L’extrait de l’intervention d’Eudes Baufreton est disponible sous l'article
Contribuables Associés a calculé le palmarès des dix associations les plus subventionnées par l’État en 2016 (dernières données publiées).
Au total, l’État a versé 4,69 milliards d’euros de subventions aux associations en 2016. L’INSEE estime à 104,2 milliards d’euros le chiffre d’affaires du monde associatif en France en 2013 (dernières données publiées), dont 45%, soit 47 milliards d’euros, proviennent de financements publics (subventions et commandes publiques)
Les propositions de Contribuables Associés sur les subventions aux associations
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Même si les chrétiens n’aiment pas parler d’argent, force est de constater que les Évangiles fourmillent de références à l’impôt. Tout commence d’ailleurs par là puisque le fameux recensement de Quirinus commandé par Auguste et qui conduisit Joseph et Marie jusqu’à Bethléem avait pour seul but la mise à jour des valeurs fiscales pour mieux récolter l’impôt (Saint Luc,II,1).
Autrement dit, c’est grâce au fisc que s’accomplit la prophétie sur la naissance du Messie à Bethléem… Sur cette lancée, les Évangiles n’hésitèrent pas à asseoir la parole de Jésus sur des symboles fiscaux, le Christ allant jusqu’à recruter parmi les percepteurs, en la personne notamment de Saint Matthieu qui devint même l’un des quatre évangélistes.
À tout seigneur, tout honneur : commençons par la célèbre réplique « Rendez à César, ce qui est à César, et à Dieu, ce qui est à Dieu » (Saint Marc, XII, 13-17 ; Saint Matthieu, XXII, 21 ; Saint Luc, XX, 25). Que signifie cette phrase ? Certes que politique et morale ne font pas bon ménage, mais aussi qu’il est légitime de payer l’impôt, pourvu que celui-ci serve aux missions de l’État et non à financer les associations bien-pensantes.
La parabole des talents nous apprend aussi que Jésus récompense celui qui fait fructifier son argent et condamne celui qui n’ose pas en gagner. Le Christ montre que l’enrichissement n’est pas répréhensible. Au contraire, les hommes sont incités à créer, Dieu punissant l’absence voulue de dynamisme.
Dès lors, Jésus n’est peut-être pas libéral mais il n’est en tout cas pas favorable aux impôts qui dissuadent d’entreprendre, sanctionnent la richesse ou encore favorisent l’assistanat.
L’impôt excessif est contraire aux Évangiles
Attardons nous maintenant sur le miracle de l’impôt du Temple trouvé dans la bouche du poisson (Saint Matthieu, XVII, 22-27). Rappelons qu’il s’agit de l’épisode au cours duquel les collecteurs de l’impôt du Temple demandent à Pierre si Jésus paie bien les deux drachmes dues par chaque Juif pour l’entretien du Temple de Jérusalem. A cette occasion, Jésus interrogea Pierre pour savoir si les rois perçoivent les taxes sur leurs fils ou sur les autres personnes. Pierre répondit que les taxes étaient bien entendu perçues sur les autres personnes et Jésus en déduisit que les fils étaient libres. Bien que fils de roi, Jésus conseilla tout de même à Pierre de ne pas créer de scandale et de payer le tribut au Temple et, pour ce faire, lui suggéra d’aller au lac pour récupérer la pièce de quatre drachmes qui se trouverait dans la bouche du premier poisson pêché, permettant à Pierre et Jésus de s’acquitter de leur obligation.
Quel enseignement tirer de ce passage ? Tout d’abord on peut faire le parallèle entre Bercy et Jésus. Le premier pense que l’impôt se trouve sous les sabots d’un cheval tandis que le second le trouve effectivement dans la bouche d’un poisson. Plus sérieusement, plusieurs remarques viennent immédiatement à l’esprit.
D’abord, Jésus constate que les fils de rois sont libres car ils ne payent pas l’impôt. On peut donc en conclure que, selon l’Évangile, l’impôt restreint la liberté, contrairement à la vision révolutionnaire de l’impôt «consenti».
Ensuite, l’impôt n’est pas une chose essentielle ni même sérieuse pour Jésus puisqu’il le place dans la bouche d’un poisson. L’impôt n’est donc pas absent des Évangiles mais appréhendé à sa juste valeur.
Cela dit, Jésus ne conteste pas qu’il faut payer l’impôt. Il explique à Pierre qu’il faut s’acquitter de ses devoirs terrestres et ne pas les mépriser mais qu’il y a quelque chose de plus important que cela : la liberté accordée aux fils du Royaume, c’est-à-dire aux enfants de Dieu. Le salut et la vie éternelle promis aux chrétiens primeront toujours. Le spirituel dépasse le matériel. Débarrassons-nous donc des contingences matérielles pour arriver l’esprit libre jusqu’aux choses spirituelles.
Bien entendu, l’impôt manque de spiritualité et il faut donc l’écarter rapidement pour parvenir à l’essentiel. Il ne s’agit pas d’évasion mais plutôt d’évacuation fiscale. J
ésus hiérarchise les sujets et remet l’impôt à sa place, celle d’en bas réservée aux problèmes matériels.
Bref, l’impôt doit être payé mais il ne doit pas être surévalué. C’est d’ailleurs là l’essentiel du message.
L’impôt ne doit pas détourner l’homme de ses vrais devoirs et encore moins l’empêcher de les accomplir. Or, la charité et la générosité font partie des devoirs du chrétien. Quand un homme lui demande comment faire pour respecter son enseignement, Jésus lui répond qu’il n’a qu’à se débarrasser de tous ses biens et le suivre (Saint Matthieu, XIX, 20).
Encore faut-il qu’il le fasse de son propre gré. Si la charité est imposée, ce n’est plus de la charité.
Autrement dit, lorsque l’État prend aux citoyens plus de la moitié de leurs revenus et les oblige à s’appauvrir au nom de la solidarité et de l’égalité, il les empêche de pratiquer la charité et leur ôte tout moyen de se montrer généreux.
L’impôt excessif est donc contraire aux Évangiles. Jésus demande aux hommes d’être généreux spontanément et non à l’État de les contraindre à l’être.
Le système fiscal du Christ, si on peut dire, consiste donc à établir un impôt nécessaire et suffisant pour les missions de l’État (ou du Temple puisque chez les Hébreux les deux étaient indissolublement liés), de manière à laisser aux hommes toute liberté pour pratiquer ensuite la charité. L’impôt ne remplace pas le don.
C’est d’ailleurs l’ambiguïté de la réduction d’impôt accordée aujourd’hui aux donateurs. La règle s’apparente assez à un chantage : si vous ne donnez pas aux pauvres, vous donnerez à l’État sous forme d’impôt… Il n’est pas certain que cela forme des donateurs exemplaires, même si l’Église est sans doute l’un des grands bénéficiaires de ce système…
Si on en vient aux Actes des Apôtres, on constate un même souci de la hiérarchie. Saint Paul écrit ainsi : « Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur ». (Epître aux Romains XIII, 7).
Le percepteur a mauvaise réputation
Là encore, l’impôt existe et doit être acquitté mais ce n’est pas le plus important. Clairement, la crainte et l’honneur que l’on doit à Dieu sont placés au-dessus. Une fois de plus, on parle de l’impôt en premier mais pour s’en débarrasser au plus vite. Au passage, notons la distinction entre l’« impôt » et le « tribut ». Le second place le tributaire dans un état d’infériorité ou de soumission alors que le premier se contente d’instituer une obligation générale.
Reste à savoir si Jésus avait quelque chose contre l’administration fiscale de son temps. Ce qui est certain en tout cas, c’est que le Christ attachait de l’importance aux représentants du fisc puisque, d’une part, il tint à prendre l’un d’eux, Matthieu, comme disciple et, d’autre part, insista pour accepter l’hospitalité d’un autre, Zachée (Saint Luc, XIX, 1-10).
Cela dit, sans que Jésus juge la dignité de leurs fonctions, il ressort toutefois des Évangiles que les collecteurs d’impôts ne jouissaient pas d’une excellente réputation.
Lorsque Zachée promet à Jésus qu’il rendra à ceux à qui il a fait du tort le quadruple de ce qu’il leur a pris, cela nous interpelle sur le manque d’honnêteté qui irait de pair avec la profession de collecteur d’impôts. Toutefois, la malhonnêteté présumée est à relativiser car l’impôt en question est en général celui dû à l’occupant, c’est-à-dire les Romains. La mauvaise réputation du percepteur est donc avant tout due à son image de collaborateur avec l’ennemi.
