Jean-Marie Cherrier est accusé d’avoir détourné 900.000 euros au préjudice de deux collectivités entre 2005 et 2008. L’ancien maire du village de Saint-Firmin-sur-Loire et ex-secrétaire de mairie de Faverelles est poursuivi pour faux et usage de faux et soustraction de biens publics.
Avec l’argent détourné, l’ancien instituteur avait fait toutes sortes d’achats plutôt hétéroclites : huit quads, huit abris de jardin, 37 citernes, 12 fenêtres, trois home-cinémas, trois aquariums… Les quads étaient théoriquement destinés à une association d’insertion ou à un centre de loisirs.
Ces détournements d’argent public ont sévèrement plombé les finances des deux villages concernés :
A Faverelles, l’endettement par habitant s’élevait à 3.555 euros en 2009, soit plus de sept fois le niveau d’une commune moyenne comparable
A Saint-Firmin, la commune doit encore rembourser des emprunts pour des travaux qui n’ont jamais été réalisés.
Le prévenu comparaissait aux côtés de sa femme, de sa fille et du compagnon de celle-ci. L’accusation a requis une peine de 18 mois de prison avec sursis pour les trois complices présumés. Le jugement a été mis en délibéré au 12 mars.
Source : Le Figaro
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Pour noircir un peu plus le tableau, Bruxelles a annoncé que le montant d’aides à l’exportation pour 2013 diminuera de moitié : de 21,70 euros par quintal l’aide passe à 10,85 euros. Le ministère de l’agriculture s’insurge, mais en vain : l’UE a déclaré que les conditions du marché étaient suffisamment favorables pour baisser la subvention. Oui, mais voilà, sans subvention l’entreprise Doux, elle, n’est pas dans les conditions favorables pour affronter le marché. Le constat est terrible et il faudra bien le dire aux contribuables : les 55 millions d’euros n’ont servi à rien. C’est sûrement l’un des exemples les plus criants de la gabegie de l’argent public.
Car les subventions européennes sont de l’argent public. On le comprend mieux lorsque l’on regarde le budget européen. Celui-ci provient à 99% de fonds propres constitués grâce à trois taxations européennes. La première est prélevée sur les droits de douanes c’est-à-dire les importations de produits en provenance des pays extérieurs à l’UE et les cotisations «sucre». La deuxième est prise sur la TVA, ce qui rapporte 14 milliards d’euros. La troisième provient d’un prélèvement sur le revenu national brut de chaque Etat-membre ce qui rapporte 92,7 milliards d’euros. A chaque taxation, bien entendu, le contribuable paie.
Ces fonds d’aides sont alors gérés de manière décentralisés. Ainsi, en France c’est l’Etat qui décide de la répartition des subventions grâce aux SGAR (Secrétariat général pour les affaires régionales rattaché aux préfectures). Ceux-ci, avec les conseils généraux, choisissent qui sera recevra les aides. Le fait que la décision soit prise par ces structures publiques est un vrai problème : la subvention ne sera pas accordée en tant qu’investissement économique, mais en tant qu’outil politique généralement ignorant de la nature même du business.
L’assistanat aux entreprises est aussi grave, voire plus grave que l’assistanat aux individus. Un entrepreneur n’a pas à chercher des aides publiques car s’il établit son activité sur de l’argent public
Les objectifs de ces aides européennes sont précis, entre autres améliorer la compétitivité régionale et soutenir la création d’emplois. La réalité est qu’elles ont pour effet, le plus souvent, de soustraire l’entreprise bénéficiaire à la loi du marché économique qui repose sur l’offre et la demande. En étant subventionné, le groupe Doux a certes pu vendre sur des marchés très concurrentiels comme ceux du Moyen-Orient, du Brésil et des Etats-Unis, mais sans en tirer avantage au final. Qu’on supprime l’aide et, on le voit aujourd’hui, le problème reste entier : le groupe français Doux n’est pas compétitif.
La subvention n’est pas la solution : c’est l’illusion.
Cela veut-il dire que les subventions empêchent les restructurations ? Qu’elles ne permettent pas de s’adapter à un marché changeant ? Qu’elles n’incitent pas à établir de nouvelles stratégies de développement de marché ? On peut se poser ces questions et bien d’autres, d’autant plus légitimement qu’il s’agit de notre argent.
L’assistanat aux entreprises est aussi grave, voire plus grave que l’assistanat aux individus. Un entrepreneur n’a pas à chercher des aides publiques car s’il établit son activité sur de l’argent public, il devient dépendant du bon vouloir de l’Etat et les contribuables deviennent malgré eux investisseurs dans des affaires qu’ils n’auraient peut-être pas voulu soutenir. Un entrepreneur doit plutôt convaincre des investisseurs privés pour conquérir des marchés, faire du bénéfice et s’adapter à la loi de l’offre et de la demande. Dans ce seul cas, il créé de la richesse dont bénéficieront les contribuables soit en consommant, soit en travaillant pour cet entrepreneur.
Qu’elle soit française ou européenne, la subvention publique aux entreprises ne sert souvent à rien d’autre qu’à masquer la réalité du marché, donner de faux espoirs aux ouvriers et gaspiller l’argent des contribuables. La subvention n’est pas la solution : c’est l’illusion.
Sylvain CHARAT
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« Ce n’est pas en venant au salon qu’on obtient des suffrages, c’est en faisant des propositions, en donnant une vision », a dit François Hollande au Salon de l’Agriculture. Chiche ! Qu’il nous propose une politique agricole de gauche.
Les agriculteurs votent majoritairement à droite et notre politique agricole est dictée par la FNSEA dominée par les plus gros agriculteurs. Son président, Xavier Beulin, cultive 500 hectares, soit dix fois plus que l’exploitant moyen.
Notre politique agricole est scandaleusement inégalitaire
L’argent public va à des gens qui n’en ont nul besoin ! Les 3 premiers bénéficiaires, révélés pour la première fois en 2012, ne sont pas agriculteurs. Lepremier est le volailler Doux, avec 55 millions. Ce qui n’a pas empêché sa faillite. Le second est le Comité régional de reconversion du vignoble de Languedoc-Roussillon (32,4 millions), suivi de la Sucrière de la Réunion (31 millions).
Malheureusement, sous prétexte du respect de la vie privée, on cache désormais les noms des bénéficiaires. Dans la liste publiée en 2012 on trouvait ceux de Rothschild, de Dassault et du prince de Monaco, qui a des terres dans l’Aisne. Désormais on sait seulement que, pour 2012, 4.500 exploitants ont reçu chacun plus de cent mille euros, alors que les 304.000 autres n’ont eu que 22.300 euros en moyenne, ce qui ne laisse que 1.858 euros par mois. Peut-on imaginer politique plus inégalitaire ?
Cette politique agricole est un échec total
Nous avons perdu 160 000 paysans entre 2000 et 2010. Alors qu’il y en avait encore un million en 1988, la FNSEA estime qu’il ne reste que 341 000 exploitations professionnelles. Mais en appliquant des critères réalistes, par exemple un revenu moyen correspondant au SMIC, il en reste en réalité moins de 250 000 (IFRAP, Société Civile, 106, octobre 2010, p. 16).
Ce déclin est dû, non pas à la Politique Agricole Commune (PAC), mais à l’interprétation que nous en donnons. L’Allemagne vient de nous dépasser pour le volume des exportations agro-alimentaires. Alors que sa surface cultivée n’est que deux tiers de la nôtre, et sa part de l’agriculture dans le PIB moins de la moitié. En 1980, nous exportions deux fois plus que l’Allemagne. Depuis 2007 elle nous dépasse et creuse l’écart chaque année. L’Allemagne exporte même désormais plus de fromage que nous !
Un système sclérosé qui survit à coups de subventions
Aux obligations de la PAC, le gouvernement français, à la demande la FNSEA, a ajouté toutes sortes de contraintes.
Exemple : je n’ai pas pu boire de lait cru au Salon de l’agriculture de l’année dernière car, par un arrêté du 30 juillet 2012 : « la vente au public de lait cru issu des animaux présents au Concours ou au Salon international de l’agriculture (ainsi que le don en vue de la dégustation) est interdite. » Du coup cent mille litres de lait sont partis dans les égouts de Paris !
Ces contraintes ont abouti à un système de plus de trois cents subventions accordées dans des conditions d’opacité et de connivence qui en empêche l’évaluation. Nos agriculteurs doivent financer de multiples organismes qui monopolisent des filières dominées par la FNSEA (céréales, viande, lait, vin). Ils sont obligés de payer des contributions volontaires obligatoires – admirez la contradiction ! — évaluées à plus de 300 millions d’euros, mais qui ne font l’objet d’aucune statistique sérieuse. « Sur ce pactole et les poches dans lesquelles il atterrit, on ne saura donc pas grand chose.» (Canard enchaîné, 11-1-2012).
Que faire pour rendre la PAC efficace ?
Puisque, à l’évidence, cette politique a lamentablement échoué, nous devons trouver autre chose. Je propose une politique simple et égalitaire. Remplaçons le maquis bureaucratique de 300 subventions par un paiement unique correspondant à deux Smic, car la plupart des exploitants travaillent en couple. Le Smic mensuel net est actuellement de 1.128 euros. Cela ferait 2.256 e. par mois versés à tout exploitant d’au moins 10 hectares, alors qu’en 2013 le revenu moyen de 300.000 exploitants était inférieur à 1.900 e. par mois. Cela serait favorable aux éleveurs laitiers qui gagnent en moyenne moins de 2.200 e. par mois, aux viticulteurs qui ne gagnent que 1.900 e. et aux producteurs de viande bovine : seulement 1.283. Au total, pour 250 000 professionnels, cela coûterait moins de 7 milliards, au lieu des actuels 31 milliards de subventions publiques et des surprix supportés par les consommateurs, évalués entre une et deux fois le coût de la TVA.
En conclusion, une politique égalitaire rendrait la PAC efficace. En fait, chaque pays européen interprète la PAC différemment, et les principaux, Allemagne et Royaume-Uni en particulier, privilégient le régime du paiement unique institué en 2006. Si nous l’adoptions à notre tour, nos paysans auraient un revenu garanti, et cela d’une manière égalitaire, alors qu’actuellement la moitié des subventions est concentrée sur moins de 10 % des bénéficiaires, les principaux n’étant ni agriculteurs ni éleveurs.
Du même coup, cela augmenterait le niveau de vie de tous les Français qui paieraient moins cher leur nourriture : 20 à 40 % de moins. Cela plairait aussi aux contribuables et aux défenseurs de l’environnement. Libérés d’une paperasserie qui prend actuellement un tiers de leur temps, nos exploitants seraient payés, non pas à ne rien faire, mais comme gardiens de la nature, de nos terroirs et de nos paysages, avec toute liberté pour produire ce qu’ils veulent, sans autre contrainte que de résider sur place, leur présence limitant les incendies et préservant la biodiversité. Point ne serait besoin de régulations supplémentaires, mais de directives écologiques simples : débroussaillage, économie d’eau, limitation des engrais chimiques, des pesticides et de la pollution des nappes phréatiques.
Tribune de Claude Fouquet, ancien ambassadeur et auteur d'ouvrages historiques.
Le dernier rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) tire à boulets rouges sur la complexité fiscale française et notamment sur la multiplication des « petites taxes ». Il est ainsi recensé 192 taxes dont le rendement est inférieur à 150 millions d’euros, certaines rapportant d’ailleurs tellement peu qu’elles coûtent en définitive plus cher à recouvrer (taxe sur les flippers, par exemple…).
L’IGF préconise donc des solutions radicales consistant à éliminer la quasi-totalité de ces taxes et à interdire la création de nouvelles taxes dont le rendement serait inférieur à 50 ou 100 millions. L’intention est louable et on ne peut qu’encourager cet élan de simplification administrative et d’allégement fiscal.
Reste qu’étant quasiment la marque de fabrique de Bercy, la complexité n’a pas encore pris la porte qu’elle rentre déjà par la fenêtre.
Une nouvelle circulaire vient de nous le prouver, en noircissant 26 pages pour… commenter trois nouvelles taxes du même acabit que celles que l’on veut précisément supprimer. Il s’agit de la contribution sur les boissons sucrées au tarif de 7,16 € par hectolitre, de la contribution sur les boissons édulcorées également au tarif de 7,16 € par hectolitre et, enfin, de la contribution sur les boissons énergisantes au tarif de 100 € par hectolitre.
Ces trois nouvelles taxes ont pour but inavouable de faire entrer de l’argent dans les poches trouées de l’Etat mais comme objectif avoué de lutter contre l’obésité et les maladies cardiaques.
Quand on sait qu’un nouveau rapport parlementaire loue les bienfaits de la fiscalité dite « comportementale », on peut craindre que ces trois nouvelles taxes ne soient donc que les signes avant-coureurs d’une nouvelle pluie d’impôts visant à modifier le comportement des citoyens.
La simplification fiscale consistant à faire disparaître nos 192 micro-taxes n’est sans doute pas pour demain. Tout juste peut-on penser que leur disparition ne servira qu’à faire de la place pour d’autres…
Olivier Bertaux, expert fiscaliste de Contribuables Associés
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Celle-ci consiste à se servir de l’impôt pour influencer le comportement des citoyens. Ses domaines de prédilection sont l’environnement et la santé. Le législateur a aujourd’hui pris l’habitude d’appuyer sur le bouton « taxe » pour inciter le contribuable à polluer moins ou le dissuader de manger trop.
Bien entendu, une telle utilisation de la fiscalité signifie que la vocation première de l’impôt, à savoir le financement des tâches de l’Etat, passe au second plan, puisqu’il s’agit au contraire d’expliquer au contribuable que moins il persévérera dans ses agissements et moins il paiera d’impôts. Si l’impôt réussit la mission qui lui est assignée de changer les comportements, il est même censé disparaître.
L’arme fiscale pour manipuler le citoyen est donc à double tranchant : Plus elle est efficace et plus elle coûte de l’argent à l’Etat, soit parce que l’impôt disparait, soit parce que la niche fiscale correspondante s’élargit. La fiscalité comportementale est donc destinée à revenir en boomerang dans la figure de l’Etat qui n’a plus alors qu’à se retourner contre le contribuable, victime expiatoire de cette schizophrénie fiscale
La loi de finances pour 2014 en donne un exemple frappant.
Depuis quelques années, le législateur a mis en place un système de bonus-malus automobile aux termes duquel les acquéreurs de véhicules polluants doivent payer un malus tandis que les acheteurs de véhicules moins gourmands en dioxyde de carbone bénéficient d’un bonus fiscal. Le principe premier était donc de ne pas faire entrer d’argent dans les caisses de l’Etat, le malus finançant le bonus.
Malheureusement, le système fonctionne tellement bien que les contribuables achètent désormais des véhicules de plus en plus propres. La conséquence en est que l’impôt sous forme de malus entre de moins en moins, tandis que le bonus sous forme de prime de l’Etat s’accroît irrésistiblement.
