Oui, parce que même si ces criminels sont logés, nourris et blanchis aux frais du contribuable, le Gouvernement est toujours très enclin à leur reconnaître énormément de droits, quitte à ce qu’ils en aient davantage que les citoyens irréprochables.
On se souvient, par exemple, de la réaction choquée du ministre de la Justice Éric Dupont-Moretti au sujet de la vaccination des détenus contre le covid : « Les détenus ne sont pas des cobayes ! Ils ont le droit de refuser la vaccination. C’est une question de dignité ».
Les médecins, les infirmières, les sage-femmes, les psychologues, les secrétaires médicales, les aides à domiciles, les pompiers, les militaires, les ostéopathes et tous les autres soignants qui ont été chassé de leur poste du jour au lendemain auraient bien aimé que leur dignité soit reconnue autant que celle d’un violeur multirécidiviste ou d’un assassin.
Mais non, car dans la « monarchie-bananière » d’Emmanuel Macron (le mot est d’André Bercoff), le bon peuple n’a qu’à s’écraser et subir lorsque toutes les délicatesses sont bonnes pour ne pas risquer de nouvelles émeutes dans les banlieues. Car oui, la population carcérale compte beaucoup de détenus issus des cités, n’en déplaise aux bien-pensants.
Et le syndicat UFAP - Unsa Justice des Pyrénées orientales de dénoncer : « N’oublions pas les 50 millions d’euros débloqués au budget Justice 2022 pour déployer le droit du travail à tous les détenus ainsi que les droits sociaux inhérents (Assedic, retraite, congés maladie, etc) sous couvert de la réinsertion ».
Encore une fois, être un criminel en France est une activité très rentable.
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