Fonctionnaires au service de Brigitte Macron, piscine au fort de Brégançon, nouvelle vaisselle et nouvelle décoration à l’Élysée. Jupiter et Madame aiment se mettre à l’aise.
L’épouse du président de la République, qui ne bénéficie pourtant d’aucun statut légal – le terme de Première dame est une invention journalistique – a des fonctionnaires à son service.
Alors qu’Emmanuel Macron avait établi une charte de transparence pour encadrer les activités de son épouse,
il a été difficile à la Cour des comptes d’évaluer en 2018 le coût total des activités publiques de Brigitte Macron ; une partie de ce budget étant incluse dans le budget général de l’Élysée.
Pour autant, l’épouse du président de la République dispose de deux conseillers de son époux spécialement mis à sa disposition et d’un secrétariat pris sur l’effectif de la présidence. Et ce pour un budget de 440 000 euros, sans les frais de sécurité.
Et au nom de la modernisation de l’Élysée, tant voulue par Brigitte Macron, la vaisselle du palais présidentiel sera entièrement renouvelée pour un budget qui oscillerait entre 290 000 et 500 000 euros.
En effet, il a été passé commande auprès de la Manufacture de Sèvres d’une vaisselle de prestige « Bleu Élysée », livrable sur trois ans, composée de 1 200 pièces, 900 assiettes de présentation et 300 assiettes à pain.
De même, la décoration de nombreuses salles publiques de l’Élysée s’est vue « modernisée » : 600 000 euros prévus pour rénover la salle des fêtes dont 300 000 euros pour la seule moquette.
Autre dépense du couple présidentiel qui a défrayé la chronique : une piscine (hors sol en bois, de 10 mètres par 4) au fort de Brégançon pour un montant de 34 000 euros.
Les données de cette infographie sur les dépenses de l'Élysée en 2017 sont relatives aux deux présidences Hollande et Macron
(Article extrait du Livre noir des gaspillages 2019)
Une première en Europe. Ce dispositif a coûté 83 000 euros, dont 22 500 euros financés par Saint-Malo agglomération et 29 050 euros de subvention de l’État.
Problème, le feu ne fonctionne pas correctement en hiver, par manque de soleil…
Du coup, et comme on ne manque pas d’air dans la contrée, l’installation a été complétée par une éolienne de 24 volts pour une facture de 7 680 euros TTC.
La prestation comprend le support d’éolienne, son câblage et un raccordement aux batteries stationnaires.
Coût total de l’opération : plus de 90 680 euros. De quoi voir rouge…
Si le barème actuel d’indemnisation des élus est calculé en fonction de la population de chaque région (voir Combien gagnent les conseillers régionaux ?), la future fusion des régions devrait entraîner une hausse des indemnités des élus.
Ainsi, les élus des futures régions Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Normandie ou encore Bourgogne-Franche-Comté verraient leurs indemnités passer de 1900 euros à 2280 euros bruts par mois.
Le découpage de régions proposé par le rapporteur PS Carlos Da Silva prévoit la création de 14 régions en France (dont la Corse), contre 22 actuellement. Mais plusieurs de ces nouvelles régions compteraient alors plus de 3 millions d’habitants. Ainsi, les élus des futures régions Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, Normandie ou encore Bourgogne-Franche-Comté verraient leurs indemnités passer de 1900 euros à 2280 euros bruts par mois.
Carlos Da Silva propose d’instaurer un plafond de 150 conseillers maximum par région, ce qui permettrait de limiter le coût de la hausse des indemnités des élus, voire même d’effectuer des économies dans certaines régions, comme en Ile-de-France (où l’on compte 209 élus actuellement) ou dans la future région Rhône-Alpes-Auvergne (qui compterait normalement 204 élus).
Au total, la hausse des indemnités des élus engendrée par la réforme territoriale et la fusion des régions devrait coûter 34 millions d’euros sur un mandat de 6 ans. ( voir aussi Quelles économies avec la réforme territoriale ?)
source: lejdd.fr
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Le maire d’Orléans, Olivier Carré, ne cache pas son goût pour l’horticulture. Et comme toute passion se vit aux dépens de ceux qui en pâtissent, ce sont les contribuables orléanais qui ont sorti 110 000 euros de leur poche pour voir pousser des fleurs le long du Pont Maréchal-Joffre qui traverse la Loire.
Des pétunias aux géraniums, en passant par la sauge et l’orge, ce sont ainsi plus de 10 000 plantes de 90 cm qui habillent désormais la rambarde du pont sur 750 m.
Olivier Carré est un homme qui a le sens des chiffres ; on se rappelle qu’il avait multiplié par quatre le montant de son indemnité de maire quand la loi du non-cumul des mandats avait mis un terme à ses nombreuses années de députation.
C’est la troisième fois depuis 2002 que le pont est fleuri. Cette onéreuse décoration florale ne restera en place que quatre mois et demi (jusqu’à la mi-octobre 2018), soit un prix de revient de 797 euros la journée. Un véritable gaspillage !
Des fleurs de luxe, pour une commune endettée à hauteur de 109 millions d’euros en 2016 (478 millions d’endettement pour la métropole en 2017), soit 915 euros par habitant..
Merci à Jean-Marc Papin, contribuable orléanais, pour nous avoir transmis cette information. Voici son message :
« Je me permets de vous signaler une dépense somptueuse du maire d’Orléans qui dépense plus de 100 000 € pour fleurir un pont traversant la Loire. Alors que de plus en plus de personnes sont paupérisées et que nous sommes soi-disant en crise. Les contribuables que nous sommes sont endettés avec un système démocratique qui donne plein pouvoir aux élus qui pour leur réélection se creusent les méninges pour faire des dépenses inconsidérées. C’est tout simplement indécent alors que de nombreux Orléanais sont de plus en plus pauvres. Un contribuable qui en a marre de payer pour des élus irresponsables et qui ne savent que dépenser toujours plus… Un contribuable qui est très en colère et indigné par autant d’irresponsabilité ».
Photo : Le pont Maréchal-Joffre avant son fleurissement.
Voici les montants des indemnités des conseillers régionaux:
– Les indemnités d’un conseiller régional d’une région de plus de 3 millions d’habitants s’élèvent à 2 660 euros bruts par mois.
Les conseillers régionaux d’Ile-de-France, d’Aquitaine, de Bretagne, du Nord-Pas-de-Calais, des Pays-de-la-Loire, de PACA et de Rhône-Alpes touchent ainsi des indemnités de 2 660 euros bruts mensuels.
– Les indemnités d’un conseiller régional d’une région de 2 à 3 millions d’habitants s’élèvent à 2 280 euros bruts par mois.
Les conseillers régionaux du Centre, de Languedoc-Roussillon, de Lorraine et de Midi-Pyrénées touchent ainsi des indemnités de 2 280 euros bruts mensuels.
– Les indemnités d’un conseiller régional d’une région de 1 à 2 millions d’habitants s’élèvent à 1 900 euros bruts par mois.
Les conseillers régionaux d’Alsace, d’Auvergne, de Basse-Normandie, de Bourgogne, de Champagne-Ardenne, de Franche-Comté, de Haute-Normandie, de Picardie et de Poitou-Charentes touchent ainsi des indemnités de 1 900 euros bruts mensuels.
– Les indemnités d’un conseiller régional d’une région de moins d’1 million d’habitants s’élèvent à 1 520 euros bruts par mois.
Les conseillers régionaux de Corse et de Lorraine touchent ainsi des indemnités de 1 520 euros bruts mensuels.
source: lejdd.fr
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
D’après le gouvernement, la réforme territoriale, « grand chantier de la fin du quinquennat », doit d’abord clarifier une organisation administrative à laquelle les Français ne comprennent rien, renforcer la compétitivité de grandes régions et simplifier la vie des entreprises. Les économies budgétaires ne seront – peut-être ! – au rendez-vous que dans 5 ou 10 ans, au mieux, « quand la réforme aura été menée à bien ».
Mais alors combien d’économies réalisera-t-on au final avec cette réforme territoriale ? « Entre 12 et 25 milliards d’euros » grâce à la rationalisation des différents niveaux d’intervention, a assuré, volontariste, André Vallini, en appliquant les ratios des cost killers du privé. » 10 milliards d’économies dans 5 ans « , a préféré tempéré François Hollande… Soit 5% seulement des 230 milliards de dépenses publiques engagées, chaque année, par les collectivités locales.
Ce chiffrage flou peut laisser sceptique. « On ne va pas économiser un sou avec système-là », grince le député UMP Henri Guaino. Selon l’agence de notation Moody’s, les mesures envisagées par le gouvernement « ne font que redistribuer les coûts vers d’autres organes de l’Etat […] Sans de sérieuses réductions de la masse salariale, nous ne pensons pas que les économies seront substantielles ».
Mais cette économie potentielle d’une dizaine de millions d’euros risque d’être compensée par des augmentations des élus des futures grandes régions.
En cause: les écarts de régimes indemnitaires des collectivités. En regroupant les personnels à effectif constant, le législateur risque d’abord d’alourdir la masse salariale. Certes, le nombre d’élus régionaux est désormais plafonné à 150 et devrait donc mécaniquement diminuer de 8 à 10%. Mais cette économie potentielle d’une dizaine de millions d’euros risque d’être compensée par des augmentations des élus des futures grandes régions. Calculée en fonction de la taille de la collectivité, l’indemnité des conseillers atteint 2661 euros brut mensuels dans les régions de plus de 3 millions d’habitants. Encore raté !
« Il y aura aussi des dépenses de communication supplémentaires pour installer les nouvelles régions, refaire tous les documents et la signalétique », anticipe le député socialiste René Dosière, spécialiste de la chasse au gaspillage. Alors, pour les économies, on attendra…
source: le Nouvel Observateur
A lire sur le même sujet
Réforme des collectivités : les 3 propositions de Contribuables Associés
Alain Dumait, fondateur de Contribuables Associés, présente trois propositions qui s’imposent si l’on souhaite véritablement réformer les collectivités.
Une vraie refonte des régions passe par la refonte du statut du fonctionnaire !
Eudes Baufreton, Délégué général de Contribuables Associés, explique pourquoi la réforme territoriale ne sera bonne que si elle est assortie d’économies réelles. Et si on se penchait sur le statut des fonctionnaires ? Voilà le genre de réformes dont nous avons besoin !
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Le gouvernement veut donc réformer le mille-feuilles administratif. Il dit vouloir supprimer les conseils généraux et réduire de 22 à 11 le nombre des régions. Pourquoi pas ? Chiche ! Mais la question principale et urgente n’est pas là.
Elle est dans les règles – ou leur absence… – qui président à l’élaboration des budgets de toutes les collectivités locales !
Car simplifier le mille-feuilles c’est bien (peut-être..) ; le rendre lisible et démocratique, et surtout économe de l’argent des Français, c’est autre chose !
Contribuables Associés avance trois propositions, d’application immédiate, vraiment porteuses d’économies, pour des montants de plusieurs dizaines de milliards d’euros par an !
Il faudrait spécialiser les impôts locaux en attribuant un impôt local par type de collectivité, cet impôt devant constituer la source principale de revenus des collectivités.
Et, parallèlement, mettre fin à la compétence générale des collectivités, qui les autorise à intervenir dans des domaines qui ne sont pas de leur compétence spécifique.
Leurs compétences doivent donc être limitativement déterminées par la loi. Il faut en finir avec les subventions accordées tous azimuts. Par exemple aux syndicats et aux fausses associations (sans sociétaires…).
Plusieurs pays développés, comme la Suisse, les Etats-Unis, l’Allemagne et l’Italie, ont adopté cette procédure d’élaboration des lois et des décisions publiques. L’expérience montre que dans les régions où elle a été adoptée, les dépenses publiques sont mieux contrôlées, en baisse de 30 % en moyenne sur les régions qui ne l’adoptent pas.
Les collectivités locales peuvent être demain le lieu privilégié de cette démocratie locale.
Contribuables Associés propose de réserver aux agents de l’Etat en charge de fonctions régaliennes le statut de fonctionnaires. Pourquoi ne pas commencer, en douceur, en embauchant les nouveaux agents des collectivités territoriales sous un contrat de droit privé ?
– que la suppression des conseils généraux (?) ou du regroupement des régions (?) fasse l’objet de consultations référendaires, organisées au niveau des collectivités existantes, avec des évaluations précises, établies par des organismes indépendants, sur les économies attendues, en termes financiers et en emplois publics.
Car, jusqu’à présent, toutes les reformes administratives mises en oeuvre ont été plutôt couteuses qu’économes du point de vue des prélèvements opérés sur les contribuables !
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Eudes Baufreton est interrogé par l'Est Républicain.
L’Est Républicain : Eudes Baufreton, vous êtes délégué général du mouvement Contribuables Associés. Un projet équitable sur des économies d’échelle entre les collectivités territoriales, vous y êtes évidemment favorable par définition…
« Oui à condition, effectivement, que cela se traduise par de réelles économies. Or, ce projet ne dit pas quoi, ni comment. On est très dubitatif car il est flou, très flou. Que sera-t-il prévu ? Vendre les bâtiments existant ? En créer un autre qui accueillera l’ensemble des services ? Il manque tellement de clarté qu’il peut même avoir l’effet contraire s’il se traduit par une nouvelle collectivité qui engloberait les autres. »
Les principales charges reposent sur le personnel…
« C’est la raison pour laquelle notre mouvement réclame une refonte du statut du fonctionnaire en le limitant aux Fonctions régaliennes de sécurité, de Justice, de police. Nous considérons que la Fonction publique doit pouvoir être ajustée en fonction des besoins, comme c’est le cas dans toute entreprise privée. C’est le problème de notre administration française. Elle est incapable de s’adapter aux réalités. Car si l’on crée une nouvelle entité territoriale, cela ne change pas la donne : que fait-on des autres fonctionnaires des régions ? Il faudra les recaser. »
Source : Journal L’Est Républicain et Vosges Matin, éditions du 3 juin 2014.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Alors que l’UMP explose sous nos yeux avec l’affaire Bygmalion, dernier scandale en date d’une incessante série d'affaires politiques, nul ne peut plus ignorer cette triste réalité : les partis politiques sont de juteuses et souvent douteuses machines à fric.
Grassement subventionnés avec l’argent du contribuable, les grands partis de pouvoir devraient d’abord se regarder eux-mêmes avant d’asséner leurs discours moralisateurs : que dire de leur façon de gérer l’argent de leur propre parti ! Entre magouilles, copinage et corruption, c’en est trop !
Les Français, conscients de ce problème, se déclarent massivement opposés au financement public des partis politiques. D’autant que les électeurs se reconnaissent de moins en moins dans ces structures, qui bénéficient pourtant de toujours plus d’argent public.
Procurez-vous en ligne ce numéro des Enquêtes
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Contribuables Associés a rencontré le député Nicolas Dupont-Aignan le 1er juillet 2014 à l'Assemblée nationale
Contribuables Associés a répondu à l’invitation de Nicolas Dupont-Aignan pour la conférence de presse qu’il a tenue à l’Assemblée nationale le 1er juillet 2014. Il y a présenté les propositions de son parti Debout la République ! sous forme d’un « manifeste pour une démocratie irréprochable ».
Le député de l’Essonne a également présenté la proposition de loi qu’il défend, visant « à moraliser le financement public des partis politiques et rénover la démocratie française ».
« Alors que les “affaires” se multiplient ad nauseam, mettant en cause pêle-mêle anciens candidats à l’élection présidentielle, ministres en exercice, chefs de partis, trublions du business, caciques et entourages, j’ai voulu que Debout la République prenne toute sa part à l’urgentissime débat sur la moralisation de la vie publique.
Oui, il est possible d’en finir avec le « tous pourris », de conjurer cette prétendue malédiction française qui n’est en réalité rien d’autre que la faillite d’une certaine classe politique, adepte du « pas vu pas pris, pris… pas pendu quand même ! ». Une prétendue malédiction qui jette injustement le discrédit sur les élus honnêtes, de loin les plus nombreux, et fait monter inexorablement l’abstention. »
Lire la suite sur le blog de M. Dupont-Aignan.
Des propositions pour une démocratie irréprochable
Parmi les propositions de M. Dupont-Aignan :
– plafonnement du budget de la campagne présidentielle à 10 millions d’euros
– temps d’antenne réservé au débat politique à la radio et à la télévision
– responsabilité personnelle des candidats sur l’argent engagé
– tirage au sort de citoyens-censeurs qui assisteront le Conseil constitutionnel dans le suivi de la campagne présidentielle.
Les dépassements, les irrégularités, les fausses facturations, les détournements d’argent public suspectés à l’occasion de la dernière élection présidentielle et qui devraient en toute justice être sanctionnés par l’inéligibilité des coupables, appellent à l’évidence des mesures drastiques de moralisation de la vie publique.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !