La baisse du chômage (7,3% de la population active) vantée par l’exécutif est en partie factice puisqu’elle ne correspond pas à une hausse des emplois privés, mais à une moisson de fonctionnaires.
Selon une étude de l’INSEE rapportée par Le Monde, plus de la moitié des emplois créés depuis un an relèvent du domaine public, plus d’un agent sur cinq étant désormais sous le statut de contractuel.
Entre mi-2023 et mi-2024, le secteur public a créé 71 000 nouveaux postes (+ 1,2 %) sur un total de 130 000 emplois (public et privé confondus).
Depuis l’été 2024, l’emploi n’a guère progressé dans le secteur marchand, reculant même légèrement dans l’intérim et le bâtiment sous l’effet de l’essoufflement de la croissance.
Moins vulnérable à l’environnement économique, l’emploi public n’a, en revanche, jamais été aussi dynamique, depuis l’élection d’Emmanuel Macron (2017) relève l’INSEE.
Un comble pour un Président qui promettait de réduire de 120 000 le nombre de fonctionnaires lors de son élection.
Mais 2022, la France comptait 178 000 agents publics de plus qu’en 2017...
Le détail des recrutements dans le public en 2023 n’est pas encore disponible, mais il y a quelques jours, la Cour des comptes préconisait de supprimer progressivement 100 000 emplois dans les rangs de la territoriale.
Selon les chiffres fournis par le ministère de la Transformation et de la Fonction publique, l’emploi a progressé de 0,5 % dans les collectivités locales en 2022.
Il diminue dans les organismes communaux (- 0,2 %), grimpe dans les organismes intercommunaux (+ 2,5 %), départementaux (+ 0,6 %) et se tasse légèrement en région (- 0,2 %).
Le jour où la France comptera 70 millions de fonctionnaires, le chômage sera vaincu comme ce fut le cas en URSS !.
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