Que fait François Hollande quand il n’a plus d’argent ? Il continue à dépenser…
C’est un principe qui se vérifie tous les jours maintenant : que fait François Hollande quand il n’a plus d’argent ? Il continue à dépenser. Et surtout dépenser dans des subventions, des aides, des soutiens, des politiques qui ne réussissent pas, qui ne produisent pas, qui n’aboutissent pas. François Hollande est convaincu d’une chose : la relance économique ne peut se faire que par l’Etat. En clair, et malgré les affirmations de Jean-Marc Ayrault ou d’autres ministres, cela signifie toujours plus de dépenses publiques.
Les contribuables paieront ces dispositifs inutiles à la création d’emplois durables pour la somme de 3,1 milliards d’euros.
La preuve en est dans les lettres plafonds qui fixent le niveau de dépenses des ministères pour 2014. Jean-Marc Ayraut annonce tout fier que les dépenses de l’Etat vont ainsi diminuer de 1,5 milliards d’euros en 2014 « pour la première fois depuis 1958 ». Les contribuables en auraient presque la larme à l’œil. Mais ne nous inquiétons pas, en contrepartie de ces économies, pas moins de 3 milliards d’euros seront dépensés par cet Etat économe dans des politiques d’aides à l’emploi, celles qui ne fonctionnent pas.
C’est que dans les mêmes lettres plafonds, François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont fait disparaître le plafond du budget de l’emploi : il atteindra les 10,8 milliards d’euros en 2014, soit 1,1 milliard d’euros de plus que prévu. Il faut financer les 150.000 emplois d’avenir qui représentent un coût estimés de 1,3 milliards d’euros en 2014 sans oublier les subventions pour les 430.000 autres types de contrats aidés dont le coût se monte à 1,8 milliards d’euros. Les contribuables paieront ces dispositifs inutiles à la création d’emplois durables pour la somme de 3,1 milliards d’euros. Une bagatelle ! Une épaisseur de trait !
3 milliards d’euros perdus
Malheureusement pour les contribuables et l’économie française, ces politiques d’aides à l’emploi ne fonctionnent pas car elles sont discriminatoires et se fondent sur deux conceptions fausses de l’économie de marché.
Discriminatoire car ces dispositifs écartent volontairement, au nom de la justice sociale, de gens qualifiés et compétents. Le cas des emplois d’avenir est l’exemple le plus odieux de la discrimination sociale imposé par le socialisme : les jeunes diplômés qui ont fait l’effort de poursuivre des études payées par des parents qui souvent avaient peu de moyens sont mis à l’écart. Et si le dispositif s’est ouvert très tardivement aux jeunes diplômés, c’est pour sauver la politique de Monsieur Hollande, par pour aider des gens compétents.
Pour créer un emploi, il faut qu’il y ait du travail, c’est-à-dire que l’employeur ait besoin de nouveaux salariés.
Il est triste aussi de constater que François Hollande ne comprend manifestement pas les principes de l’économie de marché. Il est vrai qu’il n’a jamais eu à trouver de travail, lui qui a toujours été nommé dans le doux et confortable cocon du haut fonctionnariat français. Que peut-il savoir d’une recherche d’emploi, des comptes que doivent rendre les salariés à leur patron, ou de la difficulté à créer une clientèle et la garder pour les professions libérales ? Il ne sait donc pas que l’on trouve d’abord un emploi et qu’après on discute de la nature du contrat : c’est l’emploi qui engendre contrat. Or François Hollande, avec ses emplois aidés, fait exactement l’inverse : pour lui, c’est le contrat qui créer l’emploi.
Autre point que François Hollande ne semble pas comprendre : pour créer un emploi, il faut qu’il y ait du travail, c’est-à-dire que l’employeur ait besoin de nouveaux salariés. C’est en général le cas s’il a des commandes ou une clientèle qui augmentent. Or l’économie est au point mort actuellement. Un chef d’entreprise ne va pas embaucher juste pour faire diminuer le nombre de chômeur ou faire plaisir à Monsieur Hollande. Et toutes les incitations du monde seront inutiles : un salarié qui ne fait rien, c’est de l’argent perdu pour l’entreprise ou la collectivité qui l’embauche. Pire : c’est l’argent des contribuables qui est gaspillé dans le cas d’un emploi aidé.
C’est ainsi que les 3,1 milliards d’euros pris aux contribuables pour financer ces emplois aidés sont de l’argent jeté inutilement dans le puits sans fond de la dépense publique. Les contribuables paient cher la schizophrénie économique du gouvernement qui consiste, d’un côté, à annoncer 1,5 milliards d’euros d’économie et de l’autre côté à dépenser 3 milliards dans un dispositif de subventions d’emplois. Il est temps que cela s’arrête et que François Hollande cesse d’opprimer fiscalement les contribuables en finançant des politiques publiques qui ne font que les appauvrir.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !