La loi oblige en contrepartie les élus à faire preuve de la plus grande transparence, contrairement à feu la réserve parlementaire, dont les dizaines de milliers d’euros de subventions étaient régulièrement accordés sur la base de dossiers incomplets.
Chaque maire d’arrondissement parisien reçoit 11 092 euros par an, et le moins qu’on puisse dire, c’est que son utilisation varie radicalement d’un maire à l’autre.
Par exemple, la maire LR du très chic VIIe arrondissement, Rachida Dati, n’utilise que 561 euros de son enveloppe.
Son adjointe explique au Parisien : « Elle paye ses vêtements, son coiffeur et ses notes de restaurant sur ses deniers personnels. Elle n’a jamais utilisé ses frais de représentation, même lorsqu’elle était ministre de la Justice ou députée européenne. Rachida Dati n'a jamais vécu de la politique ».
Un discours très inspirant, qui ne convainc visiblement pas Anne Hidalgo, déjà rémunérée 6 500 euros en tant que maire, auxquels s’ajoutent 1 000 euros pour son mandat de vice-présidente de la métropole du Grand Paris : malgré les confinements successifs, la candidate socialiste à la présidentielle a déboursé près de 17 000 euros en frais de représentation, et ce sans la moindre transparence.
Plusieurs fois rappelée à l’ordre par la justice, elle a porté l’affaire devant le Conseil d’Etat pour gagner du temps, au grand dam des associations de défense des Parisiens.
Il y a cependant fort peu de chance que ses malheureux 2% lui apportent l’immunité présidentielle…
C'est l'exemple type d'un pouvoir mal controlé.. avec des élus qui s'estiment au dessus des lois.
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