Contribuables Associés

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Quelles sont les 50 villes de plus de 50 000 habitants où l'on paie le plus d'impôts locaux ? La ville classée n°1 au palmarès des communes les plus taxeuses de France est la ville de ...

 

Contribuables Associés évalue chacune des 35 000 communes de France. Retrouvez l'ensemble des données budgétaires (dépenses, prélèvements et dette) pour chaque ville sur le site de l'Argus des communes.

Le tableau des 50 villes où l'on paie le plus d'impôts locaux ci-après.

La ville de Levallois-Perret (66 000 habitants - Hauts-de-Seine), dirigée jusqu'à peu par Patrick Balkany, est la grande ville de France où le montant des impôts locaux par habitant est le plus élevé : 1 206 euros en 2018 (année la plus récente pour laquelle les données financières sont disponibles).

Les impôts locaux ((taxe d'habitation, taxe foncière sur le bâti, taxe foncière sur le non bâti, taxe additionnelle sur le non bâti) payés par les habitants de Levallois-Perret ont augmenté de 7,9 % par an depuis 2014.

Saint-Maur-des-Fossés (76 500 habitants - Val-de-Marne - maire, Sylvain Berrios) est classée 2e, avec 1 052 euros d'impôts locaux par habitant. Les impôts locaux payés par les habitants de Saint-Maur-des-Fossé ont augmenté de 5 % par an depuis 2014.

La ville de Cannes (75 000 habitants - Alpes-Maritimes - maire, David Lisnard) complète le podium avec 1 036 euros d'impôts locaux par habitant. Les impôts locaux payés par les habitants de Cannes ont augmenté de 1,2 % par an depuis 2014.

Bordeaux (maire, Nicolas Florian) est classée 6e sur 50 avec 878 euros par habitant ; + 2,9 % par an depuis 2014.

Grenoble (maire, Éric Piolle) 11e avec 824 euros par habitant ; + 0,8 % par an depuis 2014.

Nice (maire, Christian Estrosi) 17e avec 772 euros par habitant ; + 1,9 % par an depuis 2014.

Montpellier (maire, Philippe Saurel) 38e avec 678 euros par habitant ; + 0,4 % par an depuis 2014.

Lille (maire, Martine Aubry) 44e avec 656 euros par habitant ; + 4,1 % par an depuis 2014.

Nantes (maire, Johanna Rolland) 46e avec 651 euros par habitant ; + 0,7 % par an depuis 2014.

A titre de comparaison, le montant moyen des impôts locaux que paie un Parisien est de 621 euros. + 2,8 % par an depuis 2014.

 

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 Contribuables Associés évalue chacune des 35 000 communes de France. Retrouvez l'ensemble des données budgétaires (dépenses, prélèvements et dette) pour chaque ville sur le site de l'Argus des communes.

 

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Quelles sont les 50 villes de plus de 50 000 habitants où l'on paie le moins d'impôts locaux ? La ville classée n°1 au palmarès des communes les moins taxeuses de France est la ville de ...

 

Contribuables Associés évalue chacune des 35 000 communes de France. Retrouvez l'ensemble des données budgétaires (dépenses, prélèvements et dette) pour chaque ville sur le site de l'Argus des communes.

Le tableau des 50 villes où l'on paie le moins d'impôts locaux ci-après.

La ville de Mamoudzou (Mayotte - 73 000 habitants), dirigée par Mohamed Majani, est la grande ville de France où le montant des impôts locaux par habitant est le moins élevé : 38 euros en 2018 (année la plus récente pour laquelle les données financières sont disponibles).

Les impôts locaux ((taxe d'habitation, taxe foncière sur le bâti, taxe foncière sur le non bâti, taxe additionnelle sur le non bâti) payés par les habitants de Mamoudzou ont baissé de 16,7 % par an depuis 2014.

Cayenne (Guyane - 58 0000 habitants - maire, Marie-Laure Phinera-Horth) est classée 2e, avec 346 euros d'impôts locaux par habitant. Les impôts locaux payés par les habitants de Cayenne ont augmenté de 7,7 % par an depuis 2014.

La ville de Roubaix (Nord - 96 700 habitants - maire, Guillaume Delbar) complète le podium avec 347 euros d'impôts locaux par habitant. Les impôts locaux payés par les habitants de Roubaix ont baissé de 0,4 % par an depuis 2014.

Nancy (maire, Laurent Hénart) est classée 6e sur 50 avec 401 euros par habitant ; + 1,3 % par an depuis 2014.

Troyes (maire, François Baroin) 15e avec 469 euros par habitant ; + 0,7 % par an depuis 2014.

Metz (maire, Dominique Gros) 16e avec 90 euros par habitant ; + 2,6 % par an depuis 2014.

Toulouse (maire, Jean-Luc Moudenc) 26e avec 542 euros par habitant ; + 4,5 % par an depuis 2014.

Strasbourg (maire, Roland Ries) 34e avec 573 euros par habitant ; + 3,3 % par an depuis 2014.

Marseille (maire, Jean-Claude Gaudin) 44e avec 601 euros par habitant ; + 4,1 % par an depuis 2014.

Paris (maire, Anne HIdalgo) est 46e avec 621 euros par habitant ; + 2,8 % par an depuis 2014.

 

 

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Contribuables Associés évalue chacune des 35 000 communes de France. Retrouvez l'ensemble des données budgétaires (dépenses, prélèvements et dette) pour chaque ville sur le site de l'Argus des communes.

 

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Témoignage de M. R.M., membre de Contribuables Associés depuis de nombreuses années.

Mon profil : Ingénieur, Ancien cadre supérieur dirigeant d’entreprise industrielle (en France et Angleterre) , retraité et veuf.

Par principe, hors mi une femme de ménage 2h par semaine et assurances vie, je refuse de bénéficier de toute autre niche fiscale, ce qui me fait payer en impôts (sur le revenu et foncier – je n’y ai que ma résidence principale) 25%, oui, de ma retraite, certes confortable.

Pourquoi cela :

1)      Parce que je considère que tout citoyen doit payer des impôts à hauteur de ses moyens, solidarité nationale (en attendant européenne..?) oblige.

2)      Que cela me permet très à l’aide de dénoncer :A) le fait que les 5% de revenus personnes physiques les plus élevés ne s’acquitte que d’environ 12% d’impôts sur leur revenu… en toute légalité certes, en usant des scandaleuses niches fiscales.

Et tout cela me met très à l’aise pour dénoncer encore :

1)      Le fait que les revenus du travail (et retraites y afférentes) sont imposés plus que ceux des revenus financiers. Mais j’ai conscience que cela ne peut être réglé au niveau uniquement national…)

2)      Qu’il est plus que temps que nos politiques aient le courage de faire les vraies et sérieuses réformes – même forcément impopulaires à court ou moyen terme – pour arrêter l’accroissement des déficits publiques français (dont le bouc émissaire européen n’est pour rien !!!)… d’autant que ces déficits ne permettent même pas à notre pays de se bien positionner, ou même se maintenir  dans tous les classements mondiaux, ni réduire le fossé qui ne cesse de se creuser entre les plus riches et les plus pauvres… ni de résorber le chômage.

J’arrête là, mais je pourrais encore continuer…

Témoignage de M. M.H., membre de Contribuables Associés.

Travailler toute une vie, faire des économies et prendre des risques pour investir, voilà ce qu´il ne faut pas faire en France, car on est toujours pénalisé.

De plus on vous stigmatise et on vous donne mauvaise conscience car on se permet d´avoir un peu plus d´argent que les autres.

Et nos politiciens avec tous leurs avantages fiscaux et autres, pour eux tout se passe bien et cela continue encore pire qu´avant.

Pourquoi avons-nous aboli la royauté pour avoir un Président qui décide lui-même sans tenir compte de la démocratie ?

On préfère favoriser le RSA et les avantages sociaux au détriment des gens qui veulent travailler. Ce n’est pas étonnant si rien ne va !

Et tous ces fonctionnaires que l´on traîne, soit disant mal payés… On ne parle jamais de tous les avantages dont ils bénéficient, ni des syndicats financés par le contribuable qui bloquent l´économie sans cesse.

La France est le dernier pays communiste en Europe. Il faut faire du MENAGE. On veut bien payer des impôts mais pas pour rien

Témoignage de M. JM. L., membre de Contribuables Associés.

