Paris, ou Alain Juppé, à Bordeaux, qui a monté le taux à 50 %.
Dans le même ordre d’idée, pensez à regarder de très près votre prochaine facture d’ordures ménagères…
Et la future exonération de taxe d’habitation ne peut servir à cacher une taxe foncière de plus en plus oppressante pour tous les propriétaires. Un investisseur peut en définitive payer jusqu’à 65 % d’impôt sur ses revenus fonciers (impôt sur le revenu, prélèvements sociaux, contribution sur les hauts revenus…).
Taxe sur le gaz naturel : + 1200%
Autre subtilité langagière, quand le gouvernement promet de ne pas augmenter les impôts, cela ne veut en rien dire qu’il n’augmente pas les taxes.
Ses derniers agissements le prouvent : les taxes sur la consommation ont largement augmenté le 1er janvier dernier. Le tabac en hausse de 10 %, le gazole à la pompe de 7,6 centimes par litre et l’essence de 3,84 centimes ; le timbre flambe de 10 centimes.
Signez la pétition STOP AUX TAXES MACRON
Quant au gaz naturel, il est prévu une augmentation de la taxe intérieure (TICGN) de 43,7 % dès cette année pour arriver à presque un triplement de la taxe en 2022. Depuis la fin de son exonération pour les particuliers en 2014, cette taxe aura alors grimpé de près de 1 200 %, si elle continue sur sa lancée jusqu’en 2022…
Au final, quand le salarié profite d’une petite baisse de ses cotisations, le consommateur subit une grosse augmentation de ses taxes et le contribuable est perdant.
En un mot comme en cent, les baisses d’impôts et de dépenses promises n’ont pas eu lieu…
Ce président a abusé de son pouvoir ?
je regrette une chose ?en 2027 je ne serai pas là, pour voir la chute de MACRON
je n'ai jamais voté ce président ? et
je ne regrette pas mon vote Le RN ?️
Vive La France MLP ??
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