Il y aurait en France quelque 700 000 associations, dont les trois quarts perçoivent une subvention. Parmi celles-ci, il y aurait 51 000 associations sportives, qui recevaient (en 2007) près de neuf milliards d’euros des organismes publics, Etat compris.
Principal mécène, les communes. Le CNDS (Centre national pour le développement du sport), établissement créé en 2006, distribue parallèlement, et souvent complémentairement, quelque 47 000 subventions par an.
L’Etat, directement, attribue aussi des subventions, le plus souvent aux fédérations sportives (113 fédérations sportives et 19 groupements nationaux sont ainsi subventionnés).
En fait, le sujet est assez mal connu. Les chiffres sont souvent anciens et imprécis.
Car il y a beaucoup de façons détournées pour une collectivité territoriale d’aider une association sportive. S’agissant des 200 et quelques clubs professionnels français (tous sports confondus), les subventions publiques directes sont de l’ordre de 200 millions d’euros, soit 12,5 % de leur chiffre d’affaires, évalué à 1,5 milliard d’euros.
Mais les aides « indirectes » sont beaucoup plus importantes…
Le législateur, lui-même, a fixé des limites aux grandes villes toujours tentées de faire payer par le contribuable leur attachement à telle ou telle équipe de football. Il a dit : pas plus de 30 % de subventions, dans la limite d’un maximum de 2,3 millions d’euros.
Ce qui n’empêche pas la Ville de Paris de continuer à subventionner le PSG (entreprise privée, désormais aux mains de capitaux qataris…) à hauteur de plus de deux millions d’euros par an.
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