Notre pays se trouve pourtant parmi les mieux équipés dans le domaine : avec nos centrales nucléaires, nous disposons d’une réserve d’énergie qui, en plus d’être suffisante, est surtout nationale et nous permet donc une grande indépendance vis-à-vis des crises internationales.
Que s’est-il donc passé pour les Français en soient réduits à recevoir régulièrement des messages d’EDF leur demandant de rationner leur consommation dans l’espoir qu’un maximum d’entre eux puissent se chauffer et s’éclairer ?
Il y a plusieurs réponses à cela, mais dans l’immédiat, le coup d’arrêt porté au nucléaire français par des politiques séduit par le rendement des éoliennes (?) est un bon moyen de réponse.
Dans 6 mois, quel habitant du Morvan ou du Limousin ne regrettera pas la fermeture de la centrale de Fessenheim ?
Celle-ci avait pourtant tout pour plaire, comme le rappelle Christian Semperes :
« Une centrale sûre et en parfait état de marche d’après l’Autorité de Sûreté Nucléaire indépendante française, bas carbone, plus bas carbone que les éolienne (2 fois plus) et que le solaire (9 fois plus), de 1800MWe pilotables, de durée de vie bien au-delà de 43 ans d’exploitation, économiquement rentable, amortie puisque financée par emprunt d’Etat remboursé contrairement aux ENR qu’on finance par subventions publiques massives à fond perdu soit 11c €/litre de carburant et avec un coût du MWh nucléaire bien en-dessous du prix actuel de l’électricité ».
Dès lors, peut-être faudrait-il s’atteler dès maintenant à remplacer les 180 pièces déjà démantelées de Fessenheim afin que cet hiver, les contribuables ne se retrouvent pas à payer plein pot le coût d’une crise énergétique dont les racines sont avant tout politiques.
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