C’est une antienne politique : lorsqu’elles arrivent au pouvoir, toutes les majorités affirment qu’elles vont réduire le déficit public et profitent de l’occasion pour demander aux Français de participer à cet effort à travers des hausses d’impôts.
Le gouvernement Barnier use du même stratagème. Prévue jeudi, la présentation du projet de loi de finances devrait entériner en filigrane une nouvelle progression de la dépense publique.
Selon La Tribune qui s’appuie sur des chiffres fournis par Matignon, l'ensemble des crédits de l'État, de la Sécurité sociale et des collectivités locales progressera de 2,1 % en valeur.
La croissance « en valeur », aussi appelée croissance « nominale » prend en compte l'inflation. D’après la Banque de France, la hausse des prix devrait rester contenue à 1,7 % en 2025 et 2026. La croissance des crédits dépassera donc celle de l’inflation.
Abracadabra : un peu comme s’il ralentissait une voiture de 200 à 100 km/h, l’exécutif annonce un retour à la mesure alors qu’il ne fait que baisser le rythme d’augmentation des dépenses.
Celle-ci devrait être ramenée de 4,2% (2024) à 2,1% en 2025. Elle continuera donc à filer, seulement un peu moins vite que précédemment.
Autre tour de passe-passe possible : l’Etat a promis de faire peser l’effort pour deux tiers sur la dépense publique et un tiers grâce à de nouveaux prélèvements.
Si ces nouveaux prélèvements – gel des pensions de retraite, surtaxe pour les grandes entreprises, contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, hausse des taxes sur l’électricité, etc. – sont balisés, les pistes d’économies étatiques sont encore floues.
Quarante milliards sont à trouver. On sait que le budget de la Sécurité sociale devrait dériver moins vite en 2025, ce qui affectera le niveau de remboursements ; que 4 milliards d’aides aux entreprises devraient être supprimées ; et que les collectivités locales seront mises au régime, mais on reste loin du compte.
D’autant que le budget de plusieurs ministères est protégé par des lois de programmation.
Jeudi, la présentation du budget de l’État permettra de savoir où celui-ci envisage de réduire le filet financier coulant de robinets qu’il ne se décide pas à fermer.
Seule certitude : les prélèvements obligatoires devraient bondir de 42,8 % à 43,6 % du PIB en 2025 (+ 0,8 points), un nouveau record bien français.
les français qui travaillent, les retraités vont encore payer. MAIS messieurs les députés sénateurs ministres , frais de l'elysées, vont ils faire un effort? NON ils commencent déjà par s'augmenter: et Mr MACRON ET MME VONT ILS SE REMETTRE EN QUESTION OU CONTINUER A GASPILLER L'ARGENT DU CONTRIBUABLES (verser de l'argent a droite à gaucheETC.....
Il serait temps que Mr Macron prennent le train de vie que menait le Général De Gaulle, concernant sa vie personnelle
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