Et si Jésus n’avait rien contre le fisc, qu’en est-il de son état d’esprit à l’égard des riches ? Car richesse et impôt vont souvent de pair, surtout aujourd’hui. Lorsqu’il dit qu’il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer au Royaume des Cieux, on pourrait croire que le Christ rejette l’argent et refuse de se placer du côté du capital (Saint Marc, X, 25). Cette phrase condamne en réalité ceux qui sont riches d’eux-mêmes, aussi bien les égoïstes que les avaricieux, les orgueilleux ou les accapareurs. L’homme riche n’est pas honni en soi.
La seule chose est qu’il sera peut-être davantage tenté de protéger ses richesses que le pauvre qui n’a de toute manière rien à perdre. Quoi qu’il en soit, la morale à en retenir est que l’argent n’est pas méprisable mais n’est pas une fin en soi. De la même manière, l’impôt est honorable mais ne résout pas tout et n’est pas non plus une fin en soi. Ce n’est pas en créant des impôts pour faire en sorte que tout le monde soit pauvre que l’on entrera dans le Royaume des Cieux. C’est au contraire en se montrant juste et mesuré dans la pression fiscale que l’on se rapprochera de Dieu car alors on se montrera « pauvre en esprit », ainsi que le recommande le Christ (Saint Matthieu, V, 3).
Terminons sur le passage de l’offrande de la veuve au Temple (Saint Luc, XXI, 3-4). Jésus compare les deux petites pièces qu’une veuve misérable donne au trésor du Temple aux riches offrandes des plus fortunés. Il insiste alors sur le mérite de la veuve qui se dépouille du peu qu’elle a, face aux riches donateurs qui ne font que se séparer de leur superflu. On peut dire que les riches se sont bornés à payer l’impôt et n’ont en fait montré aucune générosité. Quant à la veuve, rien ne l’obligeait à donner le peu dont elle disposait. Ce n’était donc plus de l’impôt mais un véritable acte généreux.
L’histoire de l’Évangile résume donc parfaitement les limites de l’impôt à ne pas dépasser : laisser le citoyen libre d’être ou non généreux, une fois le devoir fiscal accompli. Et si Saint Jean n’est pas cité, ce n’est pas sans raison. Son Évangile dépasse l’impôt…
Olivier Bertaux, expert fiscal de Contribuables Associés
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Le jubilé des Hébreux et la remise de la dette
Tous les 50 ans, c’est-à-dire l’année qui suit sept fois sept ans, arrivait chez les Hébreux l’année jubilaire. Toutes les dettes étaient alors remises et toutes les créances annulées. Chacun retrouvait son patrimoine d’origine et devait retourner dans son clan. Sorte d’interventionnisme divin, la pratique était censée remettre les compteurs à zéro et empêcher toute accumulation. Les droits de succession sont peut-être une version moderne du jubilé : tous les 80 ans, c’est-à-dire à son décès, l’Etat récupère les biens du contribuable… O.B.
L’impôt du Temple
Dans l’Ancien Testament, l’impôt a une vocation avant tout religieuse. Il s’agit de participer à la construction ou à l’entretien du Temple de Jérusalem. On parle d’ailleurs de la dîme, terme repris sous l’Ancien Régime pour l’impôt payé au clergé. Le Deutéronome indique qu’un dixième de la récolte devait être prélevé pour être consommé au Temple, sauf la septième année car la terre se reposait alors et ne produisait pas de quoi alimenter le Temple. À la construction du Temple, chaque Israélite dut acquitter un demi sicle pour financer les travaux. La Bible parla alors de « don prélevé pour l’Éternel ». Aujourd’hui on parle de consentement à l’impôt plutôt que de « don prélevé pour la République ». Il est vrai que le terme d’« impôt révolutionnaire » aurait fait un peu trop corse… O.B.
Les Publicains
Ce terme désigne dans l’administration romaine les collecteurs d’impôts ayant acheté cette charge et en contrat avec l’autorité civile. Ils devaient faire l’avance des sommes à collecter. La plupart des publicains des Évangiles sont des employés subalternes au service de grands collecteurs comme Zachée. Du latin publicanus qui dérive de publicus, « public ». J.B.L.
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Article extrait des Enquêtes du contribuable #5 « L’argent des partis politiques » juin-juillet 2014. Ce numéro est épuisé dans sa version papier. Vous pouvez néanmoins le télécharger gratuitement sur notre site ici.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
[quix id='144' name='Appelons à la solidarité des hauts revenus']
Le prélèvement à la source revient sur le devant de la scène pour une application en 2019. La fameuse année blanche serait donc 2018 avec comme conséquence l’inutilité de toute déduction de charges cette année-là puisque celles-ci viendraient diminuer des revenus qui, au final, ne seraient pas imposables.
Parmi ces charges se trouvent notamment les cotisations d’épargne-retraite dont la principale caractéristique est d’être déductibles du revenu global. Autrement dit, les épargnants pourraient être dissuadés de cotiser en 2018 à défaut de contrepartie fiscale tangible, notamment sur les PERP (plan d’épargne retraite populaire).
Devant les avertissements des assureurs, le gouvernement a réagi en proposant une mesure purement technocratique qui, au lieu d’inciter à ne pas cotiser en 2018 risque tout simplement d’inciter… à ne pas cotiser non plus en 2019 !
En effet, l’amendement voté prévoit que pour l’imposition des revenus de l’année 2019, le montant des cotisations déductibles serait égal à la moyenne des mêmes cotisations versées en 2018 et en 2019, lorsque, d’une part, le montant versé en 2019 est supérieur à celui versé en 2018 et que, d’autre part, ce dernier montant est inférieur à celui versé en 2017.
Après de savantes réflexions, Bercy s’est dit en effet que l’unique objectif étant de décourager les épargnants qui voudraient arrêter les versements en 2018, il suffisait de prévoir que celui qui diminuerait ses cotisations en 2018 pour les relever en 2019 serait puni par une interdiction de déduire une partie de ses cotisations.
Exemple 1
Un contribuable verse 10 000 euros sur son PERP en 2017. En 2018, il stoppe ses versements du fait de l’année blanche. En 2019, il décide de se rattraper en versant 20 000 euros. Comme il ne pourra déduire en 2019 que la moyenne des versements 2018-2019, il ne pourra en définitive déduire que 10 000 euros (20 000/2 = 10 000).
Dans la petite tête des penseurs de Bercy, il leur semble logique que l’épargnant continuera donc de verser en 2018 pour ne pas être pénalisé en 2019. Or, certes, il ne sera alors pas pénalisé en 2019, mais il l’aura bien été en 2018 puisque, dans notre exemple, il aura versé 10 000 euros qui ne bénéficieront d’aucune déduction réelle.
Dans les deux cas, l’épargnant se retrouve donc avec 10 000 euros non déduits.
Comment vont donc réagir les assurés et leurs conseils ? Tout simplement en s’abstenant de verser à la fois en 2018 et en 2019. En mettant en place un dispositif foireux pour dissuader d’arrêter ses versements en 2018, le gouvernement n’aura réussi rien de mieux que de dissuader de verser en 2018 et en 2019…
Exemple 2
Reprenons notre exemple :
Le contribuable a versé 10 000 euros sur son PERP en 2017. En 2018, il stoppe ses versements du fait de l’année blanche. En 2019, il décide de ne pas verser non plus puisque seule la moitié serait déductible. En 2020, il se rattrape et verse 30 000 euros. Comme le régime normal a repris son rythme de croisière, il peut bien déduire les 30 000 euros (si tant est que ses revenus soient suffisants pour y imputer 30 000 euros de charges…), alors que s’il avait cotisé annuellement 10 000 euros de 2018 à 2020, nous avons vu qu’il n’aurait en fait déduit réellement que 20 000 euros.
Voici donc typiquement une mesure qui, au lieu de résoudre un problème ne fait que l’aggraver et le prolonger.
Et pour ceux qui avaient l’intention d’ouvrir un PERP en 2018 et que le gouvernement a tout simplement oublié, ils seront tout bonnement incités à attendre 2019 pour l’ouvrir, lorsque la déduction des charges aura retrouvé son plein effet.
Le ministre méconnaît notre système d’épargne-retraite
Et c’est sans compter la déclaration malheureuse de Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des comptes publics, qui, lors des débats au Parlement, a cru pouvoir expliquer que de toute manière les épargnants n’oseraient jamais s’arrêter de cotiser pendant un an pour ne pas perdre une année de droits.
Le ministre semble oublier que le PERP, ici en cause, est un produit de capitalisation permettant de se constituer une rente sur la seule base du montant des cotisations versées et non sur leur durée. Un contribuable qui verse 20 000 euros sur un an est donc dans la même situation, en termes de droits à retraite, que celui qui les verse sur 2 ans.
Et comme la loi prévoit de surcroît qu’un contribuable peut reporter ses cotisations pendant trois ans sans perdre ses droits à déduction, tout est fait au cas présent pour l’inciter à reporter ses cotisations.
La méconnaissance par le ministre de notre système d’épargne-retraite facultative fait peur, surtout quand on sait que son ministère est précisément en charge de ces dispositifs.
Pour conclure, rappelons que le précédent gouvernement avait déjà imaginé un système similaire pour dissuader les propriétaires de retarder leurs travaux fonciers puisque, là encore, les dépenses exposées durant l’année blanche ne serviront à rien en termes de déduction fiscale, à défaut de revenu imposable sur lequel les imputer.
Or, les analyses ont montré que le système élaboré ne fera au contraire que retarder les travaux pendant deux ans au lieu d’un. Ce dispositif est pourtant maintenu dans le nouveau texte et sert maintenant de modèle pour reproduire les mêmes erreurs sur l’épargne-retraite.
L’équipe de Macron n’a donc pas su tirer les leçons des errements de l’équipe de Hollande. A croire que les deux se ressemblent vraiment…
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Tous les édiles tiennent absolument à avoir leur place sur la photo et réciter un petit discours devant leurs électeurs… Mais, tout cela a un coût pour les contribuables !
En 2016, les vœux de Christian Estrosi au personnel de la mairie de Nice avaient coûté 395 000 euros.
En 2013, ceux de Jean-Marc Ayrault au personnel de Matignon avaient coûté 45 000 euros.
Selon le lanceur d’alerte Christophe Grébert, les cartes de vœux de la maire de Puteaux (Hauts-de-Seine) coûteront 100 000 euros cette année.
La ville de Fougères (Ille-et-Vilaine) organisera deux cérémonies pour un coût estimé à 5 800 euros.
À Charleville-Mézières (Ardennes), les vœux en plein air coûteront 7 500 euros.
La plupart des collectivités refusent de communiquer le coût exact de ces cérémonies… Les montants resteront biens cachés.
Plus vertueuses, certaines communes ont décidé d’arrêter les frais et ne dilapideront pas l’argent public dans l’achat de petits fours.
Pour Contribuables Associés, il est inacceptable d’augmenter les impôts locaux et de sabrer le champagne dans de coûteuses cérémonies de vœux.
L’argent public, c’est notre argent : chaque euro dépensé doit être un euro utile.
En ce début d’année, souhaitons que les élus prennent la bonne résolution d’arrêter de jeter l’argent public à la poubelle.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Depuis que le beau terme de « libéral », ou de « libéralisme », est devenu une insulte, dans la bouche de ses adversaires – ceux de la gauche toujours marxiste ou de la droite populiste anticapitaliste –, il sert couramment à injurier tout adversaire politique.
Même Emmanuel Macron est sommé de s’expliquer sur son « libéralisme ».
Il sera temps, en 2022, de porter un jugement serein sur l’action de ce président et de son gouvernement. Pour l’instant, il est encore difficile de trancher. Mais quand même ! Chaque jour amène une nouvelle contrainte administrative ou le renforcement d’un dispositif existant. Le Premier ministre veut réduire de 90 à 80 km/h la vitesse des voitures sur les routes à deux voies.
La ministre de la Santé veut rendre obligatoires les médicaments génériques, et celui du Logement veut étendre l’encadrement des loyers…
Le président de la République a annoncé de grandes réformes allant soi-disant dans le sens de la simplification. Mais, à chaque fois, ça commence par être plus compliqué !
On supprime la taxe d’habitation, mais seulement pour 80 % des assujettis. Et cela va s’étaler sur 4 ans. Avec la nécessité d’un impôt de remplacement. Sans doute comme la fameuse taxe professionnelle, ex-patente, remplacée en 2010 par trois autres impôts !
On abolit l’impôt sur la fortune-ISF, mais on le remplace aussitôt par un impôt sur la fortune immobilière (IFI).
L’augmentation de la CSG pour tous, « en échange » d’une suppression de deux cotisations sociales pour les salariés, commencera également par une bizarrerie : la hausse de la CSG est au 1er janvier 2018, tandis que les suppressions de cotisations se feront avec un étalement sur 2 ans. Encore une aubaine pour les cabinets comptables !
Le chef de l’État veut libérer les entreprises, inciter l’épargne à s’investir dans l’économie productive, et les entrepreneurs à créer de nouveaux emplois.
Mais, dans le même temps, il affirme vouloir conserver l’État-Providence et ses prélèvements sur les forces vives.
Une société où les dépenses publiques dépassent les 57 % du revenu national ne peut pas être qualifiée de libérale
Et cela, même si l’État était effectivement mieux géré.
