Alors que les impôts et les taxes fleurissent, le projet de Loi de finances prévoit en l'état de revoir à la hausse les budgets de l’Élysée, de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Pour ces trois institutions, la dotation devait augmenter. De 3 millions pour l’Élysée (+ 2,45 %), de 10,3 millions (+ 1,7 %) pour l’Assemblée nationale et de 6 millions (+ 1,7 %) pour le Sénat.
Ces hausses auraient porté les crédits de l’Élysée à 125,7 millions d’euros (contre 122,6 votés en 2024), un chiffre supérieur à la hausse globale des prix prévue en 2025 (+1,8 % d’inflation moyenne).
Sans la volte-face de l’Assemblée et du Sénat, leurs crédits seraient passés respectivement de 607,6 à 618 millions d’euros (+ 1,7 %) et de 353,5 à 359,5 millions d’euros (+ 1,7 %), soit un peu moins que les prévisions d’inflation.
« Je comprends que ça questionne et que le débat existe là-dessus », avait concédé Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, sur TF1 le 12 octobre, en évoquant ces coups de pouce budgétaire à des institutions qui ne manquent de rien et qui en demandent toujours davantage.
Exemple : en 2024, le budget élyséen a déjà bondi de 11% par rapport à 2023 (année que la Présidence avait terminée avec un déficit de 8,3 millions d'euros).
Ce qui n’a pas empêché la Présidence de terminer l’année 2024 en dérapage de plus d' 1 million d’euros par rapport au plafond de dépenses initialement prévu (126,3 millions d'euros, au lieu de 125,1 millions).
Pour 2025, l'Élysée justifiait la hausse de sa dotation (+2,45 %) par l'inflation des dépenses de personnel (+3,1 %) et de fonctionnement (+1,6 %).
Sept nouveaux postes seront créés l’année prochaine à la « Maison Élysée », espace d’accueil dédié au grand public et dédié à la vente de babioles.
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