Même si la cadence ralentie un peu après les années de folles hausses (2009/2010) la fiscalité locale a continué sa progression en 2012.
Selon la dernière étude du Forum pour la gestion des villes réalisée en partenariat avec les Echos,la progression de la taxe d’habitation est de + 1,7%,en moyenne, pour un ménage « modèle » avec 2 enfants.
D’après l’étude,la facture des contribuables locauxatteint ou dépasse dorénavant 1 000 euros dans une ville française sur deux.
C’est à Caen, Montpellier et Rennes que les taxes ont le plus progressé. La ville où elles ont été les plus sages estPerpignan(+ 0,3%).
Globalement avecl’approche des municipales de 2014, les édiles ont levé le pied : en 2012, seules 30% des villes et des groupements ont augmenté leurs taux d’imposition, alors que ce pourcentage atteignait + 41 % en 2011.
Pour le foncier, la dérive médiane est plus forte puisqu’elle atteint + 2,6 %.Les propriétaires acquittent une facture moyenne de 984 euros.
Enfin, le taux de la cotisation foncière versé par les entreprises a augmenté d’environ 0,5 % en 2012 contre 0,7 % en 2011.
La proposition de Contribuables Associés
En matière de fiscalité locale, le pire est encore à venir puisquela revalorisation des valeurs cadastrales, un vieux serpent de mer, pourrait refaire surface.
Ces valeurs constituent l’une des bases sur laquelle les taxes perçues par les collectivités locales sont calculées.
Elles n’ont pas été révisées depuis 1970. Sous une majorité socialiste, leur éventuelle remise à plat pourrait ressurgir, par exempleau prétexte que la fiscalité locale est géographiquement inégalitaire.
Les collectivités locales dévorent déjà une bonne partie des finances publiques, dont environ la moitié au titre des dépenses sociales.
En 2006,une proposition de loi soutenue par Contribuables associés proposait que les allocations de l’État versées aux Collectivités se module en proportion inverse de leurs dépenses par habitant. Cette proposition de loi a conservé toute son actualité.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !