Les agents de la fonction publique (fonctionnaires + contractuels) représentent 21,2% de la population active française.
Beaucoup plus qu’en Italie, aux Pays-Bas ou en Allemagne.
Dans un pays bien géré, le gouvernement cantonnerait les recrutements de fonctionnaires aux fonctions régaliennes de l’État pour freiner leur poids dans le PIB : en 2021, les rémunérations brutes payées par les administrations publiques représentaient déjà 8,5 % du PIB (soit 21,2 % des dépenses publiques et 12,5 % du PIB avec les cotisations des employeurs).
Malgré ces dépenses cyclopéennes - auxquelles s’ajoutent les cotisations sociales et contributions aux régimes de retraite des agents publics – les recrutements se poursuivent tambour battant.
Selon les derniers chiffres du ministère de la transformation et de la fonction publique publiés en décembre dernier, l’effectif global de la fonction publique a encore progressé de 0,4% en 2021 par rapport à 2020 (+ 20.900 salariés supplémentaires).
Fin 2021, la France comptait 5,674 millions agents publics, soit une hausse de 22 % depuis 1997, un chiffre à mettre en parallèle avec l’augmentation de la population française (+ 13%) sur la même période.
Le site spécialisé Fipeco indique que les effectifs de la fonction publique d'État (2,519 millions fin 2021) ont augmenté de 149 000, soit de 6 %, entre 1997 et 2021 ; ceux de la fonction publique territoriale (1,942 million fin 2021) ont progressé de 559 000 (+ 45 %) pendant la même période, la fonction publique hospitalière (1,213 million fin 2021) recrutant 318 000 agents supplémentaires (+ 36 %).
S’y ajoutent 7100 salariés en contrats aidés. Leur nombre atteint désormais 42 500 personnes dans les 3 fonctions publiques (État + territoriale + hospitalière).
Selon France Stratégie, le taux d’administration pour l’ensemble des trois fonctions publiques était en moyenne de 74 agents (civils) pour 1 000 habitants (2020).
Les effectifs du secteur public - plus d'un employé sur cinq en France – sont supérieurs à la moyenne de l'OCDE ; c’est le double celui de l'Allemagne et de la Suisse, où les emplois administrés représentent à peine plus de… 10 % des salariés.
Fonction publique : la réforme est possible
Pour sortir de cette spirale infernale, il existe pourtant des solutions : geler les embauches de fonctionnaires et supprimer le statut général de la fonction publique, à l’exception des fonctions régaliennes.
C’est l’option choisie par la plupart des grands pays européens – Espagne, Italie, Suisse, Allemagne, Royaume-Uni – qui n’accordent un statut spécial qu’à leurs fonctionnaires régaliens, ceux dont dépend la souveraineté de l’État : diplomates, militaires, policiers, et magistrats.
Compte tenu de la sur-administration française, le basculement vers des contrats de droit privé et le gel de l’embauche d’agents publics, hors missions régaliennes, aurait un impact positif sur les finances de la Nation, sans dégrader la qualité du service au public.
Simplicité et efficacité ! Qui aura le courage de donner un coup de pied dans cette fourmilière ?
Supprimer les fonctionnaires peut être mais si c'est pour faire exécuter leur travail par des employers d'entreprises privées payées par l’état ou est le bénéfice. Peut être d’après vous les fonctionnaires ne sont que des fainéants ou leurs responsables des incapables
Et en plus on paie grassement des sociétés de conseil ....
Le pire, ce sont les fonctionnaires des collectivités locales dont le nombre a explosé et qui grèvent les budgets de fonctionnement. En Essonne et en Seine et marne il y avait Evry et Sénart (EPA et Ville nouvelle)? Celà fesait 3collectivités. Certains ont prétexté de vouloir n'en faire plus qu'une seule et ont créé le Grand Paris Sud qui devait regrouper celles-ci. Mais toutes ont été maintenues et maintenant, ,il ,y a 4 collectivités inutiles et très coûteuses.
Il faut entrer dans la constitution l'obligation de tenir compte des indications de la cour des comptes ,IFRAP etc... avec sanctions à l'appui contre tout élu responsable du sommet a la base non respectueux avec contrôle du parlement
La France est immensément riche et certain élus gaspilleurs de la richesse des Francais
Le commentaire de Clémenceau est aussi présenté à l'inverse : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des taxes. Ce qui est tout aussi significatif d'un état d'esprit, y ajoutant la nuance "capacité de nuisance" des fonctionnaires.
3 sujets à différencier :
- La fonction publique d'état dite régalienne sur laquelle il faut donner le pouvoir de gestion et management stratégique à la Cour des comptes, tel le ctrl de gestion d'une entreprise ; supprimer les entités uniquement consultatives couteuses, inutiles et improductives - qui instaurent une fausse démocratie tant qu'existe le 49.3 pour bafouer l'assemblée élue. Et conserver Santé et Education dans le périmètre de protection pour éviter la privatisation de l'un et le wokisme de l'autre.
Il faut notamment supprimer autant de fonctionnaires qu'on doit en créer dans la décentralisation sur les missions et fonctions territoriales, et éviter le laintien et doublonnage au titre du "contrôle" ...
- La fonction territoriale doit être de même réformée par le Sénat, toujours avec l'aide de le Cour des comptes, pour la remettre au bon niveau d'une gestion d'entreprise rentable : analyse complète des fonctions et postes du "millefeuille", retablissement d'un modèle hiérarchico-fonctionnel efficient, productif et apolitique comme doit l'etre la fonction publique ; suppression des doublons et des postes improductifs (vice-présidences et autres postes n'ayant pas place dans le domaine de la fonction publique payée par le contribuable ...) et réduction drastique des trains de vie au même titre (trop d'abus constatés avec le cumul des cartes de crédit issues du cumul des postes).
- Réformer les régimes spéciaux qui doivent être alignés sur le privé, la médecine du travail devant être seule habilitée a octroyer un depart en retraite anticipée pour stricte raison de santé, la prévention en étant assurée par une gestion des carrières garantissant une fin de carrière sur des fonctions moins pénibles (plus rentable pour les contribuables que le chômage des séniors et la retraite anticipée des régimes spéciaux).
1 fonctionnaire ça va, 10 bonjour les dégâts.
Clémenceau: la France est un pays formidable : on y plante des taxes et il y pousse des fonctionnaires. Comme le frelon asiatique, une espèce invasive.
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