Pour mettre fin, à cet effet « ciseau », le gouvernement a décidé de durcir le calcul du malus et de rendre plus difficile l’accès au bonus. Ainsi, le malus va évoluer de 250 à 8.000 € au lieu de 100 à 6.000 €. Quant au bonus qui concernait les véhicules qui émettaient jusqu’à 105 g de CO², il ne s’appliquera plus dorénavant qu’aux voitures ne dépassant pas 90 g de CO², soit la Twingo Diesel ou la Peugeot 208, pour un montant de prime ramené de surcroît de 550 à 150 € !
La fiscalité comportementale a donc montré une fois de plus ses limites. Il est devenu un simple impôt, réminiscence de la vignette automobile dont la seule particularité est de fonctionner au gaz carbonique.
On peut pourtant remarquer qu’en matière de taxes sur le tabac, autre exemple de fiscalité comportementale, les gouvernements successifs ont toujours fait attention de ne pas dépasser les limites. Les droits sur le tabac sont censés répondre à un problème de santé publique mais, comme par hasard, leur augmentation est toujours suffisamment progressive pour accroître le rendement sans diminuer la consommation.
Si le fisc a déjà compris, au nom du principe selon lequel trop d’impôt tue l’impôt, qu’il ne fallait pas tuer la poule tabagique aux œufs d’or, il ne lui reste plus qu’à suivre l’exemple pour le carbone, qui viendra alors rejoindre la basse-cour de Bercy.
Olivier Bertaux, expert fiscaliste de Contribuables Associés
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Vous avez joué à l’igloo, le soir devant la télé en distribuant des couvertures polaires et quelques moufles pour les plus petits. Vous avez joué à « dès que je sors d’une pièce, j’éteins » et là vous avez râlé parce que votre ado a bien passé un contrat avec EDF ! Vous avez fait tourner votre machine à laver « aux heures creuses » quitte à vous fâcher avec votre voisin, mais vous avez réussi à rallier tout votre petit monde à votre vision d’un monde plus juste, plus écolo, plus vert.. plus taxé oui !
Votre petit moment de grande solitude passé, vous voulez comprendre et pour une fois, vous osez regarder au verso de votre facture à la rubrique taxes et contributions. La somme de 21.35 € TTC (TVA à 20%) attire votre attention, mais qu’est- ce que la Contribution au Service Public d’Electricité (CSPE) ?
C’est une taxe payée par le consommateur pour financer les énergies renouvelables qui aura coûté 5,1 milliards d’euros aux Français en 2013 soit 19% de plus qu’en 2012 et qui, selon la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) grimpera cette année à 7,2 milliards d’euros !
En constante augmentation elle constitue hors abonnement, 12% de la facture d’électricité des ménages.
Vous suffoquez d’indignation et vous vous permettez illico d’aller rendre une petite visite à votre voisin qui, plus vert que vert, a installé une très jolie éolienne dans son jardin. D’habitude si fier de son acquisition, il vous accueille froidement. serait-ce l’air ambiant brassé par les pales ? Non ! Il vient de terminer la lecture d’un document émanant de la Cour de Justice européenne, qu’il vous tend prestement.
Le Conseil d’Etat saisi d’une plainte de l’association Vent de Colère et par 11 autres requérants, avait consulté la Cour de Justice européenne sur la nature de la majoration du tarif de rachat. Le couperet est tombé : Pour la Cour de justice le tarif de rachat de l’électricité éolienne est contraire aux règles communautaires.
La réponse est venue par arrêt du 19 décembre 2013 : « la majoration du tarif de l’électricité dont le financement est compensé par les consommateurs, constitue une intervention au moyen de ressources de l’Etat » Cette aide est donc contraire au traité de l’union et devrait être déclarée illégale par le Conseil d’Etat.
Une petite explication s’impose : le financement nécessaire pour garantir la majoration du tarif d’achat de l’électricité est, en effet, compensé par la fameuse CSPE, elle-même soumise à la TVA.
Mais alors ! Les consommateurs seraient-ils victimes de l’éolien ? Selon la Fédération Environnement Durable (FED) qui regroupe 906 associations, « il est plus que temps d’arrêter le développement d’une source d’énergie intermittente et inefficace sur le plan économique, génératrice de pratiques financières souvent douteuses ».
Et de conclure : « Le Conseil d’Etat se considérera-t-il lié par la décision de la Cour européenne ? Dans ce cas, la CSPE pourrait-être considérée comme une surfacturation illégale ».
Ecœuré, vous rentrez vos polaires et autres doudounes, furieux d’être encore une fois le dindon d’une farce que l’Etat risque de rembourser à coup de plusieurs milliards d’euros d’argent public. Vous avez dit « transition énergétique » ? On ne vous y reprendra plus!
Sources : Fédération Environnement Durable
Geneviève Frixon, présidente de l‘Association des contribuables d’Aubagne
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Sorti 8e de l’ENA en 1980, François Hollande intègre la Cour des comptes, où il n’est guère surmené.
En fait, quand on examine le budget 2015 qu'elle propose, la candidate socialiste à la mairie de Paris et première adjointe du maire sortant Bertrand Delanoë annonce... plus de 200 millions d'impôts supplémentaire pour 2015.
Les projets merveilleux d’Anne Hidalgo pour Paris
On a beau aimer les arbres, l’idée d’Anne Hidalgo d’en planter 20.000 dans Paris devient moins sympathique quand on réalise qu’au prix moyen de 2.350 euros, on arrive vite à une facture de 47 millions d’euros. Il y avait aussi ce projet d’ouvrir un centre de soins pour les animaux de la faune parisienne qui permettrait de soigner les petites bêtes sauvages ( renards, hérissons, oiseaux, écureuils)… c’est mignon, mais il y a peut-être d’autres priorités ?
Oui mais « La nature ne doit pas se cantonner à des parcs fermés », selon la candidate socialiste. C’est pourquoi, si elle élue, elle veut « végétaliser » 100 hectares de terrasses sur les toits des immeubles parisiens. Quand on aime la verdure on ne compte pas : ce sympathique projet coûtera pas moins de 150 millions d’euros aux contribuables : un quart de la taxe foncière annuelle !
Nous voulons tous que Paris reste la plus belle ville du monde… mais pas à n’importe quel prix !
Les projets d’Anne Hidalgo pour embellir les places de la Nation, de la Bastille, Denfert-Rochereau, Montparnasse, du Panthéon et d’Italie coûteraient entre 89 et 169 millions. Et la restructuration des boulevards des Maréchaux, de la liaison porte d’Auteuil-porte Dauphine et de l’avenue Foch est évaluée entre 65 et 140 millions d’euros. Quant au projet de téléphérique entre la gare d’Austerlitz et la gare de Lyon… espérons que cela reste un projet.
Côté logement, Anne Hidalgo promet 6 500 nouveaux logements sociaux par an, pour un coût estimé entre 2,2 et 2,7 milliards pour Anne Hidalgo. Or on sait que les logements sociaux sont une très mauvaise solution pour résoudre les problèmes de logement.
Bertrand Delanoë laisse des comptes calamiteux
N’oublions pas qu’Anne Hidalgo est la première adjointe du maire sortant, Bertrand Delanoë, en place depuis 2001. Ensemble, ils ont laissé dériver les dépenses de fonctionnement par habitant (+89.4% !), les effectifs ont bondi de 30% à la mairie (et voir aussi le nombre de hauts fonctionnaires) et engagé des centaines de millions d’euros dans des projets pharaoniques à l’utilité discutable.
L’Observatoire des subventions recense régulièrement les avatars de cette folie dépensière : il y a notamment cette « immense feuille translucide », la canopée des Halles, future couverture en tôle du jardin des Halles, que Delanoë voit comme le grand œuvre de son mandat (coût du chantier : 1 milliard d’euros). On pourrait aussi parler des subventions aux associations (réelles ou virtuelles) en forte hausse,de la vidéosurveillance « intelligente » dans les piscines (1 million d’euros), des coûteuses mesures anti-bruit (que Mme Hidalgo souhaite renforcer) et des « Pierrots de la Nuit », du financement des salles de shoot, des aides distribuées en Afrique ou en Tunisie...
Pour financer tout cela, l’équipe de M. Delanoë a déjà eu recours à la recette miracle : impôts et taxes. Entre l’explosion de la taxe foncière (+63.3%), de la taxe d’habitation (+42% depuis 2007 en moyenne), de la taxe de balayage et le triplement des droits de mutation immobiliers généré par la hausse du prix du mètre carré, la douloureuse des ménages a grimpé de 82% depuis 2001 (ou 58% en comptant l’inflation) .
Quant à la dette de la ville, en douze ans, elle a été multipliée par quatre !
Cette tendance risque de continuer avec Mme Hidalgo.
A l’horizon : pluie d’impôts pour les contribuables !
Selon les calculs de l’Institut Montaigne, au total, Anne Hidalgo dépensera largement plus que sa concurrente Nathalie Kosciuzko-Moriset. La candidate UMP a elle aussi pas mal de projets ruineux en tête, mais on notera qu’elle promet de réaliser un milliard d’euros d’économies (sans trop détailler comment) et de baisser les effectifs de 2500.
Voici quel serait le budget 2015 d’Anne Hidalgo selon l’estimation de Capital :
• Dépenses : 8.2 milliards
• Recettes : 8 milliards
Conclusion : il manque 202 millions d’euros, qui seront financés par les impôts.
202 millions d’euros de taxes dès l’an prochain, car les collectivités n’ont pas le droit d’être en déficit : l’équivalent d’une hausse de 30% de la taxe d’habitation !
Madame Hidalgo, le compte n’y est pas…
Les contribuables qui voteront pour vous ne pourront se plaindre ensuite devant leurs feuilles d’impôts !
Marie Villeneuve
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
Avant d'aller voter, consultez l'Argus des communes pour choisir en connaissance de cause. Faites passer le mot à tous vos contacts !
Allez voter, c’est extrêmement important !
Les médias disent « craindre » une forte abstention aux municipales (comprenez, en plus des abstentionnistes récurrents, des électeurs de gauche déçus par M. Hollande et son gouvernement!). De fait, on pourrait être tenté de se dire « peu importe qui l’emportera, ils sont tous pires les uns que les autres ».
Ce serait une grave erreur ! Allons-nous donner un chèque en blanc aux nouvelles équipes municipales ? Allons-nous les autoriser les yeux fermés à nous taxer sans se pencher sur l’usage fait de nos impôts ?
Pas question !
Chers amis contribuables, chers citoyens, chers Français, prouvons-leur qu’ils ont tort de diffuser ce message trop facile et pessimiste, donnons-leur une bonne leçon de notre civisme, de nos devoirs et de démocratie :
Allez voter et faites voter votre entourage, c’est un droit dont nous devons user pour nous faire entendre !
Consultez l’Argus des communes avant de donner votre confiance à un candidat
Si votre maire se représente, l’Argus des communes est un outil incontournable avant de lui redonner votre confiance : quelle a été sa gestion ? Connaissez-vous l’évolution des dépenses communales, celle de la fiscalité, et du niveau d’endettement de la commune ?
Dans tous les cas, consultez l’analyse de votre commune pour connaître l’état des finances
La fiscalité est le premier enjeu de ces élections municipales : les Français savent que les dépenses locales vont continuer d’exploser ; il est donc très important de choisir le candidat le plus soucieux de bonne gestion. Attention aussi aux promesses mirobolantes qui coûtent une fortune !
Faites passer le mot !
Posez un acte citoyen : en encourageant tous vos contacts d’aller voter et de consulter l’Argus des communes avant !
La pression des contribuables-électeurs est une réalité que nous avons eu maintes fois l’occasion d’éprouver : les élus vous écouteront, et d’autant plus si nous sommes nombreux !
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