L’Insee vient ainsi de sortir les nouveaux chiffres de la dette publique ("Dette trimestrielle de Maastricht des administrations publiques (APU) - premier trimestre 2022") au premier trimestre 2022, et sans surprise, le ballon d’hélium est loin d’être percé.
Elle augmente en effet de 88,8 milliards d’euros pour atteindre 114,5 % du PIB, soit un total de 2901,8 milliards d’euros au 31 mars 2022. Pas la gestion budgétaire du « Mozart de la finance » !
Cette hausse s’explique notamment par l’augmentation du budget injecté dans la trésorerie des administrations publiques, principalement celles de l’Etat et de la Sécurité sociale : +52,1 milliards d’euros ce semestre.
Une bonne nouvelle en revanche, c’est la réduction de la dette des communes et des départements : - 0,6 milliards d’euros pour les premières, et – 0,3 milliards d’euros pour les seconds.
SNCF Réseau suit la même trajectoire vertueuse avec une baisse de 1,3 milliard d’euros (mais toujours des grèves en cascade au moment des grands départs, il ne faut pas non plus trop en demander).
Peut-être l’ouverture à la concurrence a-t-elle permis de repenser enfin la gestion de panier percé qui gouvernait la politique du train en France.
Une incitation qui n’est malheureusement pas transposable au niveau étatique : la souveraineté de l’Etat ne saurait être mise en concurrence avec une entreprise privée (seulement avec Bruxelles, diraient les mauvaises langues).
La dette des administrations publiques augmente de façon très importante en cas de marché baissier, comme c'est le cas actuellement, pour la quatrième fois au XXIe siècle.
La dernière fois que cela s’est produit, c’est lors de la crise du Covid : alors que le marché a baissé de 33%, la dette est passée de 100,6 à 112,9% du PIB en trois mois.
Il n’y a dès lors plus qu’à espérer que les marchés repartent à la hausse et, à défaut d’entraîner une baisse de la dette publique, que ceux-ci rendent son augmentation plus douce.
Quoi qu'il en soit, l'alpha et l'oméga d'un traitement sain de l'hyper dette publique demeure la rationalisation des dépenses publiques.
Bonjour, les impôts directs locaux sont colossaux et la dette nationale est abyssale. Il y a pourtant encore de l' herbes sous les sabots des chevaux. En effet il n'est pas aisé d'être en France un assujetti régulier aux impôts directs locaux. Le sport national est la fraude fiscale. Délation ou répartition tel est le dilemme ?
Il existe pourtant un moyen simple de corriger l'incurie de l'administration fiscale. L'impôt français est déclaratif mais rien n'empêche les contrôles de cohérence. Pendant plus de quarante ans à l'insu de mon plein gré j'ai été taxé pour 18m2 au lieu de 88m2 !
Et des cas comme celui-ci il y en a à la pelle.
Au contraire de l 'impôt sur le revenu qui est un impôt de quotité, les impôts directs locaux sont des impôts de répartition. Pour les collectivités locales ce qui n'est pas payé correctement par chaque assujetti est reparti sur l 'ensemble des administrés. C'est comme les charges de copropriété.
Il existe pourtant un moyen simple de palier à cette gabegie, c'est l'audit metre fiscal. Mais chaque année en France il y a des élections. Aucun politique n 'a l'estomac de faire avancer le dossier. Car c'est de la dynamite !
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