Entre 2002 et 2013, les effectifs de la fonction publique territoriale ont grossi de 405 000 agents (plus 27,5%), pour la moitié recrutés dans les communes et les établissements intercommunaux.
En matière de dépenses publiques, les projecteurs médiatiques se braquent avec plus d’insistance sur nos ministres et parlementaires. Les agissements des barons locaux émeuvent moins le grand public et pourtant, eux aussi vivent au-dessus de NOS moyens.
Effectifs pléthoriques, palais somptueux, voyages aux frais de la princesse, frais de communication pharamineux… Les dépenses publiques locales ont explosé depuis 10 ans. Les seules dépenses de personnel sont passées entre 2008 et 2015 « de 64,3 à 79,4 milliards d’euros, soit une progression de 23% », assène la Cour des comptes dans son dernier rapport sur les finances publiques locales.
Entre 2002 et 2013, les effectifs de la fonction publique territoriale ont grossi de 405 000 agents (plus 27,5%), pour la moitié recrutés dans les communes et les établissements intercommunaux, et ce, « alors que ces entités n’ont pas fait l’objet de nouveaux transferts de compétences de la part de l’État à la différence des départements et des régions ».
On nous promettait du mieux avec la généralisation des intercommunalités sur l’ensemble du territoire. Las, avec les « intercos », les élus commettent des bêtises en plus grand.
Loin de réaliser des économies d’échelle, les regroupements communaux se traduisent par une augmentation des dépenses publiques et par voie de conséquence de l’endettement et des impôts au niveau communal : la taxe foncière a augmenté en moyenne de 29% depuis 2005 (elle grimpe trois fois plus vite que l’inflation depuis 2010). Pour la taxe d’habitation, c’est plus de 20%….
Jean-Baptiste Leon
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !