Cette somme sert aussi bien à leur rémunération, laquelle comprend l’indemnité parlementaire de base, l’indemnité de résidence et l’indemnité de fonction, qu’au crédit dédié à leur(s) collaborateur(s), à leur dotation matérielle et à leurs frais de mandat.
Ces derniers représentent la modique somme de 5 373 euros par député et par mois, soit 64 476 euros par an, et 37 202 652 euros pour l’ensemble des députés.
Chose amusante, cette somme dépensée annuellement pour l’ensemble des députés correspond peu ou prou aux 37,3 millions d’euros de déficit budgétaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2021.
Au terme de chaque législature, les députés doivent reverser ce qui reste de leur enveloppe de frais de mandat.
Cette année, la récolte s’élève à 3,4 millions d’euros répartis entre 368 députés.
Si des députés n’ont pas besoin d’une telle enveloppe, faut-il revoir son montant à la baisse ?
Sachant qu'un député d'une circonscription rurale, comme la Lozère, par exemple, où les déplacements du député doivent se faire en voiture, n'a a priori pas le même volume de dépenses sur ce poste qu'un député parisien.
On pourrait également revenir sur la dérogation hebdomadaire de 150 euros à la discrétion totale du député : cette somme qui fait partie des frais de mandat - 600 euros mensuels sur les 5 373 euros du total - devrait voir son utilisation justifiée par des tickets de caisse comme le reste de l’enveloppe.
Les Français ne cotisent pas pour l’argent de poche des députés !
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