L’appareil d’État va pouvoir continuer à fonctionner et à lever l’impôt pour payer les fonctionnaires, mais la « loi spéciale » permettant de reconduire le budget 2024 en attendant le vote de la prochaine loi de finances, interdit d’alléger la pression fiscale.
C’est en substance ce qu’il faut retenir des déclarations de Laurent Saint-Martin, ministre démissionnaire du Budget lors de la présentation du texte lors du Conseil des ministres, le 11 décembre.
L’exécutif affirme que ce texte ne peut pas indexer le barème de l'impôt sur le revenu sur l'inflation, car « ce n'est pas possible constitutionnellement ».
Cette version a été confirmée par le Conseil d’État qui a annoncé son opposition à une indexation du barème de l'impôt sur le revenu dans la loi spéciale le 10 décembre.
Laurent Saint-Martin précise qu’il faudra attendre le vote du nouveau budget 2025 pour que cette indexation soit actée « si on le souhaite ».
L’opposition devrait tout de même déposer des amendements à la loi spéciale lors de son examen au Parlement, prévu d’ici la fin décembre.
Fréquente, la revalorisation des tranches marginales d’imposition, généralement inscrite à l’article 2 des lois de Finances, permet de les modifier afin qu’elles restent en phase avec l’évolution du revenu des contribuables.
Le projet de loi de Finances retoqué avec la chute du gouvernement Barnier prévoyait de rehausser les cinq tranches de 2% en 2025, permettant ainsi de baisser le poids de l’impôt à revenus constants.
A contrario, l’absence de revalorisation aboutit à une hausse mécanique de la pression fiscale pesant sur les ménages même si leurs revenus ne progressent pas.
En pratique, de nombreux contribuables risquent de payer davantage d’impôt sur le revenu à partir du 1er janvier prochain jusqu’à l’adoption du budget 2025.
À cette échéance, le Fisc devrait rembourser le différentiel d’impôt grapillé aux contribuables si le principe de l’indexation est maintenu par le prochain gouvernement, ce qui semble probable.
En revanche, les pensions versées aux retraités devraient être revalorisées dès le 1er janvier car le code de la Sécurité sociale le permet, a ajouté le ministre démissionnaire.
***
Protection sociale : la Grande Omerta [Le nouveau film de Contribuables Associés]
Correction : F. Bayrou va faire du ''au milieu'' bien sûr, et non pas du ''au mieux''.
Un centriste qui vit grassement depuis 50 ans d'argent public ne fera pas de miracles pour faire des coupes sombres !
Mais une autre chose m'intéresse avec F. Bayrou. Connaissant ses difficultés d'élocution je me demande comment il va faire pour tenir tête à la meute hurlante de la représentation nationale et des journalistes qui interpellent à tout va.
S'il y arrive : bravo !
C'est assez logique ; c'est la représentation nationale qui valide chaque année le montant de la ponction publique des individus. Pas un texte ficelé sur mesure pour encore corseter un peu plus le système, en automaticité.
Ca va, ça suffit, les prélèvements de plus en plus systématiques, dans tous les coins, et qui s'enchaînent en ayant de moins en moins voix au chapitre, je parle du contribuable.
Cela, étant, 44, 45, 46 % de prélèvement obligatoires sur PIB ! Et ça n'y suffit pas. Les dettes publique gonflent, gonflent, pour combler la différence entre les rentrées et le sorties. Le système public ronge tout, envahit tout, vampirise tout. On va s'arrêter où ?
Combien de français ont finalement intérêt à ce que le système public soit aussi envahissant ?
40% ? 50% ? Plus ?
La dissolution ? Mais M. Barnier n'avait pas la carrure de travailler à la serpe. Trop nian-nian. Et à mon avis F. Bayrou non plus. Il va faire du ''au mieux !'' à qui mieux mieux. Mais wait and see !
Leur idée est de faire payer un peu plus le couillon lambda pour qu'il grogne contre ceux qui ont voté la censure, dont le RN. De toute façon on sera remboursé, donc c'est de la gesticulation.
Assurez-vous d'entrer toutes les informations requises, indiquées par un astérisque (*). Le code HTML n'est pas autorisé.