Contribuables Associés

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Le toit du futur Forum des Halles (photo) coûtera 236 millions d’euros aux contribuables parisiens. Cette somme n'est qu'une partie d'un gaspillage à 1 milliard d’euros.

 

La rénovation des Halles ne coûtera « pas un centime » aux Parisiens, avait déclaré Bertrand Delanoë en 2003. Le toit du futur Forum des Halles de Paris, appelé « Canopée », devrait coûter 236 millions d’euros aux contribuables de la capitale.

Le groupe Vinci, choisi cet automne pour réaliser les travaux, a décroché une rallonge de 40 millions d'euros sur le budget d’origine. La raison, les piliers sur lesquels le toit devra être installé ne sont pas assez solides. Et pour des raisons techniques, la structure a dû être rehaussée de 2,5 mètres.

Un toit qui ne protège pas toujours de la pluie…

Le concepteur du toit, l’architecte Patrick Berger, aurait, selon le journal Capital, « exigé un supplément d’honoraire » de 5,5 millions d’euros. Le procédé est totalement illégal.

A cela s’ajoutent 5 millions d’euros pour l’expropriation et le dédommagement des commerçants. La mairie de Paris déclare qu’il faudra sûrement donner encore plus…

Comble de l’ironie, ce toit ne protégera pas de la pluie par grand vent. Les services de sécurité ont demandé à ce qu’il y ait des aérations en cas d’incendie.

Pour la reconstruction des Halles, la mairie a eu besoin de l’accord d’Unibail qui détient un bail à construction jusqu’en 2055. Bertrand Delanoë avait négocié avec cette société, la pleine propriété du site, entièrement financé par les contribuables.

Unibail a donc payé 258 millions d’euros, mais la mairie lui a rétrocédé 76 millions d’euros pour le rachat du bail. Le prix de revient, pour Unibail, s’établit donc à 182 millions d’euros, soit à peine le cinquième de sa valeur réelle. A la fin des travaux, Unibail deviendra propriétaire du Forum, reconstruit avec l’argent du contribuable… Ce projet a été bâti en dépit de tout bon sens et contre l’avis des associations.

Une gestion plus que discutable

Depuis 10 ans, avec 35% de hausse d’impôt, Bertrand Delanoë a multiplié la dette parisienne par trois. Quand le maire socialiste est arrivé en fonction, la dette était de 1 milliard d’euros, elle est maintenant de 2,7 milliards d’euros … Cherchez l’erreur !

Source : Capital

Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !

Charles Beigbeder (photo) propose 10 solutions simples et évidentes pour aller de l’avant dans son ouvrage “Puisque c'est impossible, faisons-le”.

 

Dans son ouvrage « Puisque c’est impossible, faisons-le », Charles Beigbeder (candidat UMP aux législatives 2012 dans le12e arrondissement de Paris), dénonce l’inaction des différents gouvernements et propose 10 solutions simples et évidentes pour aller de l’avant.

La refondation de l’Etat providence est, pour lui, une priorité.

1) Convocation de véritables Etats généraux de l’intervention étatique

Pour commencer, l’auteur préconise l’organisation d’unaudit de l’Etat, en faisant appel à des intervenants extérieurs, comme pour une entreprise. Pour rétablir les comptes publics, il faudra100 milliards d’euros. Pour cela, il prévoit un programme d’économies de80 milliards d’euroset une hausse de la croissance et des recettes. Pour compléter, Charles Beigbeder estime qu’un plan deprivatisationspourrait rapporter70 milliards d’euros.

La récente révision générale des politiques publiques n’est pas assez efficace, selon lui. Pour accélérer le mouvement, « les régions doivent devenir plus perméables les unes aux autres, sans perdre leur spécificité ».

L’Etat doit-il intervenir dans tous les domaines ? « L’Etat doit-il rendre ce service ? Quel est l’objectif poursuivi ? Les objectifs sont-ils atteints (et au meilleur coût) ? », s’interroge-t-il. Pour chaque politique, desévaluateurs privés et publics seront mis à contribution.

2) L’établissement d’une véritable règle budgétaire (règle d’or)

Pour l’économiste  Jacques Delpla, cette mesure doit figurer dans la constitution afin de mieux contraindre l’Etat.

La réduction de la dette devra passer par l’instauration d’un taux unique entre le secteur hospitalier public et privé.Charles Beigbeder estime les économies réalisables de l’ordre de7 à 12 milliards d’eurosd’économies par an. L’alignement sur le système allemand de remboursement des soins permettrait d’économiser 23,7 milliards d’euros par an.

En matière de financement desretraites, un alignement avec le voisin d’outre Rhin permettrait d’économiser64 milliards d’eurospar an. Il faudrait pour celacumuler système par capitalisation et système par répartition.

Dans l’éducation, le nombre d’élèves a baissé mais le nombre de professeurs a augmenté. Si on se référait au système allemand, il y aurait8 milliards d’eurosd’économies à réaliser.

Pour baisser le taux de chômage, il faut réduire lapolitique de l’emploi(80 milliards d’euros par an en France). Réduire les allocations chômage inciterait davantage à trouver un emploi, selon l’auteur.

Enfin, pour Charles Beigbeder, lesfonctionnairessont trop nombreux. Rapporté à la population active, il y a44%de fonctionnaires en plus en France qu’en Allemagne. Ce surcoût représente30 milliards d’eurospar an.

3) L’instauration d’une « flat tax »

La fameuse flat tax « a déjà été adoptée dans plus de dix pays européens avec des résultats étonnants », déclare l’auteur. Tous les contribuables paieraient un pourcentage fixe de leurs revenus(prélevé à la source) pour financer les charges sociales. L’instauration de cette taxe entrainera lasuppression de la CSG-CRDS. De manière générale,« laprogressivité de l’impôt est une philosophie à remettre en cause », explique-t-il.

Selon l’économiste  Christian Saint-Etienne, la flat tax devrait être de11% pour que l’Etat perçoive les mêmes recettes.

Dans le même temps, l’ISF devra être supprimé. Charles Beigbeder dénonce égalementle non-sens de la fiscalité des successions.

4) Augmenter la TVA pour financer la protection sociale

En contrepartie d’une augmentation de la TVA, les cotisations sociales, salariales et patronales seraient baissées.

Tout revenu (même épargné) est voué à être consommé et est donc toujours soumis intégralement à la TVA. Ainsi pour Charles Beigbeder,tous les consommateurs financeront la protection sociale.

5) Instauration d’un ticket santé variable selon les revenus

Les malades devront participer au financement de leurs soins de santé. L’Etat garantirait le remboursement intégral des dépenses maladies au-delà d’un certain pourcentage du revenu.

6) Mise en place d’un nouveau contrat de travail : flex sécurité

Il faut arrêter de considérer« l’emploi à vie »comme un fait accompli. L’employeur doit considérer l’employé comme un entrepreneur à travers un contrat de fourniture de services.La cessation de contrat sera plus facile. En contrepartie, les allocations d’« intercontrat » serontsupérieures et plus durables.

7)Instauration d’un prélèvement unique (entre 15 et 20%) basé sur le bénéfice

Si l’on applique un prélèvement unique, « toutes les autres taxes que subissent les entreprises devront être supprimées » déclare Charles Beigbeder. Il en sera de même pour les multiples niches. Dans un rapport de 2011, l’inspection des finances estime à53 milliards d’eurosle coût des niches inefficaces.

8) Remettre en cause le collège unique

Lerythme scolaire français est inadaptéaux enfants. Charles Beigbeder préconise le retour à 4 jours et demi de cours. Nous avons besoin d’une école primaire qui apprenne àlire, compter et écrire. Il faut impérativement réaffirmer la hiérarchie entre maître et élève. Pour l’auteur, le rythme scolaire allemand est plus adéquat : école le matin, activités physiques l’après-midi. Il faudrait égalementassouplir la carte scolaire et supprimer les options inutiles.