Je réponds bien volontiers à votre demande pour vous faire part de mon mécontentement, suite aux impôts nouveaux qui font suite à un changement d’orientation sur les familles et les retraités.

Mon épouse et moi, sommes retraités, mais néanmoins, nous avons élevé 4 enfants qui sont aujourd’hui des travailleurs et cela depuis l’âge de leurs 16 ans puisqu’ils ont tous fait un apprentissage en alternance école- entreprise, le plus jeune a 33 ans.

Mon épouse, qui à l’époque travaillait en usine, vu les grossesses rapprochées entre le deuxième et le troisième enfant, a opté pour s’en occuper à la maison avec des nourrissons supplémentaires pour comme on dit, améliorer l’ordinaire.

Nous avons néanmoins commencé à travailler à l’âge de 14 ans, nos parents ne pouvant nous payer ni étude, ni apprentissage.

J’ai effectué plusieurs métiers, de l’usine à 14 ans, jusqu’à la profession de policier à Paris et dans la banlieue parisienne, j’ai été mis en retraite à l’âge de 55 ans ( âge contractuel de La Police Nationale ), après un infarctus et une opération chirurgicale, j’avais alors 41 années de travail derrière moi.

Mon dernier traitement était de 2500 € environ ( brigadier-chef), mon premier mois de retraite mars 2004, 1778.36 €, ajoutés de 200 € mensuels pour le travail accompli entre 1963 et 1974. Je pensais pouvoir être tranquille avec cette somme malgré les charges mensuelles qui restaient les mêmes, sauf les frais de trajet bien que ( carte de circulation ), je persiste à prendre un repas le midi, seulement, c’est mon épouse qui le prépare, donc, pas beaucoup d’économie de ce côté-là.

2014, donc 10 ans après ma cessation d’activité, ma retraite est de 1880.86 € donc 102.50 € de plus par mois, si vous prenez les véritables chiffres du coût de la vie sur 10 ans, je ne suis pas un nanti comme le gouvernement voudrait le faire croire.

En retraite depuis le 1er janvier 2010, mon épouse touche 700 € mensuels, ce qui nous amène à un total de 2600.€ mensuels pour nous deux.

Malgré cette somme qui correspond à 2 SMIC, nous sommes locataires 700 € de loyer, 300 € d’impôts ( revenus et locaux ), les assurances, l’EDF, etc…1400 € de charges incompressibles, ils nous reste 1100. € environ pour la santé, les achats d’alimentation, l’habillement, les vacances, les frais d’automobile ( XARA de 2001 240.000 KMS ), les cadeaux aux petits enfants ( 9 ) et tous les impondérables.

En 2010, mon épouse et moi avons payé en impôts sur le revenu 1399.00 €, en 2012 1552.00 € en 2013 2148..00 € soit une augmentation de 596 € dûe à la fiscalisation du bonus pour nos enfants.

Je trouve que cette nouvelle disposition est parfaitement injuste et en complète contradiction et résiliation du contrat passé avec les familles de 3 enfants et + qui ont été élevés par leur mère et leur père, ayant fait le choix à l’époque de cette disposition.

Je ne nie pas qu’il y ait une crise qui n’est pas du reste imputable aux ménages et aux Français qui comme nous, avons travaillé et réinjecté dans l’économie le produit de notre travail, mais depuis des années, nos gouvernements successifs nous ont fait croire à une économie illisible pour nous et très rentable pour certains initiés.

Les structures s’empilent dans la plus grande indifférence ( régionales-départementales-générales- préfectorales et communales ), l’argent entre par les portes et sort par les fenêtres, le clientélisme n’a pas de cesse, il n’y a qu’à lire les bulletins sur le net pour s’en convaincre, car, à la radio et à la télévision, pas un mot, pas de scandale.

Le nivellement par le bas, les salaires, les retraites, les allocations versées aux familles, sans contrôle, on laisse la fraude, à petite et grande échelle, les petits « débrouillards » et les trafiquants, les faussaires, les exilés de tout poil à leurs petites affaires pour préserver la paix sociale.

Je ne crois plus en la politique et dans les politiciens, pas un me semble en mesure de reprendre les comptes de La France en main, je doute de leur honnêteté et de leur intégrité, Le Général de Gaulle est mort et enterré, même si certains veulent encore se référencé de lui et de sa politique.

En 1968, les jeunes friqués criaient «  le fascisme ne passera pas », qu’ont-ils à crier aujourd’hui ? …

jeudi, 23 octobre 2014

Mini-taxes, mini-effets…

Le gouvernement se targue de supprimer 5 micro-taxes. Ce qui est proprement insignifiant dans notre océan de complexité fiscale. Et puis une micro-taxe ciblée sur ses usagers permet parfois d’épargner les autres contribuables…

Une des mesures phares de la loi de finances 2015 est… la suppression de cinq micro-taxes : sur les installations classées, sur les oléagineux, sur la valorisation de certains terrains ou immeubles (Grenelle II), sur les appareils automatiques et sur les fruits et légumes.

Remarquons tout d’abord la hauteur des ambitions budgétaires du gouvernement. A défaut de s’attaquer au déficit, on s’acharne sur quelques mini-taxes… On peut ensuite se demander si l’Etat sait ce qu’il veut puisque parmi ces cinq taxes amenées à disparaître, parce qu’inutiles, figure la taxe Grenelle II votée en… 2011 ! Mais l’essentiel n’est pas là. Car en y regardant de près, on s’aperçoit que la mesure consiste par exemple à supprimer « le 8 du I de l’article 266 sexies » du code des douanes, « le 8 de l’article 266 septies », l’article 564 sexies ou encore l’article 1 609 nonies F. Pour parler clair, on ne supprime pas l’article 266 quinquies en entier, ni le 564 septies et encore moins le 1 609 nonies A à E… Bref, on verse une goutte d’eau douce dans un océan de complexité fiscale et on attend le raz-de-marée… A ce rythme-là, l’attente risque d’être longue.

D’autant que tel le furet du bois joli, ce qui sort d’un côté, rentre par l’autre. En effet, si le même projet ne crée pas de nouvelle taxe, il augmente ou proroge la taxe sur les conventions d’assurances, le droit fixe d’appel, le droit fixe de procédure, la taxe sur les actes d’huissiers, la taxe « Euro 2016 » et la redevance audiovisuelle. Quant à la loi de finances précédente, elle augmentait la taxe sur les bureaux, la taxe sur les micro-logements, la taxe sur les cartes de séjour ainsi que celles sur les services de télévision et les DVD, allant même jusqu’à créer une « taxe sur la cession de titres d’un éditeur services de communication audiovisuelle ». Et ne parlons pas de la future taxe sur les camions de la mairie de Paris. Il n’est donc pas certain que l’initiative, au demeurant indigente, de suppression de quelques malheureuses mini-taxes soit d’un quelconque effet sur la complexité de notre fiscalité.

Et d’ailleurs, une petite taxe n’est pas forcément une mauvaise idée lorsqu’elle permet de faire payer une prestation par le seul utilisateur. Notamment, lorsque la taxe prend la forme d’une redevance. Il n’est en effet pas idiot de mettre à contribution les seuls usagers et non toute la collectivité, surtout lorsque la charge est clairement identifiée et estimée. L’inconvénient est qu’au lieu d’épargner la communauté des contribuables, la micro-fiscalité ne fait ici que s’ajouter à la fiscalité commune et ne crée donc aucune économie pour personne. Autrement dit, cibler les mini-taxes redondantes ou inutiles, c’est bien, mais la fiscalité ciblée aussi…

Le ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu a obtenu de sa majorité à l'Assemblée le rejet d'un amendement du député UDI Philippe Vigier rétablissant la journée de carence dans la fonction publique. Celle-ci avait été décidée en 2011 par François Fillon, alors Premier ministre, puis abrogée par les socialistes en 2013.

 

Les salariés du privé, eux, ont toujours trois jours de carence, c’est-à-dire de non-prise en charge par la Sécurité sociale, quand ils sont en arrêt-maladie. La mesure de François Fillon ne permettait donc même pas l’égalité public-privé en la matière. C’en était pourtant trop pour le PS.

Marylise Lebranchu dit « assumer totalement » cette décision, arguant de la prise en charge par les mutuelles des jours de carence pour les salariés du privé. Un rappel au ministre : les salariés du privé cotisent tous les mois pour leur propre couverture complémentaire, tandis que les fonctionnaires, eux, sont payés par tous les Français quand ils sont en arrêt-maladie.

La journée de carence décidée en 2011 avait permis de faire chuter significativement l’absentéisme dans la fonction publique, plus de deux fois plus élevé dans le public que dans le privé. Son abrogation l’an dernier, et son non-rétablissement cette année, vont donc conduire à la poursuite de l’absentéisme des fonctionnaires, un absentéisme qui a un coût pour les contribuables.

Ce coût a été estimé à 24 milliards d’euros par an.

Celui qui risque son argent et gagne, paye des impôts. C’est normal. Le problème est que celui qui risque son argent et le perd n’en profite même pas pour baisser les siens…

L’administration vient de publier une instruction censée régir le calcul des plus-values sur cession de titres. Il y est notamment prévu que puisque les plus-values bénéficient d’un abattement selon la durée de détention des titres (50 % après 2 ans et 65 % au bout de 8 ans), les moins-values éventuelles réalisées sur des titres détenus sur cette même période ne sont pour leur part déductibles que dans les mêmes proportions.

Voici une preuve de plus que le risque n’est décidément pas récompensé en France. En effet, alors que la plus-value mobilière réalisée sur une année est intégrée dans le revenu global et imposable comme tel, la moins-value qui sera constatée par exemple l’année suivante ne sera pas déductible du revenu mais seulement reportable pour être déduite d’une éventuelle plus-value des années ultérieures… Bref, celui qui risque et gagne est sûr d’être imposé et celui qui risque et perd n’est même pas sûr de pouvoir déduire !

Et il déduira d’autant moins qu’avec la nouvelle doctrine de l’administration, plus il conserve ses titres et moins la déduction est importante puisque, au bout de 8 ans, seuls 35 % de la moins-value est déductible… Il est pour le moins paradoxal de punir un épargnant qui conserve ses titres malgré les aléas boursier, en lui supprimant la déduction totale si le cours ne remonte finalement pas. Avec ce système farfelu, l’épargnant est en définitive incité à vendre dans les deux premières années les titres en moins-value, pour bénéficier de l’imputation totale sur une éventuelle plus-value ultérieure…

Le principe est tout aussi absurde en matière de plus-value immobilière : La plus-value est immédiatement imposable dès la vente de l’immeuble, alors que la moins-value n’est jamais déductible. Comme si la plus-value pouvait être qualifiée de revenu, sans que la moins-value symétrique puisse être qualifiée de perte de revenu ! L’administration est ainsi certaine de toujours taxer la plus-value (sauf abattement pour durée de détention), tandis que le contribuable est tout aussi certain de ne jamais déduire la moins-value. Si ce n’est pas de l’injustice fiscale, c’est à se demander ce qui peut l’être…

mercredi, 19 novembre 2014

Réflexion d’un lecteur sur l’ISF

L'article qui suit nous a été envoyé par Henrik Gunnarsson.

L’ISF (impôt sur la fortune) a été créé par les socialistes dans les années 80 dans l’intention de  "sanctionner" les gens qui possèdent un patrimoine immobilier et/ou bancaire. C’est un impôt punitif et confiscatoire. Le mot  "fortune" a été choisi pour stigmatiser, montrer du doigt les soi-disant "riches", alors que bon nombre des contribuables ISF ont des revenus moyens, voire modestes. Pour beaucoup d’ entre-eux, leur patrimoine est soit totalement, soit majoritairement de l’immobilier.

Cet impôt, s’il était honnête dans son intention, devrait être nommé ISP, impôt sur le patrimoine, et non impôt sur la fortune, car il s’ attaque uniquement au patrimoine, sans tenir compte des revenus. Que l’ on gagne 1 000 euros par mois ou 10 000 euros par mois, on paiera exactement le même impôt, à patrimoine égal.

Un certain nombre d’ assujettis à l’ISF sont obligés soit de puiser dans leur épargne pour payer cet impôt, soit de vendre un bien immobilier qu’ ils voulaient garder, car leurs revenus sont insuffisants. Une épargne, ce n’est pas fait pour payer un impôt, quel qu’il soit. Si l’on est contraint de taper dans son épargne pour payer son ISF, on est plus dans l’ impôt, mais dans le racket fiscal. Dans l’ISF, on paye 2 fois : une première fois sur les revenus de notre capital, et une seconde fois sur la détention de notre capital. C’ est la double peine.

Je paye moi-même cet impôt, mais j’ai la chance d’ avoir les revenus suffisants pour pouvoir le payer sans être obligé de taper dans mon capital bancaire, mais je pense à tous ceux qui n’ont pas cette chance.

La France est le seul grand pays d’ Europe à avoir un ISF. Il a été supprimé dans les quelques pays qui en avaient un, car il est stupide, injuste et contre-productif (il coûte bien plus à l’ état qu’ il ne lui rapporte, à cause de l’ exil fiscal des particuliers et des entreprises : 4,5 milliards de recette par an, mais entre 7 et 12 milliards de perte par an, en raison de l’ exil fiscal). Dans le cadre de la concurrence économique et fiscale en Europe, la France est gravement pénalisée par l’ISF. Selon l’ IFRAP, l’ISF est responsable de la destruction d’ environ 100.000 emplois par an en France.

Un impôt juste est un impôt qui s’ appuie uniquement sur les revenus. Les "droits de succession et de donation" sont d’ ailleurs, dans leur principe, aussi scandaleux et injustes que l’ISF, car il s’agit d’ une confiscation, d’une spoliation d’ esprit socialiste et marxiste.

Pour qu’ il existe des "paradis fiscaux", il faut qu’ il existe des enfers fiscaux. La France est le numéro 1 mondial des enfers fiscaux.

Le problème, c’est que les socialistes raisonnent de manière idéologique, pas de manière pragmatique. Ils savent que l’ISF est un impôt stupide et contre-productif, mais ils détestent les  "riches" et savent que leur démagogie leur a permis de gagner les élections en 2012. Chirac avait supprimé l’ISF en 86 ( comme 1er ministre ) et avait perdu l’élection présidentielle en 88. Il était persuadé que c’était à cause de l’ISF qu’ il avait été battu.

Rocard a rétabli l’ISF en 88 et Chirac l’a conservé lorsqu’il est devenu président en 95. Il n’y a jamais touché durant toute sa mandature, de 1995 à 2007. La fausse droite, de Chirac à Sarkozy, a toujours conservé l’ ISF, étant persuadée que supprimer l’ISF lui ferait perdre les élections et perdre le pouvoir.

Faire une politique…de gauche pour ne pas perdre le pouvoir. Voilà la logique de la droite française, la droite la plus bête du monde.

S'estimant "rackettée sans cesse par l'État", une jeune femme de Haute-Savoie a décidé de signifier son mécontentement par un moyen de paiement original.

 

Plus de deux heures pour tout recompter… mais le fisc a bien été obligé d’accepter ce moyen de paiement ! Pour payer ses impôts sur le revenu, Audrey aurait bien voulu pouvoir échelonner ses impôts mais après que sa demande a été refusée, elle a préféré régler la somme, 1 107 euros, en liquide.

Problème : depuis le 1er janvier 2014, le plafond du paiement en espèces a été abaissé à… 300 euros ! La jeune femme a donc pris l’initiative de payer ses impôts en plusieurs fois : trois fois 300 euros en billets, mais surtout 207 euros en pièces de 1, 2 et 5 centimes soit 30 kg de monnaie !

Dans une lettre ouverte à François Hollande, Audrey précise qu’elle « proteste contre les hausses des impôts et des taxes ». Léger « détail » à noter : si la jeune contribuable a souhaité faire « un buzz rigolo » pour signifier son ras-le-bol fiscal, elle a tout de même dû vendre sa voiture pour payer ses impôts en temps et en heure… et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres de cette pression fiscale qui est véritablement devenue aberrante !

Protester contre le trop d’impôts, dû à l’excès de dépenses publiques, avec ces méthodes est absolument légal ! N’hésitez pas à faire de même et nous envoyer vos photos ou vidéos (contact[at]contribuables.org) pour que nous les diffusions. STOP au racket fiscal !