Dette publique : Jean-Baptiste Leon auditionné à l'Assemblée

Écrit par Contribuables Associés
dette-publique Contribuables Associés

Notre directeur des publications, Jean-Baptiste Leon, a été auditionné à l'Assemblée nationale, le 11 octobre dernier, par Kévin Mauvieux, député de l’Eure et rapporteur spécial des crédits du budget "Engagements financiers de l’État". Thème de l’audition : la dette publique de la France. Un échange fructueux sur un sujet des plus préoccupants pour les contribuables.


questionnaire mauvieux dette

La dette publique officielle (hors dette « hors bilan » qui tient compte notamment des paiements futurs des retraites des agents publics) s’est accrue de 600 milliards d’euros en cinq ans. 

Seule la moitié de cette somme est imputable à la crise Covid.

La dette atteint aujourd’hui le niveau record de 2 916,8 milliards d’euros. Soit 43 000 euros par habitant…

Contribuables Associés réclame l’abandon de cette politique égoïste et dévastatrice que les dirigeants de tout bord poursuivent depuis des décennies. Elle consiste à accumuler les déficits, à dépouiller chaque citoyen français, sans jamais sauver l’État de la banqueroute.

Nous avons l’administration et les services publics les plus chers du monde, pour un résultat plus que médiocre.

Le coût de production des services publics est, en France, supérieur de 97 milliards d’euros par an à ce qu’il est en Allemagne (et de 84 milliards par an à la moyenne des pays européens, source OCDE), à la charge des contribuables français.

La stratégie de dépenser sans compter est dangereuse pour les Français car l’argent public vient des contribuables. Dès lors, l’État devra ponctionner ceux-ci pour rembourser ses créanciers.

Afin d’éviter cette situation, la France doit s’inspirer des États (Allemagne, Suisse, Danemark, etc.) qui ont mis en place des freins législatifs à la dette. De même, de véritables réformes structurelles doivent être faites en France afin d’assurer un environnement budgétaire sain.

Mais cela nécessite aussi un changement de mode de pensée : l’État français ne doit pas et ne peut pas intervenir dans tous les domaines, mais se concentrer sur ses missions régaliennes.

Les pays européens qui ont réussi à tenir leurs finances ont préféré revoir le périmètre d’action de leur État pour laisser l’économie et les entreprises créatrices de richesse se développer. 

Publié le mardi, 25 octobre 2022

1 Commentaire

Laissez un commentaire

Assurez-vous d'entrer toutes les informations requises, indiquées par un astérisque (*). Le code HTML n'est pas autorisé.

Votre adresse email ne sera pas affichée sur notre site Internet.