9) Réinstaurer l’uniforme dans tous les établissements publics

L’uniforme donne de bons résultats sur l’ambiance entre élèves et surl’économie des ménages. Charles Beigbeder dénonce latyrannie des marques. La non-mixitédevra être envisagée, dans certains quartiers et pour certains domaines d’apprentissage.

10) Université : augmenter les droits d’inscription et instituer une sélection à l’entrée

Pour l’auteur,le lycée prépare mal à l’enseignement supérieur. Pour preuve, 70% des étudiants en première année de droit doivent se réorienter.

Pour leurs financements, les universités devront trouver d’autres sources. L’auteur évoque les partenariats avec des entreprises. Mais l’indépendance de l’enseignement doit rester totale.

Enfin, Charles Beigbeder préconise uneaugmentation massive des droits d’inscription.Dans le même temps, les étudiants financeront une partie de leur formation.

Pierre Bergerault

Charles Beigbeder, « Puisque c’est impossible, faisons-le, 10 idées simples pour réformer une France pas si compliquée », éditions Jean-Claude Lattès, 8 euros.

Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !

François Hollande déclarait en 1989 : « Si je n’étais plus député, je redeviendrais conseiller référendaire à la Cour des comptes. »

 

« Si je n’étais plus député, je redeviendrais conseiller référendaire à la Cour des comptes. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que si je ne faisais absolument rien à la Cour des comptes, je continuerais à gagner 15 000 francs par mois (2 287 euros), 25 000 si je faisais des rapports (3 811 euros), mais sans forcément en faire énormément.

Je pourrais doser mon travail, rester chez moi quand je suis fatigué, aller à la Cour des comptes dans mon bureau pour passer des coups de téléphone… Bref, je serais totalement libre ! Je serais un vrai privilégié comme je l’étais avant d’être élu député ».

François Hollande, député de la Corrèze, le 05 janvier 1989 sur Antenne 2, dans une émission d’« Édition spéciale  » consacrée aux privilèges.

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Valérie Pécresse, ministre du Budget (photo), a reçu Alain Mathieu, président de Contribuables Associés, le 3 mai 2012, dans le cadre de la remise des 17 253 pétitions pour la lutte contre la fraude aux allocations sociales.

 

Alain Mathieu, président de Contribuables Associés, a été reçu le 3 mai 2012, par Valérie Pécresse, ministre du Budget.

Précédemment, le 4 avril 2012, Benoîte Taffin et Alain Mathieu avaient remis au cabinet de Valérie Pécresse, les 17 253 pétitions signées par les membres de Contribuables Associés, pour la lutte contre la fraude aux allocations sociales. Ils avaient été reçus par Olivier Chemla (conseiller pour les comptes sociaux) et Jean-François Rubler (conseiller pour les douanes).

Une discussion approfondie sur les propositions de CA a été menée à cette occasion.

Les deux conseillers ont souligné que le gouvernement a entrepris de renforcer sensiblement la lutte contre cette fraude : création en 2008 d’une Délégation nationale de lutte contre la fraude(DNLF) et de comités départementaux de lutte contre la fraude(CODAF) rassemblant les administrations et organismes sociaux intéressés, publication de nombreux textes, lois et décrets, concernant par exemple la levée du secret professionnel, l’amélioration des échanges de données, le renforcement du contrôle des arrêts de travail, le renforcement des sanctions en matière de travail dissimulé.

Des croisements de fichiers ont également été engagés, notamment avec les impôts afin de contrôler diverses prestations.

A la suite d’un amendement parlementaire à la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012, le Répertoire national commun de la protection sociale, décidé par une loi de 2006 et lancé depuis quelques semaines, contiendra avant la fin de l’année 2012, des informations sur les montants des allocations en espèce versées aux bénéficiaires (allocations-logement, pensions de retraite).

En revanche, il n’est pas prévu qu’y figurent les allocations versées par les collectivités locales, ni les avantages représentés par les loyers HLM, ni les allocations dépendant des services des impôts (prime pour l’emploi, exonérations de taxe d’habitation, redevance audiovisuelle, etc.), ni les avantages fournis par des entreprises (réductions de factures d’électricité, de gaz, d’eau, etc.).

Il n’est pas prévu pour le moment de modification à la loi sur la CNIL, bien que le représentant de cette dernière ait indiqué à la Commission d’enquête parlementaire sur la fraude sociale qu’il serait « judicieux de remettre les textes à plat ».

Les conseillers de Valérie Pécresse ont pris acte de la pétition qui souligne ainsi les efforts entrepris depuis cinq ans en matière de lutte contre les fraudes sociales.

Ils ont demandé aux représentants de CA des informations complémentaires sur deux sujets :

– le rôle de sociétés privées au Royaume-Uni sur le contrôle des fraudes sociales.

– L’application des lois françaises sur l’obligation alimentaire familiale (article 205 du Code civil et articles L 132 6 et 7 du code de l’action sociale). Le texte de la question écrite adressé à ce sujet le 23/8/2011 au ministre de la justice par le député Jean-Paul Garraud leur sera adressé.

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Le déficit budgétaire de la France recule de 4,2 milliards d’euros au 31 mars 2012, par rapport au 31 mars 2011.

 

Le déficit budgétaire de l’Etat, en 2012, a reculé de 4,2 milliards d’euros à 29,4 milliards d’euros contre 33,6 milliards d’euros, en 2011. Selon Valérie Pécresse, ministre du budget, ces économies proviennent du produit exceptionnel de l’attribution des fréquences de la téléphonie mobile 4G, a annoncé le 10 mai le ministère du Budget.

Au 31 mars 2012, les dépenses s’établissent à 87,2 milliards d’euros contre 82,3 milliards d’euros un an plus tôt. En matière de recettes, celles-ci sont de 68,2 milliards d’euros au 31 mars 2012 contre 65,2 milliards d’euros au 31 mars 2011.

« La progression des dépenses est conforme à la prévision de la loi du 14 mars 2012 de finances rectificative pour 2012 », ajoute le ministère.

François Hollande a prévu de revenir à la limite européenne de 3% en 2017.

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En tant qu'ancien Président, Nicolas Sarkozy pourra bénéficier d'une indemnité et de nombreux avantages en nature.

 

Nicolas Sarkozy n’a pas fini de peser sur les finances de l’Etat. Une fois parti de l’Elysée, la charge financière d’un ancien Président peut être évaluée à 1,5 million d’euros par an, d’après les estimations du député René Dosière.

Nicolas Sarkozy touchera une indemnité de 6 000 euros brut par mois en tant qu’ancien Président.  A quoi il faut ajouter 11 500 euros nets par mois pour siéger au Conseil constitutionnel.

Nicolas Sarkozy pourra aussi bénéficier d’un appartement « meublé et équipé »Deux fonctionnaires de police assureront sa protection rapprochée. Une voiture de fonctiondeux chauffeurs et 7 collaborateurs seront à sa disposition (un chef de cabinet, deux assistants, un fonctionnaire des archives nationales et trois secrétaires).

L’ancien Président peut aussi voyager gratuitement, en classe affaire avec Air France et en première classe avec la SNCF.

A tout cela, il faut ajouter les retraites des autres fonctions que Nicolas Sarkozy a occupé dans sa carrière politique, comme celle de député : en moyenne 2 700 euros nets par mois

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Malgré une situation financière difficile, l'hôpital de Montceau-les-Mines a rémunéré un directeur adjoint à ne rien faire. Une perte sèche qui s'élève à plus de 281 000 euros.

