Contribuables Associés

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Il y a peu, Contribuables Associés a dévoilé un énorme scandale de gaspillage des dépenses publiques : les ronds-points. Désormais, les gilets jaunes campent sur ces infrastructures! Étonnant?

 

Il y a tout juste un an, Contribuables Associés a levé le voile sur un véritable scandale de gaspillage des dépenses publiques : les ronds-points … 20 milliards d’euros dépensés plus tard, les gilets jaunes campent sur ces infrastructures devenues – à juste titre- la quintessence même du gaspillage de nos impôts !

Plus de ronds-points que de communes en France ? C’est vrai !

L’enquête menée par Contribuables Associés sur les gaspillages des ronds-points dans certaines communes, remontent à 2013. À l’époque – déjà – nous avions défrayé la chronique en publiant un dossier sur le coût et le pourquoi de ces infrastructures. Post enquête, l’association avait été rapidement interrogée sur le sujet puis relayée par les médias avec 200 reprises presse, Tv, radio (dont Le Point, France Bleu, Le Figaro, M6, France Télévisions, le journal de 13h de Jean-Pierre Pernaut sur TF1, Philippe Bouvard sur RTL, etc.).

En 2017, à la suite d’une lettre de dénonciation de la création d’un nouveau rond-point dans le département du Morbihan, nous avions décidé de reprendre notre action, persuadés que ce combat était légitime et nécessaire face à de tels gaspillages.

À la suite de cela, l’idée de lancer un concours de l’élection du pire rond-point est apparue comme une évidence. D’une part pour son aspect ludique et visuel (les ronds-points laids ne manquent pas chez nous) mais surtout pour sa démarche participative.

Contribuables Associés défend de vrais gens, des contribuables, c’est-à-dire vous… Il apparaissait donc évident que votre voix devait compter dans le débat. Fort d’une participation importante et de signalements nombreux, nous avons pu procéder à l’élection du rond-point le plus hideux. La palme allant au rond-point de Pontarlier et son masque d’André Malraux ! 

Vous financez en intégralité les ronds-points !

Gros bémol qui s’ajoute à l’aspect exponentiel et injustifié de certains ronds-points, leurs financements… Tout aussi arbitraires. En effet, les contribuables payent ces infrastructures mais personne ne demande leurs avis !

Or, si les départements s’occupent des départementales, les communes restent responsables de leurs voies d’accès et de circulation. En CLAIR, si votre ville décide d’implanter un giratoire, vous le financez directement. Eh oui ! Celui qui aménage paie ! Si celui-ci dessert un lotissement communal, c’est la mairie qui s’en occupe, donc encore vous. S’il permet l’accès à une zone économique, c’est la communauté des communes. Enfin, s’il régule la circulation d’une route départementale, c’est le conseil départemental qui prend la main. Traduction : c’est encore vous qui payez via vos impôts (taxe d’habitation notamment) !

Total de ces aménagements : 20 milliards d’euros. À titre de comparaison c’est bien plus que le budget alloué à la sécurité routière !

Sommes-nous donc étonnés que les gilets jaunes aient fait le siège de ces infrastructures, parfaitement représentatives du gaspillage de l’argent public ?   Absolument pas ! C’est un beau pied de nez à nos élus locaux et plus généralement à une dette publique toujours plus croissante (2 227 milliards d’euros) alimentée par ces prodigalités en tout genre !Pour en savoir plus ce gaspillage et bien d’autres, n’hésitez pas à consulter nos dossiers complets et publications sur le sujet. 

" des secrétaires sont payées 6.000 euros net, des agents d’accueil émargent à 4.800 ou encore un gardien à 4.200 euros… "

Le gouvernement n'a plus d'argent ? Alors qu'il fasse des économies ! Trop de dépenses publiques, c’est trop d’impôts !

L’écologie et la « transition » sont le nouveau prétexte pour ponctionner le contribuable.

 

Trois fois hélas, car à l’énorme ponction fiscale s’ajoutent des contreperformances environnementales dramatiques. C’est ce que démontre le caractère insensé des récentes décisions gouvernementales en faveur de la filière gaz-éolienne.

M. Macron et le Gouvernement viennent d’annoncer 7 milliards d’euros d’investissement annuel dans les ENR (énergies renouvelables), ce, pendant 10 ans, principalement affecté à la filière gaz-éolienne.

Sachant que la Cour des comptes a récemment chiffré le gâchis éolien à 40 milliards depuis 15 ans, soit 5,7 millions d’euros par machine, le développement effréné de cette filière fait froid dans le dos. Ce sera donc, au minimum, 70 milliards perdus pour passer de 7 000 machines à 25 000.

S’il s’agit de sauver la planète, pourquoi pas. Mais qu’en est- il ?

1) Climat et émission de gaz à effet de serre 

La filière gaz-éolienne est devenue l’un des principaux facteurs de croissance de l’émission de gaz à effet de serre. La France, dont les émissions de gaz à effet de serre sont cinq fois moindres par habitant qu’en Allemagne grâce au nucléaire,  augmente ses émissions de CO2 de 2 % par an depuis 4 ans. L’intermittence des éoliennes rend leur couplage indispensable avec des centrales à  combustible fossile (en France, le gaz).

Plus on installe d’éoliennes, plus on pollue et détériore le climat.

2) Biodiversité et accélération de sa destruction

Les pales d’éoliennes mesurent 50 à 80 mètres de rayon  et tournent à 300 km/heure  en leur extrémité. Ce sont d’immenses broyeuses à oiseaux mais pas seulement : elles menacent d’extinction certaines espèces protégées, comme les chauves-souris nécessaires à l’écosystème.

Le rythme de destruction de l’écosystème ne peut que s’accélérer.

3) Santé humaine et animale

Plusieurs études dans le monde démontrent que les éoliennes sont des machines nocives pour la santé humaine et animale. Des cas nombreux de mortalité et de déformation génétique ont été constatés à leur proximité et rappellent l’irrespect du principe de précaution par nos gouvernants.

L’apparition d’un syndrome éolien contrevient à la définition de la santé édictée par l’Organisation Mondiale de la Santé.

Plus M. Macron et son Gouvernement veulent nous imposer cette dépense, plus l’état du monde se dégrade. N’est-ce pas aberrant ?

Ceci l’est d’autant plus que ces chiffres cachent d’autres réalités désastreuses :

  • Le prix de l’électricité des ménages sera augmenté de 10 % par an d’où une baisse du pouvoir d’achat.
  • Les 17 000 éoliennes représenteront 51 milliards d’euros d’importation. Elles subventionneront l’emploi étranger et pèseront sur la balance commerciale.
  • Leur implantation tuera des filières comme le tourisme, la pêche, et certaines industries dont le nucléaire sans leur substituer de solution. Elles priveront d’autres filières de ressources pour sauver l’environnement comme l’isolation de l’habitat ou la recherche.

Les mécanismes financiers des nouvelles ENR et de la filière gaz-éolienne sont tous orientés vers la réalisation de profits dont la trace se perd dans les paradis fiscaux.

Dans quelle galère donc M. Macron et son Gouvernement ont-ils donc décidé de nous embarquer ?

Tout ceci est bien incompréhensible et inquiétant.

Ce salmigondis n’est franchement pas les réformes qu’attendaient  les Français.

Plutôt que de créer de nouveaux impôts, M. Macron ferait bien mieux de ne pas créer de nouvelles dépenses !

Arnaud Casalis

Comme le montre notre infographie, entre ce que la France perçoit de l’UE (subventions à l’agriculture majoritairement) et ce quelle verse, notre pays est perdant !

Le RIC (Référendum d'initiative citoyenne) est sur toutes les bouches... Plus que jamais - alors que la clôture du Grand débat approchait - il fallait s'exprimer sur le sujet et défendre cette démocratie plus directe.

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Vidéo de l'intégralité des débats de la réunion publique sur le RIC organisée par Contribuables Associés, le 26 février 2019 à Paris.

À la suite de notre consultation nationale, nous avons déposé nos contributions sur le site du Grand débat afin de rendre publiques certaines de nos actions.

À la suite de votre nombreuse participation à notre consultation nationale, nous publions votre Programme d'actions pour 2019.

 

Merci d’avoir répondu aussi massivement à la consultation nationale de Contribuables Associés. Suite à cette action, voici la liste des priorités, des axes de combat, – qu’ENSEMBLE – nous pouvoir allons intensifier !

Les derniers mois ont été difficiles pour notre pays. Et les semaines à venir seront cruciales pour la France.

La politique économique suivie depuis 40 ans a consisté à augmenter à la fois les déficits, la dette et les prélèvements obligatoires. Trop de dépenses publiques, c’est trop d’impôts, trop de déficits, trop de dette et trop de chômeurs. Cette situation n’est plus tenable. Il faut remettre de l’ordre dans les finances publiques…

Bien avant la naissance du mouvement des Gilets jaunes et que le gouvernement ne décide d’ouvrir sous la contrainte son « Grand débat national », Contribuables Associés a lancé son programme d’actions. Vous avez été des dizaines de milliers de membres à répondre à notre questionnaire sur la dépense publique et la fiscalitéC’est un grand encouragement pour nous de continuer à recevoir vos nombreuses réponses. Elles sont vos priorités pour redresser notre pays, car il est encore temps !

Ce sont autant de chantiers que votre association a ouverts, pour certains de longue date, et autant de combats que nous allons continuer de mener. En votre nom et pour vous. Mais vous le savez, en France, les choses mettent du temps à avancer car ceux qui réclament toujours plus de dépenses publiques – syndicats, administrations, élus irresponsables – sont aux manettes. Et ce n’est que par notre travail de longue haleine, grâce à notre opiniâtreté que nous ferons bouger les lignes.

Ces dernières années, plusieurs de nos revendications ont abouti, et cela n’a pas été sans mal !

Par exemple : la loi sur le non-cumul des mandats, la suppression du régime spécial de retraite des députés, la suppression de la réserve parlementaire, le contrôle de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) des parlementaires, la réforme du minimum vieillesse versée à des étrangers s’installant en France sans y avoir jamais vécu ni cotisé (sur ce dossier, nous avions été reçus à l’Élysée en 2011), ou encore le service minimum garanti en cas de grève dans les services publics…

Ce sont autant de victoires de Contribuables Associés pour les Français. Et c’est sans compter tous les gaspillages d’argent public que nous avons révélés au fil des années. Nous avons déposé 58 propositions de loi, d’autres sont en cours de préparation. Elles s’inscrivent dans les priorités que vous nous avez fixées.

Les temps sont propices : à l’heure où vous lisez ces lignes, les réformes que promeut Contribuables Associés ont été déposées sur le site du Grand débat national pour faire entendre votre voix, celle du bon sens pour une gestion saine de notre pays. Il faut mettre notre programme d’actions au cœur du débat.

Et les solutions existent. D’abord en réduisant les dépenses. Nous avons déjà chiffré à 50 milliards les économies pour l’État sur une seule année. Il est anormal que les dépenses des administrations publiques (État, collectivités locales et Sécurité sociale) atteignent 56,2 % du PIB en France contre 43,9 % en Allemagne et 37,8 % aux États-Unis.

Votre première exigence : juguler l’effroyable aggravation de l’endettement et des déficits publics. Vous souhaitez l’inscription dans la Constitution de la règle d’or interdisant au Parlement de voter un budget en déficit. Le dernier budget dans le vert remonte à 1974… Cette année-là, le solde positif équivalait à 6,7 milliards d’euros. En 2019, c’est près de 100 milliards de déficit.

Votre deuxième exigence : la lutte contre les fraudes sociales. Celles-ci se chiffrent, au bas mot, à 40 milliards d’euros par an. Nous avons dénoncé de multiples scandales touchant aux fraudes : par exemple, ces 56 000 retraités fantômes vivant à l’étranger et qui touchent indûment une pension…

Malgré les belles promesses, rien n’est réellement fait pour débusquer les fraudeurs. Clientélisme et politiquement correct obligent. Nous allons intensifier nos campagnes de mobilisation auprès du gouvernement car celui-ci est dans le déni sur ces questions, comme le démontre encore la récente affaire des faux numéros de Sécu.

Gaspillages, dépenses inutiles, mauvaise gestion, vous êtes très nombreux à les dénoncer et à vouloir donner à la Cour des comptes un véritable pouvoir de sanction. C’est votre troisième exigence.

Politiciens et administrations se moquent des rapports et restent trop souvent impunis. Il faut changer la donne. Cela passe par une réduction du train de vie des collectivités locales et une révision du principe de l’intercommunalité qui n’a pas réduit les coûts de fonctionnement des collectivités – bien au contraire. Dans le cadre des prochaines municipales de 2020, Contribuables Associés sera en ordre de bataille avec son outil de notation des 35 000 municipalités, l’Argus des communes.

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Tous ensemble, nous pouvons et devons obliger nos dirigeants à nous écouter pour qu’enfin notre pays soit remis sur le droit chemin.

Contribuables associés a également contribué sur le site du Grand débat en partageant les thématiques de notre programme d’actions 2019 :

La facture d'impôt locaux des propriétaires s'alourdit encore en 2016. Claude Jaillet, expert en finances locales, a calculé pour Contribuables Associés, l'évolution de la taxe foncière sur les propriétés bâties votée par les départements. Elle a augmenté en moyenne de 3,37% en 2016.

Vous avez reçu votre taxe foncière bâtie 2016. Découvrez dans ce document (cliquez sur le lien) l’évolution de la taxe foncière bâtie dans votre département depuis 2001. A comparer avec le taux d’inflation.

 

Et ce n’est pas avec le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu que ça va s’arranger…

Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !