Le festival de Cannes bat son plein. Focus sur le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) dont le budget est constitué à 75% de taxes qui lui sont spécifiques.
Le CNC peut vivre la dolce vita en 2017 : un de ses anciens membres, Audrey Azoulay, propulsé ministre de la Culture grâce à l’amitié de Julie Gayet, a augmenté le budget de 35 millions d’euros, soit une hausse de 7% entre 2016 et 2017.
Le budget du CNC est constitué à 75% de taxes qui lui sont spécifiques : taxe sur les entrées en salles de spectacles cinématographiques, taxe éditeurs et distributeurs TV…
Les autres ressources proviennent des remboursements d’aides ou d’avances (91 millions d’euros en 2015), du versement de crédits affectés et de quelques autres ressources propres.
Les crédits d’impôts pour les dépenses de production d’oeuvres cinématographiques étaient de l’ordre de 120 millions d’euros en 2015, les chiffres actuels n’étant pas connus.
Le CNC se montre particulièrement généreux puisque ses frais de fonctionnement s’élevant à 45,3. millions d’euros, il peut sans problème apporter des aides représentant 765,18 millions d’euros.
Il est composé de 46 commissions, elle-même subdivisées en collèges, donc les réunions coûtent probablement plus cher que les 2 000 euros qu’elles accordent aux différents projets proposés.
Et comme certaines productions ont réussi à passer entre les mailles du système cinématographique français, la CNC a créé un « prix de la qualité du court métrage » dont le but est de « distinguer les films qui n’ont pas bénéficié d’aides ». 40 films ont ainsi reçu ce prix, en moyenne de 10 000 € par film.
D’après l’Observatoire européen de l’audiovisuel, la France dépense en aides au secteur du cinéma et de l’audiovisuel deux fois plus que l’Allemagne, quatre fois plus que l’Italie, six fois plus que le Royaume-Uni.
Aliénor Barrière
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