Présentée en Conseil des ministres le 23 janvier 2023, puis examinée au Parlement au début du mois de février, le projet de réforme en cours perpétue le bonus dont bénéficient les fonctionnaires quand il s’agit de calculer leur pension de retraite.
À priori on pouvait s’attendre à ce que l’État harmonise les règles du jeu, ne serait-ce que pour renflouer le régime spécial de la fonction publique, déficitaire, et dont le trou est comblé chaque année avec des « subventions d’équilibre ».
Maintenir le régime des retraites d’État à flot
L'État s'est engagé à verser au fil des années la coquette somme de 2 770 milliards d'euros de pensions à son personnel, ce montant se décomposant entre 1 310 milliards destinés aux inactifs et 1 460 milliards promis aux futurs retraités.
Contrairement à des régimes bien gérés comme l’Agirc-Arrco (60 milliards d'euros de réserve), l'État n'a rien mis de côté pour honorer ses engagements.
Résultat, chaque année, 33 milliards d’argent public sont injectés pour maintenir le régime des retraites d’État à flot.
L’État accepte notamment de payer les cotisations retraite de ses agents à hauteur de 85% de leur traitement brut contre environ 28% dans le privé.
La réforme en cours ne change pas le calcul de la pension servie aux fonctionnaires quittant la vie active.
Alors qu’elle est basée sur la moyenne des 25 meilleures années de carrière dans le privé (l’ensemble de la carrière pour l’Agirc-Arrco), ce sont le 6 derniers mois qui sont retenus dans le public.
Un mode de calcul a priori plus avantageux puisque c’est en fin de parcours que les salariés atteigne leur zénith professionnel avec la rémunération qui l’accompagne.
Cette façon de faire est particulièrement intéressante pour les hauts fonctionnaires.
Une récente étude de la Dress (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) a récemment calculé le montant de retraites qu’aurait obtenu la génération de ronds-de-cuir recrutée en 1958, si les règles du secteur privé lui avait été appliquées.
Elle révèle que 32% y auraient laissé des plumes, les hauts fonctionnaires perdant le plus (5% des pensions reculant de plus de 20%).
Autre dossier sur lequel la réforme présentée par Elisabeth Borne fait l’impasse : le montant des réversions, c’est-à-dire la somme versée au conjoint survivant après un décès.
Pensions de réversion : une inégalité flagrante
Initialement, les conditions devaient être harmonisées entre public et privé pour des raisons d’équité. Cela ne devrait finalement pas être le cas.
Là aussi, les fonctionnaires bénéficient d’un avantage substantiel : si les salariés du privé bénéficient d’un taux de réversion supérieur (54% pour le régime de base, 60% pour les régimes complémentaires) à celui du public (50%), son versement est conditionné à un montant de ressources.
Ainsi, si le conjoint survivant gagne plus de 23 441 euros (en 2023) et vit seul, il ne recevra rien de la part de la CNAV (Caisse nationale d'assurance vieillesse) alors qu’il n’y a aucun plafonnement dans le public.
Cette différence pénalise les classes moyennes-supérieures employées dans le privé.
Fabrice Durtal
La désinformation marche terriblement, si je calcule après 17 ans d'armée et 27 ans en tant que fonctionnaire, ce qui fait 44 ans de cotisations je toucherai au total 1983€ dixit le simulateur de l'état. Et oui que ce soit pour un militaire ou un fonctionnaire et même si c'est les 6 dernier mois ça fait pas grand chose, je suis catégorie B . Ces articles de comparaison sont des destructeurs de communication.
Ecoeuré je suis! Je suis loin d'être un adepte de Mélenchon, mais lorsque je l'écoute fustiger les riches, j'aimerais qu'il dénonce les régimes spéciaux et surtout les régimes des parlementaires, dont il bénéficie, en particulier celui des sénateurs, qui passe toujours au travers de ces réformes. Là, nos chers politiciens de merde sont tous d'accord pour ne rien toucher
tout à fait d'accord avec la majorité des commentaire sur les différence privé ou régimes
é spéciaux ultra protégés
on comprend d'ailleurs pourquoi ils se batte autant
mais je pense que le pire c'est la différence devant la mort public reversions sans limite de plafond
privé plafond limité à environ 23500€ ??? POURQUOIMM
Comme la chanson de Dutronc : merde in France, la justice n'existe pas entre les catégories de salariés : le privé a tous les inconvénients contrairement aux fonctionnaires ( vacances et situation garanties, meilleur calcul des retraites en récompense ? de quoi ?)
Que deviennent ces messages postés ? Des mots...
Comment agir pour obtenir un système juste sans aucun privilège pour personne, si je résume ce que j'ai lu ? Privé et public à la même enseigne : vivre de ce que chacun a travaillé et cotisé (les politiques au prorata de la durée de leur mandat publique bien sûr !), mais j'ajouterai aussi revoir les cas sociaux et ses largesses démesurées de la France qui attire une population peu méritante qui sait comment profiter du système et touche des retraites minimum sans avoir travaillé ni cotisé... Pas très juste pour les autres qui se retrouvent avec moins après avoir bossé 40 ans ! ...
Faire grève ? Ça sert juste à s'embêter entre salariés et nos politiques se marrent bien !
Quels sont les moyens d'action pour les contribuables pour faire entendre raison ?
Liberté, Égalité, Fraternité, sauf que c'est juste écrit sur les frontons de nos mairies.
Pour le reste, rien n'est égal ni fraternel dans notre système de redistribution des retraites et si l'on veut changer tout ce système, il faudrait commencer par changer ces gouvernances qui ne pense qu'à leur petit confort et privilège personnel en se moquant bien du peuple et en divisant pour mieux régner.
Un énorme nettoyage est à faire si l'on veut arriver à nos fins.
CARRIERES LONGUES''OUI MAIS SEULEMENT POUR Métiers PENIBLES
Travailler de 58 à 62 dans un métier pénible,est une INSULTE à cette catégorie ;
Le PIRE en ayant accordé à des métiers SANS PENIBILITE de partir à 58 ans
sous prétexte d'avoir cotisé? 42 ans (à retraite égale pour un versement égal
de versement certains auront atteint le montant en 31 ans et un trimestre
HONTE à tous les décideurs; Syndicats, Députés, Sénateur, Gouvernants,
jusqu'à la Présidence de la REPUBLIQUE (depuis 2013 à nos jours) de classer
cette mesure sans l'ANALYSER
Vous oubliez de mentionner que dans la fonction publique, les cadres sont promus dans les 6 derniers mois,.
la base de 75% est ainsi nettement relevée.
C'est un avantage considérable.
Bonsoir, Je suis d'accord avec Zobul : il n'y a pas de caisse de retraite des fonctionnaires, c'est bien l'Etat (et par conséquent les contribuables) qui paie.
Pour le privé, c'est à Balladur que je déteste, que nous devons le calcul sur les 25 meilleures années, avant cela le calcul se faisait sur les 10 meilleures et le paiement par la Carsat intervenait le 1er du mois suivant, c'est également ce Balladur qui a repoussé au 9, sans naturellement que cela n'affecte en aucune façon la fonction publique dont lui même est issu.
Le montant de nos pensions est connu et ne varie qu'avec les revalorisations en pourcentage, dès lors à quel titre ne sommes nous payés que le 9 du mois suivant ? Les caisses Agirc-Arrco versent les complémentaires le1 ou le 2 du mois en cours.
Décidément, pour moi Balladur aura été un néfaste qui a bien vécu sur la bête, soit dit en passant il a aussi été président de la société du Tunnel du Mont Blanc, une sinécure aujourd'hui attribuée à Castaner dans le cadre du recyclage des recalés par la grâce du prince.
Bonjour à tous,
tout n'est pas aussi simple et par exemple pour comparer une situation par rapport à une autre, il faut avoir tous les éléments. Je suis agent contractuel de l'état. Vous avez raison sur le pourcentage de la pension mais attention. Ce pourcentage ne s'applique que sur la solde de base. Or, ma solde de base ne représente que 44% de mon salaire, le reste étant des primes qui ne sont pas pris en compte dans le calcul de la pension. De plus, je n'ai ni 13 ième mois, ni,ticket restaurant, ni intéressement, ni prime de départ à la retraite, ni mutuelle d'entreprise et le paiement des heures sup est tout simplement indécent etc... Tous les agents du secteur public ne sont pas logés à la même enseigne messieurs. Pour terminer, et je peux comparer avec me femme qui travaille dans le privé, nous n'avons aucune revalorisation systématique chaque année pour l'inflation oui autre. Etant contractuel en CDI, je n'ai pas non plus la sécurité de l'emploi. Comprenez donc qu'il y a de grosses disparités dans le public mais aussi dans le privé où selon que vous travaillez dans une grande entreprise (Total, Dassault, Hermès, Schneider...) ou dans une TPE/PME. Cordialement
Le calcul sur les 25 meilleures années ou les 6 derniers mois est complexe et inutile; Dans un régime par répartition nous avons la solidairté des actifs qui payent la pension des retraités. Ce principe de "fraternité" s'appuie sur une réciprocité proportionnelle, c'est le niveau de solidarité que l'on exerce par les cotisations durant toute sa vie professionnelle qui doit déterminer le niveau de solidarité que l'on aura pour ses pensions. Il faut comptabiliser, quels que soient les régimes, la totalité de la carrière. Les stats montrent qu'en moyenne les personnes qui prennent leurs retraites n'on réellement cotisés (cad en enlevant les trimestres acquis sans cotiser) que 33 années. De même soit on garde des caisses autonomes et la solidarité doit se faire entre actifs et pensionnés de cette caisse (donc pas de subvention pour edf/engie), soit on fusionne tout en 1 seule caisse.
En réponse à TB. Pourquoi les fonctionnaires s'opposent à la réforme puisqu'elle ne les concerne pas? Rien ne bouge pour eux. Il faut donc chercher ailleurs leur motivation. Celle que je retiens est celle du 3 ème tour permanent. Certains présidents n'étaient ou ne sont pas ceux souhaités par les syndicats, pour la majorité d'entres eux affiliés à des partis politiques (ou de sensibilité) Le 3ème tour (antidémocratique puisque refusant l'opinion de la majorité)de la rue étant l'unique moyen de faire valoir une idéologie rejetée par la majorité. Souvenons nous du discours de Georges Séguy, secrétaire de la CGT, après l'élection de Giscard d'Estaing( qui n'était vraiment pas mon candidat!!!):" nous ferons tout pour qu'il n'aille pas au bout de son mandat". Discours qui ,depuis, aurait pu être tenu par bien des politiques et syndicalistes de ce coté et de l'autre coté de l'Atlantique. Pauvres démocratie et république jusqu'à quand allez-vous pouvoir tenir?
Nous sommes dirigés par des incompétents qui ne pensent qu'à leurs carrières. Entre le privé et le public, 2 poids 2 mesures, que ce soit EDF, GDF, SNCF, les hauts fonctionnaires de Bercy, les députés, les sénateurs, les membres du conseil constitutionnel, tous ces fonctionnaires ne pensent qu'à préserver leurs privilèges, protégés par des syndicats dont certains sont coutumiers du fait, de prendre les français en otages. En outre une chose est certaine, la pénibilité du travail n'est pas de leur ressort. La pilule est difficile à avaler. Situation ubuesque qui défie la logique, et la justice sociale.
Cet article est intéressant mais inexact sur le fond.
Pour les Fonctionnaires, il n’existe ni Caisse de retraite ni Régime ! C’est bien là le vrai problème.
Les salaires comme les retraites sont payés par le budget de l’Etat. Donc par les impôts et la Dette. Les cotisations des salariés ne sont que des retenues sur salaire , elles n’alimentent aucune Caisse. Les «cotisations patronales » sont bidon.
Personne ne connaît la réalité économique du système de retraites des fonctionnaires.
Commençons donc par mettre en place une vrai Caisse avec des Ressources (cotisations) et des Emplois (retraites). Juste cette petite réforme, ça peut se faire sans grève pour une fois . Mais on verra alors la réalité du déficit de ce régime. Et on arrêtera peut-être de réformer constamment le Régime du Privé parce qu’on n’a pass le courage de réformer du côté du Public. Il y a bien plus à gagner pour l’équilibre des Comptes Publics a adresser ce problème majeur (sur lequel l’Union Européenne nous blâme avec récurrence) que de modifier constamment les règles en défaveur du Privé. Mais le problème courage politique manque (depuis 1995 et Juppé/Chirac) car il est bien connu que nos syndicats manipulent les salariés du Privé pour défendre surtout les avantages du secteur public. (Tout en étant grassement subventionnés par nos impôts)
Tous les citoyens naissent et demeurent libres et égaux en droit SAUF EN FRANCE DU STATUT PUBLIC
Voir magazine Challenge du 12/01/2023 à la page 23.
La caisse des IEG (régime spécial pour les agents EDF/GDF, ++) reçoit 1,7 Md/an de l'état (= nos impôts) pour être à l'équilibre.
Et celà pour 140 000 pensionnés.
Soit 12000€/an ou 1000€/mois.
Alors qu'en moyenne ils ont des retraites de 2000€ à 3000€ et plus /mois et paient 10% de leur facture de Gaz et Electricité.
Salaire d'un technicien EDF en fin de carrière = 4000€ brut * 15 mois (13 + participation + intéressement + primes ++)
Donc il y a moyen de taper dans la poche des retraités aisés ( > 3000 de pension)
Bonjour,
Il y a bien "égalité" dans notre devise???? Il n'y a pas plus inégalitaire que les régimes spéciaux, au nom de quoi le travail dans le privé n'a pas la même valeur que dans le public!!!! Evidemment qu'il faut mettre tout le monde sur le même pied, c'est une question de justice. Comment peut-on être en désaccord avec ça . Après il y a des spécificités à prendre en compte (le travail pénible etc....)Et tous ces députés, sénateurs, ministres au nom de quoi ils ont un régime plus que avantageux, La France est un drôle de pays!!! irréformable et ce n'est pas comme ça que l'on prépare l'avenir, et c'est bien dommage.
Pouvez-vous confirmer ou infirmer ?
le député de mon secteur géographique est un haut fonctionnaire.
On m'assure que s'il n'accomplit qu'un seul passage à la Chambre des Députés, il obtiendra une retraite mensuelle SS égale à la moitié du plafond SS mensuel de sa date de départ. S'il fait deux cessions il obtiendra 2 fois ce que dit la phrase précédente; à 3 trois fois........... sans oublier que son temps d'absence (normal) dans sa fonction de fonctionnaire sera comptée comme présente pour le calcul de sa pension de fonctionnaire. VRAI ou FAUX ?
Bonjour, que donnerait le calcul pour une retraite à 63 ans, pour tous Privés et fonctionnaires ( sauf pénibilités et cas exceptionnels), en tenant comptes des 5 meilleurs années pour tous, avec la fin des promotions injustifiées de fin de carrière chez les fonctionnaires, en particulier à Bercy et au gouvernement (fin des privilèges), aux calculettes ???, actuellement, il serai plus honnête de recouvrir d'un bandeau noir " liberté, égalité, fraternité", que revive Notre FRANCE,
Les fonctionnaires ne sont pas favorisés. Après des études longues,leur salaire est la moitié de celui du privé, à études comparables.leur progression de carrière fait que les 25 dernières années sont moins mal payées. Mais leur pension reste la même 20 ans après leur départ. Leurs mutuelles sont ponctionnées régulièrement pour renflouer le régime général. Il faut savoir que les enseignants (qui ne sont pas des "ronds de cuir",car il y a de moins en moins de volontaires !),se paient eux-mêmes leurs vacances: ils sont,à échelon égal, payés 10 mois sur 12,par comparaison avec un membre du ministère du travail, par exemple.
Ne montez pas les uns contre les autres!c'est bête et cela dénote votre ignorance des réalités.
La question des retraites pose, helas plus cruellement, la question du " rapport aux travail " de la société Française !...
Tout le monde peut constater les gabegies de raisonnement nées des malheureuses " 35h" adoptées il y a déjà...25 ans, soit...1 génération !...
Quant au calcul des pensions, tous solidaires " public" ou
" privé " avec 1 seule et MÊME règle !!!
...étaient qui s'appliquerait également à notre " brillant" personnel politique!..
Chiche, messieurs dames ???
Première chose à faire : Rendre obligatoire l'adhésion à un syndicat. Si aucun n'est intéressant créer le sien.
Deuxième à faire: Supprimer le financement public des tous les syndicats (plusieurs milliards d'économie)
Troisième: Les syndicats seront financés par les seules cotisations de leurs adhérents obligatoires.
On aura ainsi une vrai vision de qui représentant qui.
Liberté, ÉGALITÉ, Fraternité; avec les Régimes Spéciaux des divers et multiples corps des Fonctionnaires l'égalité et la fraternité n'ont plus de signification ni de raison d'être et ce, depuis très longtemps concernant le Privé. La France se divise donc en deux parties inégales pour les retraites; et rien ne peut les réunir surtout pas les explications ou justifications "fumeuses". Car enfin quoi ? Les fonctionnaires choisissent en toute connaissance leur destin professionnel avec l'avantage certain de conserver leur emploi (qu'il pleuve qu'il neige qu'il vente) et très rares sont ceux qui meurent d'épuisement au travail ou par une pseudo maladie professionnelle ( au pire des durillons aux fesses...) au contraire du privé avec son cortège de silicose pour les gens des mines, du bâtiment, des travaux publics etc... Pourquoi ceux là n'ont droit qu'à 50% de leurs revenus à leur retraite? Pour quels raisons de Pénibilité un fonctionnaire prend sa retraite à 50 ans, 52 ou 55 ans avec un calcul sur les Six derniers mois d'activité? ET AVEC LA CONTRIBUTION GÉNÉREUSE DES CAISSES DU PRIVÉ... Ici la Fraternité ne joue qu'à sens unique.... Bref, pour mettre fin à cette grotesque et ubuesque situation, il faudra qu'arrive un gouvernement qui ne tiendra plus compte des Syndicats qui ne représentent que 7 ou 8% des travailleurs, et qui impose sans faiblesse et avec fermeté une Égalité sur le taux de base de calcul des retraites, ainsi que sur l'âge de départ à la retraite tout en tenant compte de la Pénibilité de certaines professions du Privé.
Point essentiel, où sont les contrats ?
Où sont les contrats me liant a les organismes préleveurs et redistributeurs ?
Les Cpam sont outes des mutuelles enregistrées comme telles, où sont les contrats ?????
Article incohérent.
Au final, pourquoi des fonctionnaires sont-ils opposés à cette réforme si elle maintient "leur privilège " ?
En fait, Contribuables A fait feu de tout bois pour taper sur les fonctionnaires : si la réforme maintient "leur privilège " : haro.
Si les fonctionnaires sont opposés à la réforme qui maintient "leur privilège" : haro également.
J'ai toujours trouvé superficiel et regrettable que Contribuables associés s'en prenne ainsi aux fonctionnaires qui sont aussi des contribuables et des adhérents de l'association.
La polémique divise les Français sans permettre de faire toute la lumière, bien au contraire.
Cet
Oui à la fin des privilèges. Commencer par mettre de l égalité avant de reformer
Ne nous étonnons pas que les fonctionnaires et les syndicats (moins de 10 pour cent des salariés mais bien représentés dans la Fonction Publique) soient contre la réforme des retraites.
C est nous les travailleurs du privé et les contribuables qui finançons les déficits de leurs caisses.
Vous pensez bien qu'ils ne veulent pas s'assoir sur leurs départs anticipés, le calcul avantageux de leur taux de retraite et les avantages de leur possibilités de réversion !!!!
Ne parlons pas des retraites des Présidents de la République, de l Assemblée Nationale, du Sénat ni de celle des membres du Conseil Constitutionnel !!
Il y aurait vraiment un grand ménage à faire dans tout ça
Je suis parti à la retraite en 2006 avec tous mes trimestres moins 1. Sur mes 40 ans de carrière, 14 ans ont été fait en Côte d'Ivoire. Donc, le système considère ces 14 ans comme travaillés pour déterminer le taux de ma retraite de base (en tenant compte du trimestre en moins) mais calcule le salaire de base (pour la CNAV) sur 25 ans, ce qui correspond seulement à mon activité en Métropole. Comme il s'agit de mon début de carrière, ce mode de calcul fait que la CNAV me verse actuellement 800 €/mois alors que j'ai toujours cotisé au dessus du plafond ! J'avais demandé qu'on applique un prorata sur ce calcul pour réduire les 25 ans à la quote part des activités en France. Réponse de la CNAV, à l'époque : "c'est logique mais pas prévu dans les textes" ! J'ai plus que l'impression que ce texte imparfait méritait une correction. En attendant, depuis 16 ans je suis grugé.
Exemple concret dans le privé :
Début de carrière en 1977, mais epuis 1991, reconnu Rqth>ATT. Reclassement etc, au boulot malgré tout.
Vient l'heure fatidique, la Fnath me confirme qu'il e faut que, 88 trimestres cotisés pour une retraite dite "pleine". Sauf que, bien des textes changent sans parler des "circulaires" soustractives.
Je me présente donc confiant avec 162 trimestres au Carsat
1ere soustraction ; de 162 à 147 trimestres
2 ieme soustraction de 147 à 110 trimestres
3 ieme soustraction de 110 à 66 trimestres retenus.
96 trimestres éjectés avec des "prétextes" c'est la cas de le dire, des pré-textes, c'est à dire des circulaires.
Comment, projeter une retraite et donc une carrière (très difficile) avec des textes et circulaires qui changent ?
J'aurai du faire "cassos professionnel " et bosser au black.
Aucunes des cotisations éjectés remboursables, s'te blague franchement...
Ils ont osés me proposer 209 euros brut mensuel...!!!!!!!!! avec tout ce que j'ai fait professionnellement et /ou d'une extrème combativité, difficultés, pour m'en sortir.
Qui bénéficie de mes 96 trimestres volés ??
Voila comment sont bien géré les 66 milliards d'agirc-arrco...... en éjectant!
quant aux fonctionnaires, 3 dans ma famille ça commence à 45 ans la retraite avec des textes " aux petits oignons " exactement l'inverse du privé.
c'est vraiment une France à 2 vitesses . on presse le privé pour mieux gonfler le public !
Les fonctionnaires font gras et nous on fait du maigre
L'Etat a fait inscrire sur les frontons des bâtiments publics Liberté, Egalité, Fraternité, mais bafoue en permanence les valeurs qu'il impose au peuple. Ex, ma femme a été contractuelle de l'enseignement public, au même poste, dans le même établissement, pendant plusieurs années, ce qui est interdit pas le code du travail. Je prends souvent la cas de 2 chauffeurs de bus l'un travaille dans le privé, l'autre à la RATP (assimilé public). Pour le même travail, l'inégalité entre les 2 est flagrante tant au niveau de la sécurité d'emploi, la couverture maladie, la pension de retraite (date de départ/,montant), la pension de reversion, les oeuvres sociales etc. Et encore plus parlant quand il s'agit d'un mécanicien dans la gendarmerie ou dans le privé. Et les fonctionnaires peuvent faire grève sans risque, tout en portant préjudice aux non-fonctionnaires (et à d'autres fonctionnaires) et aux chômeurs. Est-ce que ça peut changer? Surement pas, les syndicats révolutionnaires qui dirigent indirectement le pays, sous couvert de la paix sociale s'y opposent. Allluia.
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