La France (du moins ses gouvernants) est généreuse avec l’argent des contribuables. Même lorsqu’il s’agit de payer les loyers non versés par un occupant indélicat, à savoir dans le cas présent, Théo Luhaka.
La préfecture de Seine-Saint-Denis prend en charge le loyer de Théo Luhaka, ce jeune homme qui avait été blessé à l’anus suite à son arrestation violente en 2017, à Aulnay-sous-Bois.
Selon des informations de l’hebdomadaire Le Point (28.11.19), locataire d’un appartement de 76 mètres carrés auprès du bailleur social 1001 Vie habitat, Théo Luhaka devait 10 000 euros et aurait dû être expulsé avant la trêve hivernale.
Mais les services de la préfecture ont décidé d’être magnanimes car depuis le 1er novembre, ce sont eux (et donc les contribuables) qui prennent en charge son loyer.
Théo Luhaka : détournements de subventions ?
S’il avait été érigé en victime des violences policières – François Hollande s’était déplacé à son chevet à l’hôpital –, Théo Luhaka est mis en examen depuis septembre 2018… pour escroquerie en bande organisée. Il lui est reproché, ainsi qu’à son frère, d’avoir détourné des centaines de milliers d’euros de subventions octroyées dans le cadre du dispositif des « emplois d’avenir », par le biais d’associations ou de sociétés.
L’une d’elles, Aulnay Events, aurait ainsi touché 643 000 euros de subventions d’État, dont 170 000 euros virés sur les comptes de huit membres de la famille. Théo Luhaka aurait perçu à lui seul 52 000 euros.
Quant aux autres salariés, certains n’auraient rien touché ou très peu et les charges dues à l’Urssaf n'auraient jamais été versées.
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