La Suède ou d’autres pays scandinaves, qui peuvent inspirer certains de nos réformateurs, ne seront jamais des modèles de libéralisme. Tout au plus des exemples de social-démocraties un peu moins catastrophiques.
Il serait plus juste de qualifier M. Macron de social-technocrate. Il ne croit au marché qu’à la condition qu’il soit bien encadré par des fonctionnaires soupçonneux.
Il me fait penser, à une époque bien différente, à Valéry Giscard d’Estaing, inventeur de la taxe sur les plus-values, taxe conçue en période de forte inflation, dont la beauté technocratique est de frapper les contribuables même en période de taux négatifs ! D’autres y verront plutôt du Michel Rocard, inventeur des ancêtres du RSA et de l’ISF.
Que le candidat Macron ait eu du génie, qui peut le contester ?
L’homme est « nouveau ». Autant qu’on puisse l’être à 40 ans, dont la moitié passée au cœur du pouvoir. Mais sa politique, pour l’instant, ne porte aucune des caractéristiques d’un traitement libéral des problèmes graves de la société française.
Certaines mesures sont effectivement favorables aux revenus du capital.
Mais l’annonce de l’ouverture de nouveaux « droits sociaux », comme l’indemnisation du chômage pour tous, ou bien le maintien de la retraite à 62 ans, oblige à ne pas considérer M. Macron comme « libéral ». Sauf à vouloir l’insulter. Et tous les libéraux avec lui…
Alain Dumait, co-fondateur de Contribuables Associés
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Avec ce concours, l’association Contribuables Associés s’est efforcé de sensibiliser à la bonne utilisation de l’argent public.
« Le masque d’André Malraux » a été élu pire rond-point de France ce 9 janvier 2018.
Ce rond-point situé sur la ville de Pontarlier (25300) dans le département du Doubs a été créé en 1998. Il a été largement plébiscité par les internautes dans le classement, rassemblant 4 078 votes, soit 33% des voix des internautes.
2 / Sur le podium des pires ronds-points de France, figure aussi : le cadran solaire de Perpignan. L’ouvrage mesure 30 mètres de long, et 22 mètres de haut : il faudrait un hélicoptère pour pouvoir lire l’heure ! Il a rassemblé 2 595 voix, soit 21% des votes.
3 / En troisième position, on trouve « l’arbre en ciel » à Cugnaux, qui rassemble 2 101 votes, soit 17% des voix.
La sculpture mesure 7 mètres de haut, elle se veut « un trait d’union » entre la vieille ville et le nouveau quartier.
Comme le déclare Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés, « par ce concours du pire rond-point de France, nous voulons rappeler que l’aménagement de ces infrastructures est payé par les contribuables, dont les feuilles d’impôts locaux ne cessent de gonfler. L’argent public est précieux et ne doit pas être gaspillé dans des dépenses pour le moins loufoques, alors que tant de Français sont en difficulté financière ».
Au total, plus de 20 milliards d’euros ont été dépensés pour la construction des ronds-points et giratoires, les coûts se répartissant entre la chaussée (environ 40 %), la décoration (30 %), les trottoirs (25 %) et la signalisation (5 %) sans compter l’achat des terrains, particulièrement onéreux en zone péri-urbaine..
L’association Contribuables Associés a lancé un concours du pire rond-point de France pour dénoncer les gaspillages d’argent public dans les décorations de ronds-points. De tout l’hexagone, nous avons reçu des centaines de signalements de ronds-points et giratoires : loufoques, mal agencés, laids, coûteux…
Parmi ces signalements, Contribuables Associés a sélectionné « les 10 ronds-points les pires de France » dans une liste publiée le 12 décembre 2017. 10 villes ont été en lice, et ont été départagées par les votants : Pontarlier (Doubs), Rugles (Eure), Châtellerault (Vienne), La Haye-Fouassière (Loire-Atlantique), Cugnaux (Haute-Garonne), Angoulême (Charente), Sérignan-du-Comtat (Vaucluse), Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Perpignan (Pyrénées-Orientales), Saint-Amand-les-Eaux (Nord)…
Contribuables Associés s’est efforcé de chiffrer les coûts de ces infrastructures, mais nous avons été souvent heurté à l’opacité des comptes communaux. L’absence de comptabilité analytique dans de nombreuses collectivités empêche bien souvent de connaître le coût total d’installations.
L’association Contribuables Associés développe une application permettant aux usagers de partager les bonnes pratiques ou gaspillages dans l’utilisation de l’argent public.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Le présentateur du 13h sur TF1 a ouvert son journal télévisé du mercredi 10 janvier et du jeudi 11 janvier sur le concours des pires ronds-points de France lancé par Contribuables Associés.
Les Contribuables Associés ont dénoncé le scandale des gaspillages d’argent public autour des ronds-points.
Nous avons lancé le 12 décembre un concours du pire rond-point de France pour départager 10 ronds-points laids, coûteux ou mal agencés, retenus parmi les centaines de signalements de sympathisants et de membres de notre association.
Le vote a été clôturé le 8 janvier 2018 à minuit avec la participation de 12 538 internautes [cliquez ici pour voir les résultats détaillés].
« Le masque d’André Malraux » a été élu pire rond-point de France. La statue de ce rond-point situé à Pontarlier (Doubs) a été érigée en 1998 pour un coût de 15 000 euros. Il a été largement plébiscité par les internautes dans le classement, rassemblant 33% des voix.
Sur le podium, figurent en 2e position « Le cadran solaire » de Perpignan (Pyrénées-Orientales, 300 000 euros) et classé 3e «L’arbre en ciel» de Cugnaux (Haute-Garonne, 68 000 euros).
Le célébré présentateur Jean-Pierre Pernaut, avec lequel Contribuables Associés avait œuvré du temps de son émission « Combien ça coûte », a fait toute une série de reportages sur le concours organisé par notre association.
<Grâce à ce concours, tous les médias se sont mis à parler de la mauvaise utilisation de l’argent de nos impôts et de nombreux Français se sont enfin interrogés sur le financement des infrastructures publiques.
Nous avons été cité dans de très nombreux journaux et émissions avec plus d’une centaine de passages dans les médias, notamment Europe 1, France Bleu, Capital, le Point, Valeurs Actuelles, Huffington Post, l’Est Républicain, France 3, 20 minutes, Ouest France, le Figaro, France Info…
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Alors que la Commission européenne a financé à hauteur de 61 millions d’euros sa mise en service, le réseau de la Martinique TCSP (Transport Collectif en Site Propre), reliant l’aéroport à Fort-de-France, n’est pas exploité.
Le montant total des investissements est estimé à 400 millions d’euros, dont 98,6 millions d’euros via un partenariat public-privé avec le groupe Vinci.
Prévue à l’origine en décembre 2015, et plusieurs fois reportée, l’inauguration de cette ligne, prête à fonctionner depuis 2 ans, n’a pas encore eu lieu.
Bilan : 13,9 kilomètres de voies réservées, 18 stations inexploitées, 14 BHNS « bus à haut niveau de service [sic] » à 1 million d’euros pièce consignés dans un centre de maintenance tout neuf et 60 chauffeurs opérationnels au chômage technique…
Une querelle politique et budgétaire serait à l’origine de cette situation jugée scandaleuse par les habitants de l’île et par la presse locale.
Le président du conseil exécutif de Martinique, Alfred Marie-Jeanne, dénonce la « facture trop salée » de ce chantier lancé par la Communauté d’Agglomération du Centre de la Martinique (CACEM) et aucune autorité locale ne souhaite supporter le déficit de la phase de test, soit 1,2 million mensuel au lieu des 560 000 euros convenus.
Le partenariat public-privé signé avec la société privée Vinci serait également contesté.
Plus encore, les modalités juridiques, techniques et financières de la phase d’exploitation restent en suspens. Martinique Transport, une nouvelle organisation, sans locaux ni personnel, vient juste d’être créée pour les régler.
La rentabilité de ce projet, généreusement financé avec de l’argent public, ne semble étrangement pas avoir été préalablement étudiée, ni prise en compte avant exploitation de l’ouvrage.
Aucune date n’est avancée concernant l’ouverture de la ligne au public…
Et en attendant les équipements ne cessent de se dégrader, et les vandales s’en donnent à cœur joie. Des voyous ont mis le feu à un quai ; suite à des tirs à balles réelles, les vitres (pourtant blindées) de 7 stations de bus ont dû être remplacées ; des caméras de surveillance ont été volées, des panneaux d’information ou encore des distributeurs de tickets cassés.
Selon Radio Caraïbes International, ces actes de vandalisme ont coûté 100 000 euros en 2017. Début avril 2018, la facture avoisine déjà les 25 000 euros…
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Le docteur X, a été nommé médecin chef de service au centre hospitalier de Quimperlé (commune du Finistère, voir image ci-dessus) en 1984.
Il fut vite reconnu incompétent par diverses instances médicales et suspendu de ses activités pour « des problèmes de comportements, tant vis-à-vis du personnel, que des patients ».
Mais protégé par son statut de médecin fonctionnaire, le praticien a néanmoins continué d’être rémunéré par l’hôpital jusqu’à sa retraite, en janvier 2017. Un exemple de plus qui appelle à une réforme du statut de la fonction publique, qu’un certain Emmanuel Macron avait jugé « pas adéquat » en 2015.
Payé à ne rien faire pendant plus de 30 ans… Au 31 octobre 2016, ce médecin percevait une rémunération brute mensuelle de près de 7 400 euros.
Entre le montant de son salaire et le manque à gagner dû à son absence, le docteur X. aura coûté, pour la seule période 2012-2016, 1,1 million d’euros par an à l’hôpital de Quimperlé.
Voici l’extrait du rapport de la Chambre régionale des comptes de Bretagne qui a mis en lumière cette affaire :
Fonction publique : les 7 réformes de Contribuables Associés
→ Supprimer le statut de fonctionnaire pour tous les nouveaux entrants dans les fonctions non régaliennes
→ Aligner les régimes de retraite du public sur celui du privé.
→ Instaurer 3 jours de carence pour les congés maladie des agents publics.
→ Fondre les corps de hauts fonctionnaires en un seul.
→ Proposer aux fonctionnaires en poste de quitter leur statut pour un contrat de droit privé.
→ Mettre en concurrence les services assurés par la fonction publique qui peuvent être assurés par le privé : éducation, crèches et accueil des enfants hors temps scolaire, placement des chômeurs, hôpitaux…
→ Supprimer l’ENA.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Dominique W., membre de Contribuables Associés du département de la Somme, nous a transmis le courrier frappé au coin du bon sens qu'il a adressé à son député "Les Constructifs", Stéphane Demilly :
Monsieur Le Député,
Très vivement merci de vos bons vœux pour cette nouvelle année qui commence.
Recevez en échange tous les miens, en premier lieu, la santé et le reste suivra comme on dit chez nous.
J’espère aussi pour cette année nouvelle, grâce à votre action ainsi que de celle de vos collègues de l’Assemblée nationale, et de par une gestion drastique des deniers publics (ceux-ci ne correspondant à rien d’autre qu’à tous les efforts que nous consentons quotidiennement, voire même à nos privations), que nous allons enfin apercevoir l’amorce d’un redressement de la situation financière de notre pays qui, à mon sens, doit être la priorité des priorités de tous nos élus et gouvernants, et ce, de la même manière que celle à laquelle nous sommes contraints de nous tenir dans nos entreprises ou au sein de nos entités familiales, si nous ne voulons pas disparaître.
Mon vœu le plus cher serait, dans un premier temps, que le Jour de libération du contribuable coïncide en 2018 au moins avec la fête nationale et non plus, comme c’est le cas depuis quelques années, au dernier week-end de juillet.
Et, en mettant en place un plan d’apurement du passif de l’État sur 7 ans maximum, comme il est devenu de coutume dans nos entreprises, si ce jour pouvait se situer ensuite à une date très symbolique comme le 1er mai de chaque année (soit une pression fiscale et sociale directe subie ramenée à 33,13 %), la situation serait devenue acceptable d’ici 2025 pour tous les citoyens contribuables. On a le droit de rêver un peu !
Hélas, 2017 a montré que nous sommes passés premiers dans le classement des enfers fiscaux de Union européenne (le Danemark ayant laissé à la France sa première place en passant en deuxième position).
Une volonté politique très forte (certes très impopulaire, mais bien expliquée aux citoyens……..) pourrait venir à bout de plus de 40 années d’une gestion laxiste par nos gouvernants des finances publiques allant même jusqu’à des gaspillages en tout genre (de véritables insultes faites aux contribuables), absence de gestion qui a engendré sans cesse des déficits annuels qui, cumulés, sont devenus plus qu’abyssaux.
Soyez assurés que vous pouvez compter sur tout mon soutien sans réserve aucune pour vous lancer dans un tel challenge ou pour relever un tel défi qui est devenu incontournable après tant d’années d’une politique de l’autruche menée nos gouvernements successifs. Les générations futures en seront très reconnaissantes.
Bonne année 2018, Bonne santé, Bon courage, Bon travail rigoureux à l’Assemblée nationale, etc. !
Amicalement,
Dominique W.
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