Comme le dit B. Perrin, en France tout le monde sait faire le constat. Là il y a du monde. Et rien ne bouge en pratique. Pis, ça s'empire au fil des ans puisque nos dépenses publique continue de monter : 55, 56, 57 % sur PIB. Et on s'enfonce dans les dettes pour faire perdurer la situation.
Face à un problème il y a 4 étapes d'évolution à mon sens :
1> déjà, prendre conscience du problème,
2> ensuite, analyser le pourquoi,
3> puis décider du type d'action à mener pour y remédier,
4> enfin, passer à l'action.
En France on est bloqué entre l'étape 1 et l'étape 2. CA va à l'étape 3 c'est à dire quoi faire et quoi supprimer dans le fatras public. Mais C.A. n'est pas un organe de représentation publique ayant pouvoir, malheureusement. Pour avancer il faut que les candidats à la représentation publique agissante (maires, conseils locaux, députés, sénateurs, P.R.) inscrivent dans leurs professions de foi leurs intentions en la matière. Et ensuite pour ceux élus, il y a l'étape du passage à l'action.
N. Sarkozy, E. Macron avaient annoncé la couleur au moment de leurs campagnes électorales ( exemple 120 000 postes de fonctionnaire en 5 ans pour E. Macron). On a vu la suite, très peu de suppression . Et pour les collectivités locales d'une manière générale depuis belle lurette ç'est l'inverse. Je lis une augmentation de 1 million de postes territoriaux entre 1997 et 2022.
Davantage de strates publiques égal à davantage de postes publics. Et plus de dépenses publiques, logiquement. cqfd. Et davantage de blocages, dysfonctionnements et de complications aussi pour les concitoyens qui ne comprennent plus rien à rien dans les compétences partagées, croisées. Parlez en aux agriculteurs par exemple. On n'a en fait bien souvent pas le bon interlocuteur devant soi. C'est pas moi c'est l'autre !
Et les américains vont encore nous tailler des croupières dans la compétition internationale !
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