L’État croit qu’il doit tout administrer, de nos vies à l’économie, en passant par la terre et le climat : en un mot, il veut nous sauver de nous-mêmes. À nos frais bien sûr. Dans ce registre, la France a, paraît-il, le « meilleur système de santé du monde », payé à prix d’or.
Mais l’heure de vérité a sonné : non, il n’est pas mieux que celui de nos voisins européens, loin de là. Si le système a tenu en France, c’est grâce aux soignants du public ET du privé qui, sur le terrain et sous-équipés, ont été le dernier rempart. Un grand merci à eux !
Quant aux administratifs de la santé (34 % de la fonction hospitalière avec les agents techniques), ils géraient la pénurie de masques, de respirateurs, de lits de réanimation et surtout leur impréparation. Le drame de l’hôpital est aussi celui de la France : « Être sur-administré et sous-gouverné ».
Cette sur-administration qui a pris le pouvoir sans l’assumer, cette bureaucratie qui disperse les forces du pays et décourage les plus entreprenants, cette technocratie qui dilue les responsabilités pour mieux échapper à la sienne, cette pseudo-élite malheureusement dévoyée qui se sert de nos services publics pour son propre profit, finit par faire couler la France.
Mais le pire est à venir : l’État a décidé de sauver l’économie en la planifiant, comme dans les pires années de l’URSS. La 2e vague de la crise sera cette fois-ci économique et fera beaucoup plus de victimes.
L’État en sera le premier responsable. Aussi, plus que jamais, mobilisons-nous avec Contribuables Associés pour défendre nos droits et nos libertés. Eudes Baufreton
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