« L'Etat social est devenu obèse, paralysant, impuissant. Inefficace. Plus on dépense de l'argent public, moins nos services publics sont efficaces… La seule solution réaliste, responsable, raisonnable pour faire augmenter le pouvoir d'achat à terme, c'est d'aller vers une politique de baisse massive de la fiscalité. »
Dans cet entretien, découvrez sa position sur les sujets majeurs des contribuables et de l’actualité :
Ukraine et budget de la défense, situation géopolitique, régalien, impôts, Etat social et Etat-Providence, services publics, dette publique, règle d’or, exonération des droits de succession, fraude sociale et répression, débureaucratisation, pouvoir d’achat…
D’autres rencontres avec les candidats à l’élection présidentielle sont prévues dans les prochaines semaines. Restez à l’écoute !
« Nos vies sont sur-réglementées, sur-administrées, sur-contrôlées. La France est enfermée dans une prison bureaucratique. Depuis 20 ans, c’est devenu insoutenable.»
Dans cet entretien exclusif, retrouvez les thèmes majeurs de sa campagne ainsi que ses réponses à nos questions.
D’autres rencontres avec les candidats à l’élection présidentielle sont prévues dans les prochaines semaines. Restez à l’écoute !
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Eric Zemmour est venu le premier répondre à cette invitation.
Accueilli dans les locaux de l’association, le mardi 22 février, le candidat, accompagné d’une dizaine de journalistes et plusieurs conseillers, a ainsi pu répondre aux questions des membres et échanger avec Bartolomé Lenoir, directeur de l’association.
Les débats ont permis de constater que le candidat Zemmour partage souvent les analyses de Contribuables Associés.
Insistant sur le caractère insupportable de notre taux de prélèvements obligatoires qui atteint désormais 48 % du PIB, Eric Zemmour a rappelé que Giscard considérait en son temps qu’un pays devenait à économie socialiste lorsque ce taux atteignait 40 % et que le Général de Gaulle lui-même avait demandé à son jeune ministre Chirac de ne pas dépasser le taux de 33 % que connaissait alors le pays.
Déroulant son programme, Eric Zemmour a exposé ses idées pour à la fois alléger le fardeau des charges sociales et lourdeurs administratives pesant sur les entreprises et redonner dans le même temps du pouvoir d’achat aux citoyens.
Pêle-mêle, il a évoqué une baisse de la CSG pour les bas salaires, l’octroi de primes défiscalisées au mérite, un élargissement de la participation au profit des salariés des petites entreprises et une diminution drastique des impôts de production qui frappent les entreprises sans même qu’elles réalisent le moindre bénéfice.
Eric Zemmour milite aussi pour la transmission en franchise d’impôt des entreprises familiales mais ne va pas jusqu’à proposer la suppression pure et simple des droits de succession ou de donation comme le défend Contribuables Associés, préférant seulement porter l’abattement de 100 000 à 200 000 €, renouvelable tous les 10 ans au lieu de 15 aujourd’hui.
Réagissant à la question d’un membre, le candidat ne s’est pas montré favorable à la suppression de l’IFI, sauf pour la résidence principale, au motif qu’il fallait bien poser des priorités alors que le caractère totémique de l’IFI exigeait une certaine prudence.
Enfin, Eric Zemmour s’est prononcé comme Contribuables Associés pour l’arrêt immédiat des installations d’éoliennes qu’il considère comme une absurdité économique, énergétique et environnementale.
Il ne reste plus maintenant qu’à espérer la venue des autres candidats et ensuite à comparer leurs intentions dans la lutte contre les excès de dépenses publiques.
L'état de nos finances publiques est plus préoccupant que jamais. Avec la crise sanitaire, plus de 100 milliards ont été déversés au nom du « quoi qu'il en coûte ».
La part des dépenses publiques dans le produit intérieur brut est passée de 55,4 % en 2019 à 61,8 % en 2020.
Cette augmentation, d’un montant total de 96,4 milliards d'euros résulte pour l'essentiel des dépenses directement liées à la crise (82,7 milliards).
Cependant les dépenses ordinaires, sans lien avec la pandémie, ont également progressé de 13,7 milliards d'euros !
"La hausse a principalement concerné l’État, dont les dépenses ont augmenté de 11 %, et les administrations de sécurité sociale (+ 5,6 %)", constate la Cour des comptes.
La dette publique devrait s'établir à 113,5 % du PIB fin 2022 - soit une hausse de 560 milliards d'euros par rapport à fin 2019.
La question est moins de savoir si le gouvernement a dépensé trop d’argent durant les deux dernières années que de savoir si ces « dépenses extraordinaires » ont servi à préparer l’avenir ou à boucher des trous avec des intentions électoralistes.
Car le gouvernement Castex n’a pas arrêté de sortir le carnet de chèques.
Et plus les élections approchent, plus les cordons de la bourse se relâchent.
Si certaines de ces dépenses sont justifiées, beaucoup relèvent du gadget, comme nous l'expliquons dans le Livre noir des gaspillages 2022.
Des réformes structurelles sont indispensables pour éviter à la France d'aller dans le mur. Et dès le lendemain de l'élection présidentielle. Nous n'avons plus le temps.
« Le nécessaire redressement des finances publiques passera inéluctablement par des efforts sans précédent de maîtrise de nos dépenses », prévient Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes.
Décret n° 2022-94 du 31 janvier 2022 pris pour l'application des articles 8, 9 et 9-1 de la loi n° 88-227 du 11 mars 1988 modifiée relative à la transparence financière de la vie politique.
Afin de comprendre au mieux la méthode de répartition de ces aides publiques dédiées aux partis et groupes politiques, nous allons vous expliquer le calcul réalisé. C'est réalisé en deux fractions distinctes et avec chacune des critères de financements bien définis.
Le coût total de ces subventions s'élève à 66 155 387,84 euros.
Le montant de la première fraction des aides attribuées aux partis et groupements politiques visés aux deuxième et troisième alinéas de l'article 9 de la loi du 11 mars 1988 précitée est fixé à 32 081 868,13 euros.
Le montant de la seconde fraction des aides attribuées aux partis et groupements politiques visés au septième alinéa de l'article 9 de la loi du 11 mars 1988 susvisée est fixé à 34 073 519,71 euros.
Concernant la première fraction, sont prises en compte le nombre de voix recueillies par chaque parti aux élections législatives, et une division en pourcentage au prorata est calculé afin de reverser aux partis leur dû selon leurs résultats. Diminuée d’une pénalité pour les partis n’ayant pas respecté la parité.
En France métropolitaine, cette aide concerne tout parti ayant présenté, dans au moins 50 circonscriptions, des candidats ayant obtenu au moins 1 % des suffrages exprimés.
La seconde fraction est attribuée en fonction du nombre de députés et sénateurs ayant déclaré se rattacher à un parti.
Cabinets privés. Emmanuel Macron souhaitait que ses ministres s’appuient davantage sur leur administration. Ils ont fait l’inverse.
Bien que la fonction publique d’État soit l’une des plus bedonnantes de la planète, l’État n’arrête pas de recourir aux cabinets de conseil privés pour cogérer le pays.
Plus de 500 commandes auraient été passées sur des sujets divers entre 2018 et juin 2021. Dont la gestion de la campagne de vaccination confiée à McKinsey, firme qui, selon Le Monde, aurait joué un rôle discret, mais efficace dans l’élection du chef de l’État.
Puis sont venus Citwell, Accenture, JLL Consulting, Roland Berger, Deloitte et tant d’autres.
Incapable de gérer la crise du Covid, l’État aurait, par exemple, signé 28 contrats entre mars 2020 et janvier 2021 pour un total de 11,35 millions d’euros avec sept cabinets de conseil.
D’après les médias, ces contrats représentaient jusqu’à deux millions d’euros par mois pour McKinsey, 1,2 million d’euros pour Accenture, etc., appelés à la rescousse par le ministère de la Santé.
Au total, les chiffres de la sous-traitance étatique donnent le vertige. Auditionnée par le Sénat en janvier 2022, Amélie de Montchalin, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a chiffré les dépenses à 145 millions d’euros par an (hors prestations informatiques) sur la période 2018-2020.
En clair, une partie du budget de l’État est dépensée afin de financer des audits ou les études de cabinets privés en zappant la haute fonction publique que finance pourtant grassement le contribuable.
Quoi qu’il en soit, un des effets annexes de cette sous-traitance est qu’au fil du temps l’État a perdu un savoir-faire qui le rend aujourd’hui dépendant de firmes privées ne manquant pas une occasion de lui faire les poches.
Le patron de Bercy a-t-il conscience de ce qu’il dit ou a-t-il quelque chose contre les riches ? Le taux entre oncle et neveu est de 55 % et il grimpe à 60 % lorsque le lien de parenté s’éloigne encore plus mais le taux en ligne directe atteint tout de même 45 % lorsque le patrimoine dépasse 1 800 000 d'euros.
Si on écoute le ministre, un taux de 55 ou 60 % serait donc extraordinairement élevé, voire confiscatoire, alors qu’un taux de 45 % serait raisonnable.
Cela révèle un sens des proportions curieux de la part d’un ministre de l’économie. Si c’est ainsi que sont préparés les budgets ou négociés les traités, c’est inquiétant.
Certes, la fiscalité à 55 ou 60 % en ligne indirecte grève toute la transmission, alors que la fiscalité en ligne directe est progressive mais quand elle atteint 45 % elle devient tout autant confiscatoire, quand bien même ce ne serait pas dès le premier euro.
Ou alors, si le raisonnement du ministre signifie qu’un taux de 45 % pour les riches est « raisonnable », celui-ci nous apprend que l’on peut à la fois être libéral et approuver la confiscation de l’argent des riches. La richesse justifierait la spoliation. A croire que le gouvernement se « mélenchonise ».
Au contraire, nous pensons qu’un citoyen qui s’enrichit à la force du poignet doit pouvoir laisser à son héritier, quel qu’il soit d’ailleurs, plus de la moitié du patrimoine qu’il aura su constituer.
D’autant qu’il aura déjà dû lui-même subir tout au long de sa vie les kyrielles d’impôts et de prélèvements que lui aura valu son travail.
Et si on va plus loin, on peut même craindre qu’il n’en reste plus que le quart à la génération suivante. En effet, pourquoi l’héritier se résoudrait à travailler pour reconstituer le patrimoine amputé de l’impôt si c’est pour être à nouveau partagé avec une moitié pour son enfant et l’autre pour l’Etat.
Bruno Le Maire joue donc du trompe-l’œil pour tenter de cacher la fiscalité prohibitive des transmissions en ligne directe en jetant l’opprobre sur la fiscalité scandaleuse des transmissions en ligne indirecte.
Un taux d’imposition de 60 % est une atteinte à la propriété. Un taux d’imposition de 45 % quand on veut transmettre à ses enfants reste une atteinte à la propriété mais est en plus une atteinte à la famille.
Enfin, regrettons que, mû par sa timidité, le ministre ne parle que d’« ajustement ». Quand on prend presque les deux tiers à un héritier ou presque la moitié à un enfant, ce n’est pas à un ajustement qu’il faut procéder pour faire cesser le scandale, mais c’est un bouleversement qu’il faut provoquer.
Un récent rapport montre que sur 38 pays de l’OCDE, 14 ne connaissent aucune fiscalité sur les successions ou les donations et que parmi les pays qui taxent, la France est sur le podium.
Autrement dit, c’est bien la fiscalité des successions et des donations qui est prohibitive en France et sa suppression est possible. D’autres pays montrent l’exemple.
Olivier Bertaux
Au Journal officiel de la République française du 1er janvier 2022 est paru un arrêté créant une indemnité de mutation pour les préfets et sous-préfets.
Si il y a mutation de département pour un préfet, il bénéficiera d'une indemnité forfaitaire de 1350 euros... juste pour lui ! Mais, à cela s'ajoute 1700 euros pour sa ou son conjoint(e) et 1000 euros par enfant dans la limite de 4.
Ce n'est pas terminé puisqu'il y a encore une possibilité de faire monter cette prime de 40% ! Comment me direz-vous ? C'est simple, c'est dans le cadre d'une mutation en outre-mer.
À savoir : Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine- Saint-Denis et le Val-de-Marne sont assimilés à un seul même département.
Si nous faisons un rapide bilan, cela peut représenter de 1350 euros pour une simple mobilité en France métropolitaine pour un préfet célibataire et sans enfant et jusqu'à 9 870 euros pour un préfet en couple avec 4 enfants qui se déplace en outre-mer.
Suite à la diffusion du témoignage d’un de nos membres, Jean-Pierre Ricard concernant une passerelle qui serait un gaspillage d’argent public dans la commune de Thionville, nous avons obtenu une explication du projet par la mairie.
Nous remercions en effet M. Pierrick Grall, directeur de cabinet du maire M. Pierre Cuny (LR).
Lors de cet entretien il nous a expliqué le plan de développement qu’a mis en place la ville afin que nous expliquer la place de cette passerelle dans le projet.
La commune de Moselle étant frontalière au Luxembourg, sa gare possède un flux qui va se renforcer dans les années qui viennent, et selon la mairie il est important que le centre-ville soit relié à cette dernière afin de créer une activité vivante en son sein.
Vous pouvez écouter cet entretien ci-dessous :
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