Le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle a dépensé 25 000 euros pour financer un festival de street-art, dont une œuvre incite clairement à la haine contre les policiers. Quelques jours après le meurtre odieux de deux policiers à Magnanville, les murs de Grenoble se sont couverts d’une grande fresque attisant la haine anti-flics.
Cette œuvre de street-art, intitulée « L’État matraquant la liberté » qui montre une Marianne frappée par deux policiers, a été réalisée par l’artiste Goin, dans le cadre du « Street Art Fest Grenoble » qui s’est tenu du 8 au 26 juin 2016. Le festival doté d’un budget de 200 000 euros a rassemblé 45 artistes.
Street Art Fest Grenoble est subventionné par la Ville de Grenoble. Selon le site Le Petit Bulletin, la Ville a augmenté sa subvention de 64% pour la deuxième édition de ce festival.
Les impôts des Grenoblois financent à hauteur de 25 000 euros ce festival, auxquels on peut ajouter 17 300 euros pour les activités du centre Space Junk, organisateur du festival.
Le maire de Grenoble, Éric Piolle, dit ne pas comprendre cette polémique.
Outre la Ville de Grenoble, on compte parmi les partenaires publics du festival : le Département de l’Isère, la Région Rhône-Alpes Auvergne, la Drac Auvergne Rhône-Alpes, l’Académie de Grenoble Alpes, le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère ou encore l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble.