Stop ! Assez ! La coupe est pleine !
C’est l’enseignement d’un sondage de l'Ifop réalisé pour l'observatoire Hexagone sur le thème de la « dépense publique idéale » et publié par Les Échos. Un exercice consistant à demander à 2 000 Français de s’imaginer à la tête de Bercy et de construire le budget de leur rêve.
Principal élément de cette enquête, la majorité des personnes interrogées considèrent que la maîtrise des impôts et des dépenses publiques devraient être prioritaires.
Pour plus d’un sondé sur deux (51%), la régulation de la pression fiscale et la réduction de la dette sont aujourd’hui des enjeux dont l’importance surpasse celle du chômage ou de la sauvegarde des services publics.
En comparaison, ils n'étaient que 32 % à partager cette opinion en 2017. Voir ici le sondage.
Dans sa tonalité cette étude d’opinion rejoint celle publiée par L’Express (Baromètre des décideurs L'Express-Viavoice-HEC-BFM Business) à propos du budget 2025. Ce baromètre fait apparaître l’allergie des Français aux taxes, une majorité souhaitant que l'effort budgétaire porte d'abord sur la baisse des dépenses publiques.
S’ils avaient les commandes, la plupart des personnes sondées par l' observatoire Hexagone et l'Ifop feraient des choix différents de ceux privilégiés par les hauts pontes de Bercy.
Ainsi, ils alloueraient 2 fois moins de ressources aux dépenses sociales, retraites comprises, et étofferaient les budgets dédiés au régalien : les ministères de l’Intérieur et de la Justice verraient leurs dotations multipliées par trois. Les dépenses consacrées à l’environnement seraient également augmentées.
Pour atteindre l’équilibre budgétaire, c’est-à-dire trouver 150 milliards d’euros, les Français couperaient en priorité dans les aides à l’étranger (- 57%) ou les loisirs/Culture (- 26%), et diminueraient les dépenses de protection sociale d’au moins 10%.
Les Échos mettent en avant l’enseignement politique du sondage. A savoir que le point de vue électeurs de Renaissance, des Républicains et du Rassemblement National se recoupent.
Tous alloueraient plus de ressources aux missions régaliennes, et moins à la protection sociale alors que les électeurs du Nouveau Front Populaire feraient le choix inverse, en privilégiant notamment une réduction plus sévère des dépenses régaliennes.
bonsoir
SVP j ai besoin de savoir compte tenu de la situation actuelle si 1 nouvelle loi de finance votee debut 2025 pourrait reablir l isf a la place
de l ifi
l assette serait elle a 2500000 ou 1300000
le patrimoine evaluè serait il au 01/01/2025 ou NON
MERCI BIEN A VOUS
Moins de dépenses sociales, oui.
Moins de dégrèvements fiscaux, oui
Moins de subventions pour les dispositifs et organismes hyper spécialisés et tous azimuts qu'on n'a pas les moyens de se payer, oui. Moins de ministres et secrétaires d'état pour le prochain gouvernement, SVP (on en était encore à 41 sou M. Barnier ? stop !). Une vingtaine suffit.
Mais aussi moins d'aides publiques-type effet d'aubaine aux entreprises, oui.
Et taxation accentuée des plus riches qui sont conscients d'avoir eux aussi bien utilisé le système, oui.
Et aussi moins de règlementations administratives dans tous les coins, oui.
Et aussi moins de strates publiques et administratives qui sclérosent le pays et créent autant de petits chefs locaux, oui.
Et aussi moins de dépenses publiques (5,7 €. sur 10 €. échangés chaque jour en France, pire que l'URSS).
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