Outre des dommages matériels et financiers évident, le pire pour le propriétaire est le sentiment d’impuissance qui l’habite face à une justice qui protège les squatteurs.
Car non seulement il suffit d’une livraison Uber Eats à votre nom pour que la loi considère la maison comme la vôtre, mais quand enfin vous réussissez à prouver votre bon droit, les squatteurs ne peuvent être chassés que si une solution adéquate d’accueil leur est proposée en retour !
En effet, seule une décision de justice peut enclencher l’évacuation des lieux, sous réserve qu’un « diagnostic de la situation de chacune des familles ou des personnes isolées » ait été fait par les services de l’Etat, pour ensuite leur assurer une bonne prise en charge sanitaire.
Et gare à celui qui voudrait venir avec quelques amis musclés récupérer sa maison ! Il serait aussitôt condamné par la justice :
« Aussi surprenant que cela puisse paraitre, les occupants de votre résidence principale squattée pourront même porter plainte contre vous ! C’est le cas s’il y a des violences par exemples, les squatteurs pourront porter plainte pour violation de domicile et vous encourrez une sanction pénale plus lourde que celle des occupants ».
Bref, on marche sur la tête.
L’affaire qui nous intéresse ici est l’occupation illégale de la maison forestière du Grand Veneur en forêt de Fontainebleau durant un an, qui s’est soldée par un incendie et une décharge sauvage de plus de 1000 tonnes de déchets : pneus, amiante, produits chimiques, plâtre, métal, plastique, verre…
L’Office National des Forêts (nous, donc) a déboursé plus de 200 000 euros pour débarrasser la zone.
Concernant l’impunité des squatteurs, comme on dit, « c’est pas cher : c’est l’Etat qui paye ».
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