Après ce coup de massue sanitaire, il sera beaucoup plus difficile pour notre pays que pour d’autres de remonter la pente.
Car la France n’a jamais profité des bonnes conjonctures pour assainir ses comptes. Conséquence, nous accumulons depuis plus de 40 ans un endettement devenu abyssal.
Il a été longtemps de bon ton de railler les Grecs et leur impéritie.
Mais 13 ans après la crise de 2008 et un passage forcé par toute une batterie de réformes (réduction du périmètre de l’État, réforme des retraites, privatisations, défonctionnarisation, etc.), ne voilà-t-il pas que la Grèce a aujourd’hui un montant de la dette publique par habitant inférieur à celui de la France !
Bientôt nous serons le pays le plus endetté d’Europe devant l’Italie.
Et tout en ayant le triste privilège d’être, des pays riches, la contrée où l’on paie le plus d’impôts.
La France parvient à se maintenir encore au-dessus de la ligne de flottaison car elle peut emprunter à des taux négatifs.
Mais ceux-ci vont immanquablement remonter, ce n’est qu’une affaire de temps.
Quand le dealer coupera le robinet de l’argent facile, la cure de sevrage fera mal, très mal au patient français.
S’il ne veut pas mourir, il doit très vite se guérir de la gangrène bureaucratique et taxatrice.
Nos élus doivent se libérer du démon clientéliste qui les possède et conduit à des politiques toujours plus dépensières.
Afin que l’on puisse envisager enfin dans ce pays le vote d’un budget de l’État en équilibre et la mise en place d’un vaste plan de désendettement public.
C'est maintenant ou jamais.
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Dette publique : une bombe à retardement pour les Français. La nouvelle étude de Contribuables Associés
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