 

Un directeur adjoint de l’hôpital de Montceau-les-Mines, a été payé 281 661 euros sur 4 ans à ne rien faire. Du 11 décembre 2000 au 31 août 2004, il a été placé en congé de longue durée. A l’issu de cette absence, il n’a pas pu reprendre son activité.

D’après la directrice du syndicat inter-hospitalier de Montceau-les-Mines, le retour de cette personne risquait d’entraîner « de graves conflits sociaux ». Jusqu’à son départ à la retraite le 6 septembre 2008, le directeur adjoint n’a jamais rejoint son établissement bien que considéré comme étant en poste.

Les 281 661 euros ont été entièrement supportés par l’hôpital qui, par ailleurs, connait une situation financière difficileAucune procédure administrative ou disciplinaire n’a été engagée à son encontre.

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lundi, 21 mai 2012

Oui à la croissance !

Pour créer de la croissance, Alain Mathieu, président de Contribuables Associés, renvoie François Hollande à la lecture du rapport Attali de 2007.

 

Pour obtenir la croissance qu’il recherche pour notre pays, François Hollande n’a pas besoin de tenter de renégocier avec Angela Merkel le traité européen. Il lui suffit de relire le rapport de la Commission pour la libération de la croissance française rédigé en 2007 par celui qui l’avait fait entrer à l’Elysée en 1981 et qui a voté pour lui récemment, Jacques Attali. Une partie importante de ses recommandations n’a pas été appliquée par les gouvernements Fillon. Il suffit de les appliquer maintenant, en particulier :

– Supprimer les lois Royer-Raffarin, qui freinent le développement des commerces et donc celui des emplois qui vont avec.

– Instaurer la liberté tarifaire dans le commerce

– Ouvrir les professions fermées, dans lesquelles des centaines de milliers d’emplois peuvent être créés : taxis, coiffeurs, vétérinaires, pharmaciens, notaires, huissiers, greffiers et autres professions juridiques

– Assouplir les seuils sociaux et instaurer une représentation unique du personnel dans les entreprises de moins de 250 personnes

– Rendre possible des accords majoritaires d’entreprise

– Créer un prélèvement libératoire d’impôts pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100.000 euros

– Créer des fonds de pension

– Permettre aux hôpitaux publics d’être gérés comme les hôpitaux privés

– Faire disparaître en dix ans l’échelon départemental

– Moduler la DGF (dotation de l’Etat aux collectivités locales) en fonction des résultats de celles-ci

– Permettre aux préfets de relever les COS (coefficients d’occupation des sols)

– Vendre une partie des HLM, supprimer les privilèges fiscaux des HLM et remplacer les aides au logement par des aides à la personne

– Faire évaluer tout agent public par son supérieur et par les usagers

– Réduire les dépenses publiques de 1 % du PIB par an

– Réduire à 20 le nombre des ministres

Si ces mesures ne suffisent pas, François Hollande pourra puiser dans le programme socialiste, publié par Martine Aubry, qui prévoit :

– la formation sera négociée avec les syndicats dans l’entreprise « au même titre que les grilles salariales, le temps de travail et les conditions de travail ».

– une « évolution du régime spécifique d’assurance-chômage pour les intermittents »

– de « nouvelles modalités d’application des 35 heures dans la fonction publique »

– une « refonte de la PPE (prime pour l’emploi) et du RSA »

Quand ce programme aura été mis en œuvre, François Hollande constatera que, comme le prévoyait son mentor Jacques Attali, la croissance française aura été « libérée ».

Alain Mathieu, président de Contribuables AssociésAlain Mathieu Contribuables Associes

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Contribuables Associés a été entendu au Sénat le 22 mai 2012, lors de la commission d'enquête sur l'évasion fiscale. Comment parler d'un sujet qui reste encore largement tabou...

 

Contribuables Associés a été auditionné, le 22 mai 2012, devant la commission d’enquête du Sénat sur l’évasion des capitaux et actifs hors de France. Le but de cette commission est d’évaluer les incidences fiscales de ce phénomène sur les caisses de l’Etat.

Julien Lamon, directeur des études de Contribuables Associés, était chargé de défendre nos arguments à partir de l’étude de Jean-Paul Gourévitch (étude qu’il a réactualisée en 2013), expert international en ressources humaines. Agnès Verdier-Molinié, vice-présidente de l’IFRAP était également présente.

Le premier constat révèle le manque criant de données fiables sur l’évasion des capitaux en général. Le nombre de Français quittant le territoire national est « en augmentation constante depuis 10 ans », assure Julien Lamon. Le chiffre de 1,3 millions de Français à l’étranger est « sous-estimé » selon Jean-Paul Gourévitch. Ils seraient en réalité, 2,39 millions (2007). Sur les 233 000 Français partant à l’étranger chaque année, 65 000 ne reviennent pas.

L’émigration (principalement à destination de la Belgique et de la Suisse) est étudiantefiscale et concerne surtout la main d’œuvre (plus de 50%). La moyenne des revenus nets annuels est de 48 000 euros pour un Français à l’étranger contre 24 600 euros pour un résident. Parmi les arguments qui poussent les Français à partir, on retrouve le manque d’avenir, le poids des taxes et le manque de motivation.

Chaque année le manque à gagner fiscal net pour l’Etat Français s’élève à 8 milliards d’euros. 

Pour Contribuables Associés, lutter efficacement contre l’émigration fiscale reviendrait à abolir l’ISF et supprimer les niches « corporatistes » en mettant fin à l’inflation réglementaire et à la créativité fiscale. Une fiscalité régionalisée permettrait à chaque entité administrative d’adapter l’impôt avec la réalité économique locale. Enfin, les Contribuables Associés militent pour l’impôt proportionnel et donc non progressif, appelé « flat tax » et pratiqué dans de nombreux pays européens de l’Est (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie…).

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A quoi servent les riches ? Les Contribuables Associés ont tenté de réponde à cette question en organisant un colloque le 23 mai 2012, à la Fédération française du bâtiment. 250 personnes ont répondu présent.

 

« A quoi servent les riches ». Le titre de l’ouvrage de Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, est un rien provocateur. C’est sur ce thème que les Contribuables Associés ont organisé un colloque à la Fédération française du bâtiment le 23 mai. Quatre intervenants se sont succédés à la tribune devant 250 personnes.

Le premier, Nicolas Lecaussin, directeur du développement à l’IREF, évoque une stigmatisation des riches, pris comme boucs émissaires. Mais d’abord, qu’est-ce qu’un riche ? Pour Jean-Luc Mélenchon, les bénéficiaires du SMIC sont riches. Pour François Hollande, le riche gagne 4 000 euros par mois.

En réalité, la richesse d’une personne varie en fonction du contexte géographique. Un riche de la Creuse ne sera pas riche à Paris… Nicolas Lecaussin observe que les riches sont moins riches qu’au XIXe siècle. D’autant que l’écart entre riches et pauvres s’est considérablement réduit au cours du siècle dernier.

Les riches ne sont plus les mêmes

Autrefois, les aristocrates et bourgeois de profession libérale étaient les riches. Aujourd’hui, ils sont entrepreneurs (80% en Angleterre), ils créent de l’emploi et donc des richesses, grâce à leurs investissements et leurs dons.

Il est une autre catégorie de riches auxquels personne ne pense. Il s’agit des riches de l’Etat : « les fonctionnaires qui s’enrichissent sur le dos du contribuable », dénonce Nicolas Lecaussin.

Pierre Bessard, directeur délégué de l’Institut Constant de Rebecque, a pris la suite de la conférence. Pour cet économiste suisse, il faut équilibrer la fiscalité avec les droits individuels. Le problème de l’évasion fiscale est souvent traité avec démagogie. Il observe que les riches, contraint par une fiscalité confiscatoire, ont tendance à « voter avec les pieds ». Même aux Etats-Unis, les riches rendent leur passeport et renoncent à leur nationalité à cause de la fiscalité.

L’allègement fiscal toujours absent du débat politique !

En matière fiscale, la démagogie est de rigueur en France. Tout allègement fiscal est toujours considéré comme « un cadeau aux riches », explique Pierre Bessard. Antoine Pinay, ministre des Finances sous la IVe République, avait déclaré que la Suisse avait sauvé l’épargne de trois générations de Français.

L’économiste suisse dénonce aussi la mainmise des fonctionnaires sur le droit. « L’Etat doit être au service des contribuables et pas l’inverse », a-t-il déclaré. Alexis de Tocqueville observait qu’il est dans la nature de tout gouvernement de vouloir agrandir continuellement sa sphère.

Pierre Bessard propose quelques solutions. La propriété doit être défendue. Les paradis fiscaux doivent jouer un rôle préventif et d’arbitrage. Enfin les impôts doivent être baissés.

« En Angleterre on aime les riches »

Victoria Curzon Price, administratrice à l’IREF et auteur de « En Angleterre on aime les riches », a pris la parole en troisième. Elle commence son intervention par saluer l’action du gouvernement Cameron qui « a les pieds sur terre », déclare-t-elle !

Pour elle, Gordon Brown, ancien Premier ministre britannique n’avait pas pris les mesures susceptibles de contrer la crise économique. La politique de relance par la consommation, la baisse de la TVA et le maintien du niveau des dépenses publiques ont aggravé la situation.

A contrario, David Cameron a augmenté la TVA de 15% à 20%, baissé l’impôt sur les sociétés de 28% à 24%. La « super tax » sur les ultra-riches à 55% a été ramenée à 45% et les dépenses publiques ont été comprimées. Le Premier ministre souhaite réduire le déficit anglais de 11% à 2% en sept ans.

Selon le Trésor britannique, une fiscalité lourde a de nombreux effets négatifs sur la population « riche » du pays. Ils risquent de moins travailler, de baisser les salaires de leurs employés, de prendre une retraite anticipée voir de quitter le pays…

La courbe de Laffer, validée par l’histoire

Enfin, Jean-Philippe Delsol, l’auteur de « A quoi servent les riches » (avec la participation de Nicolas Lecaussin, cité plus haut) a proposé quatre solutions pour remédier aux problèmes de l’exil fiscal.

La première consiste à baisser les dépenses de l’Etat. Elle représente aujourd’hui 56% du PIB français. Jean-Philippe Delsol remarque que 50% de français sont payés par l’argent public (fonctionnaires, chômeurs…). La règle d’or a permis à de nombreux pays de rétablir leurs comptes publics comme en Italie.

Deuxièmement, il faut baisser les impôts. La courbe de l’économiste Arthur Laffer, démontre qu’au-delà d’un certain seuil d’imposition, le produit fiscal baisse. De nombreux exemples dans l’histoire de France en atteste (1936, 1981). Jean-Philippe Delsol souligne le mot de l’économiste français, Barthélemy de Laffemas : « Les hauts taux tuent les totaux »…

En troisième place figure la suppression des 560 niches fiscales. Officiellement, leur coût annuel s’élève à 60 milliards €, mais, le sénateur Philippe Marini, président de la commission des finances, l’estime à 230 milliards d’euros. Jean-Philippe Delsol propose le même impôt, pour tous, pour toujours. L’impôt proportionnel, appelé à l’étranger « Flat Tax », est imposé entre 10% et 20% selon les pays. En France, une tranche à 2% jusqu’à 8 000 euros et 15% au-delà pourrait rapporter 2,5 milliards € de plus qu’aujourd’hui.

Il faut enfin libérer la société, « la concurrence est le meilleur gérant de la complexité » déclare Jean-Philippe Delsol. L’Etat doit revenir à ses fonctions régaliennes et se détacher de son interventionnisme financier.

Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !