Beullac, Savary, Jospin, Lang, Peillon, Vallaud-Belkacem, Blanquer, Pad Ndiaye et maintenant Attal...
Si on mettait au tableau les ministres qui ont chapeauté le ministère de l’Éducation nationale depuis une quarantaine d’années, on obtiendrait la plus belle galerie de zéro pointés de la Ve République.
Selon la dernière étude quinquennale PIRLS (Progress in International Reading Literacy) évaluant le niveau en lecture des élèves de 10 ans, la France figurait sous la moyenne européenne en 2021.
Concernant le niveau des connaissances scolaires des élèves de CM1 et de 4e en mathématiques et en sciences, testé tous les 4 ans par l’enquête TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study), le niveau des élèves français stagnait également sous la médiane européenne en 2022.
Même constat de l’enquête PISA (Program for International Student Assessment), une évaluation triennale organisée par l'OCDE : la France ne cesse d’y dégringoler.
Classée 15e en 2000, elle est aujourd’hui au 23e rang sur 79 pays testés.
Si l’émergence des écrans, le manque d’implication des parents et l’arrivée de tombereaux d’élèves d’origine étrangère expliquent une partie de ce fiasco, l’État est le premier contremaître de la fabrique des cancres.
Bien que le budget du ministère de l'Éducation et de la Jeunesse, 1er poste de dépenses devant la défense, représente 59,7 milliards d'euros en 2023, sa hausse (continue depuis 2017) ne compense pas le délabrement d’un système éducatif transformé en friche expérimentale depuis 40 ans.
But recherché par les crânes d’œuf de la rue de Grenelle : déblayer un enseignement élitiste, et bâtir une école unifiée accueillant la totalité d'une classe d'âge jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire, même si cette massification ne permet pas de maintenir le niveau acquis par les générations précédentes.
Bilan ? D’après les tests effectués auprès des 750 000 participants à la Journée défense et citoyenneté 2022, plus d’un Français sur 10 rencontre des difficultés de lecture et près de la moitié d’entre-eux se trouve en situation d’illettrisme…
Pour pousser tous les élèves vers le baccalauréat quel que soit leur niveau, le législateur a fait feu de tout bois : depuis la Réforme Haby (1975), une bonne dizaine de réformettes se sont succédé, chaque ministre voulant marquer l’Histoire.
Parmi les pires épisodes de cette course à la médiocrité, on peut citer la refondation « inclusive » menée par Vincent Peillon (2013), puis la refonte du collège unique de Najat Vallaud-Belkacem (2016) redéfinissant les compétences du socle commun et le contenu des programmes pour les rendre plus lisibles, plus progressifs…
Le lycée n’a pas été épargné avec le quasi-démantèlement du bac sous l’égide de Jean-Michel Blanquer (2018) et la mise en place du système d’orientation Parcoursup qui joue les affectations universitaires sur un coup de dé.
La machine éducative est tellement grippée qu’elle ne parvient plus à recruter des profs.
A ces réformes administratives, se sont ajoutées une refonte des programmes selon des critères très idéologiques et l’irruption de méthodes pédagogiques éliminant tout critère élitiste au nom de l’égalité des chances.
Réfractaires à la notion d’échec, cette pédagogie molle a remplacé les activités intellectuelles classiques, fondées sur l’analyse et la réflexion individuelle, par des « méthodes d’étonnement » et la découverte de l’abstraction grâce à des « tâtonnements inductifs ».
En français, pour ne citer que cette discipline, le résultat de ce renouveau pédagogique a provoqué la méconnaissance des accords et à la non-application des règles grammaticales.
Résultat, confronté à la même dictée (68 mots) à 30 ans d’intervalle, les écoliers de 2023 font le double de fautes que leurs aînés, constatait récemment Pap Ndiaye, alors ministre de l’Éducation nationale.
Conscients de la dégradation du niveau de l’enseignement public, des absences chroniques de professeurs, et de l’insécurité grandissante dans les cours de récré, beaucoup de parents ont orienté leurs enfants vers le privé.
Un refuge que la rue de Grenelle aimerait bien démanteler pour obtenir un nivellement d’ensemble.
La dernière offensive a été menée par Pap Ndiaye menaçant de couper les subventions accordées au titre de l'accord Lang-Cloupet de 1992 si le privé ne s’engageait pas à plus de « mixité sociale ».
Faillite scolaire dans le secondaire, et délabrement du supérieur (25,7 milliards d'euros de budget en 2023 pour l'Enseignement supérieur et la Recherche) où le « wokisme » fait son nid.
S’il ne fallait donner qu’un exemple de la perdition intellectuelle occasionnée par cette cancel culture, l’émergence de l’écriture inclusive décroche le pompon.
A priori, ce charabia destiné à diminuer les « inégalités de genre » dans la langue écrite afin de parvenir à un langage épicène, "asexué", aurait dû être combattu dans le supérieur comme elle l’a été dans le secondaire.
On s’attendait à ce que les 92 000 enseignants du supérieur et leurs syndicats se dressent contre ce sabir avec l’appui de leur ministre de tutelle.
Que les présidents d’universités montent au créneau pour défendre une culture qui prend ses racines dans les arts libéraux tels qu’enseignés au 13e siècle. Rien de tel ne s’est produit.
Malgré la mise en garde de l’Académie française qui y voit un poison mortel, on estime qu’environ 50% des 75 universités publiques française emploient cette novlangue à des degrés divers.
En juin dernier, les étudiants inscrits en licence de droit à l’université Lyon II ont même passé un examen dont l’intitulé était rédigé en écriture inclusive…
Ce relâchement sur la forme est symptomatique d’une université française dégradée sur le fond.
Celle qui a déserté les plus hautes marches du podium du classement de Shanghai 2022, une compétition où les universités asiatiques et anglo-saxonnes se taillent la part du lion.
Mû par la pensée unique, l’enseignement supérieur français se plie à un conformisme aveugle et à des exigences idéologiques ne correspondant pas aux facteurs de réussite de ses étudiants.
Ce caractère moutonnier est accentué par une administration pléthorique (86 000 agents pour le seul enseignement supérieur en 2021) plus soucieuse de suivre le fil de l’eau que de remonter le courant et par la logique interne de l’Éducation nationale.
Contrairement aux autres corps d’inspection, chargés de révéler les dysfonctionnements, celui rattaché à la machine éducative cherche à les camoufler.
Pour progresser dans la grille salariale, proviseurs et recteurs doivent démontrer que tout tourne rond dans les établissements qu’ils dirigent.
Le même principe s’applique dans le supérieur, où les ministres font le dos rond pour éviter que le mammouth ne les piétine.
Wokisme, grèves, saccages, syndicalisme radical : les facs privées et les écoles de commerce permettent aux étudiants de s’extirper de ce ghetto éducatif.
On recense environ 180 universités privées en France en 2023. Celles garantissant la qualité académique de leurs diplômes drainent de plus en plus d’étudiants.
Environ 20% de l’effectif total, selon les chiffres les plus récents.
Ce succès est tel qu’en février dernier les présidents d’universités ont demandé à l’état des mesures de bridage, notamment un « moratoire » sur la reconnaissance des diplômes et l’adoption d’un « code de déontologie ».
Les meilleurs établissements supérieurs sont pénalisés par des frais de scolarité plus élevés que dans le public, ce qui empêche certains étudiants en quête d’une formation sélective d’y accéder.
Ce problème de financement pourrait être résolu si l’État adoptait le système du chèque éducation.
Promu par l’économiste américain libéral Milton Friedman et en vigueur dans de nombreux pays, ce dispositif reviendrait à doter chaque famille retirant son enfant du public d’un chèque annuel équivalent à ce qu’aurait coûté son éducation.
La famille serait alors libre de dépenser ce chèque dans n’importe quelle école agréée par l’État.
Article extrait du Tous contribuables n°28 " Éducation nationale : les fossoyeurs "
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Arrêtez cette gabegie sans fond pour un public toujours plus médiocre.
La politique a tué l'école ! Tout est fait pour perdre les valeurs que nos parents nous avaient inculquées. Les programmes sont totalement transformés pour plaire à certains et ne pas déplaire à d'autres. Les valeurs sont dans les traditions et l'histoire d'un pays, édulcorer l'histoire revient à renier son passé. L'histoire enseignée aujourd'hui n'a rien à voir avec celle qui a été enseignée aux jeunes de ma génération. Comme je le dis dans d'autres témoihnages, il y avait des enfants de toutes origines dans la classe, et tous avaient le même enseignement et personne ne trouvait rien à redire. Quand on parlait de la guerre d'Algérie, il y avait des endants d'immigrés algériens dans la classe, il y avait aussi des enfants de pieds noirs et des enfants de harkis, tous appreanaient ma même leçon. jamain un parent d'lève algérien n'est venu menacer l'instituteur, jamais un prent d'élève pieds noirs ou harki n'est venu se plaindre de ce que disait l'instituteur. On ne faisait pas l'impasse sur les sujets qui pouvaient aller à l'encontre des us et coutumes de telle ou telle ethnie, on enseignait l'histoire de France avec ses bons et mauvais côtés et cela faisait que tous les élèves avaient les mêmes connaisances et valeurs pour affronter la vie en France. Aujourd'hui on ne parle plus de la guerre d'Algérie pour ne pas brusquer les algériens, on ne dit plus nos ancêtres les gaulois, car beaucoup ne sont issus du terroir, on ne parle plus des croisades car cela offusquent certains élèves et leurs religions, bien que l'école soit laïque on enseigne en fonction de religions !! On parle d'insertion des étrangers, mais pour cela il faut alors leur inculquer les valeurs et traditions françaises afin qu'ils puissent s'intégrer dans le tissu national, sinon ils resteront avec leurs croya,ces et coutumes et ne s'intégreront jamais. Les élèves étrangers de mon époque se sont tous intégrés et sont ajourd'hui des Français. Les politiques sont pire que les banquiers, car un banquier ne ruine que celui qui a de l'argent, les politiques eux, ont ruiné et continuent de ruiner tout un pays de son passé et de son histoire.
Certains vont sûrement me traiter de raciste, mais je m'en fous, je n'ai pas de leçon à recevoir à ce sujet car je suis moi_même issu de l'immigration, ma mère est devenue française en se mariant. Lorsque j'étais jeune en primaire il y avait plusieurs nationalités dans la classe, c'était dans les années 60. Arabes, Italiens, Espagnols, Portugais, Arméniens. Nous étions une trentaine d'élèves par classe et tous avait le respect de l'instituteur, tous parlaient français rapidement et faisaient les efforts nécessaires pour y arriver, chez eux les parents leur disaient de parler français, ils s'associaient aux coutumes françaises. Aujourd'hui les nouveaux arrivants pour la plupart, ne respectent pas l'autorité, ne font pas l'effort de parler français, préfèrent leurs coutûmes à celles de la France. Ils font baisser le niveau des classes et l'état n'a pas trouvé mieux que de s'aligner sur eux pour les programmes. Résultat : on le voit tous les jours, violences, irrespect envers les enseignants, perutrbation des cours, niveau déplorable avec des jeunes qui ne savent pas lire, écrire et compter correctement en fin de CM 2. C'est malheureux à dire mais la seule solution est de taper au porte-monnaie. Les jeunes qui foutent le birdel sont exclus pour une durée de 15 jours, puis 1 mois s'ils récidivent et on suspend les allocations pendant ce temps. Les allocations sont faites pour aider à élever les enfants pas pour acheter des télés et des voitures, à ceux qui disent que la suspension punit la famille, je répond que la famille n'a qu'à élever ses enfants et non à les laisser foutre le bordel. Ensuite pour les violences il faut frapper fort, enfermement à hauteur des faits dans des quartiers de discipline. Non je ne suis pas un facho, je suis un Français qui aime son pays et qui voit ce dernier s'écrouler un peu plus chaque jour à cause du laxisme qui y règne.
Je possède un petit livre des annales de l’examen d’entrée
Il faut déjà commencer à remettre les règles en maternelles: celles qui existaient jusqu'en 1998 , date de mon départ en retraite.Respect des camarades et de leur travail, partage des espaces , activités en commun avec les autres classes, obéissance et politesse envers les adultes du groupe éducatif. Et que ces adultes soient fermes , exigeants et bienveillants, à la fois, mais aussi exemplaires dans leur comportement, et surtout organisés dans leur travail, malgré la valse des ministres et de leurs réformes "dada personnel ".
Mais déjà, on notait un virage "laxiste", chez les jeunes collègues, qui sortaient des IUFM. et aussi une mollesse éducative chez certains parents...( ces chers petits à ne pas "traumatiser" !) La dégringolade commence là déjà, et nous n'avons qu'à nous lamenter maintenant!
Bonjour !
Je venais d'un milieu " juste " financièrement , mais j'avais des profs de primaire qui possédaient une culture qui leur permettait d'enseigner . Je suis allée au lycée en 6ème , ai étudié le latin , versions et thèmes ...En classe de 4ème , j'ai commencé le grec ....
Et personne ne pouvait m'aider chez moi ! Je travaillais " dur " à la maison ( nous avions un petit appartement de 3 pièces et nous étions une famille de 6 personnes !
Mais l'école était exigeante , l'enseignement apportait des connaissances solides , tant en primaire qu'au secondaire
Discipline , incitation à travailler ! C'était les années soixante ! Un autre monde !
Quand vous n'arrivez pas à instruire les bases au Primaire ni la discipline vous ne pouvez faire que de la médiocrité même en pipant les notes
Bérézina est faible, c'est le chaos total ! il faut dire qu'ils y ont mis tout leur coeur pour organiser cette faillite. De moins en moins de cours, de plus en plus de vacances, des profs non remplacés pendant des lois et avec ça on fabrique des bacheliers qui ne maitrisent ni la lecture, ni l'arithmétique, ni la frammaire, ni le vocabulaire. j'ai 67 ans, en primaire j'avais 30 heures de cours en primaire réparties sur 5 jours, plus l'étude, 1 heure 1/2 4 soirs par semaine, soit 36 heures au total. mais quand on arrivait en 6ème on savait lire, écrire et compter, les tables de multiplications étaient sues, les conjugaisons de l'indicatif, du conditionnel, du subjontif étaient sues. Le BEPC des années 70 était largement supérieur au bac d'aujourd'hui ! 0 l'écome l'instituteur ou le prof avait raison et on ne mouftait pas, il n'y avait pas de problèmes d'abaya, de religions, on avit des leçons de morale et d'instruction civique. Mes insttuteurs en arrivant la matin prenaient un article du journal parlant d'un fait divers et le sujet développé menait à une morale et tout cela dans le respect. Aujourd'hui les enseignants ont ous peur de dire un truc qui fera la une des journaux ou pourrait leur valoir de se faire assassiner ! J'haibitait un quartier populaire et j'avais des arabes, des portugais, des espagnols, des arméniens, des itataliens dans la classe et tout le monde filait droit. La politique d'aujourd'hui enversles étrangers et trop laxiste, de mon temps un étranger qui volait une voiture, allait en prison et ensuite c'était l'expulsion ! Aujourd'hui il est telâché et si par malheur le propriétaire de la voiture tente de la récupérer, le voleur porte plainte contre lui et le "salaud" de propriétaire est condamné ! Continuez à voter pour les mêmes si vous voulez que ça continue.
Bonjour
Il est évident que les écoliers ,et les lycéens ne maitrisent plus la langue de Molière. Le constat est terrifiant lorsque l'on lit des lettres ou des commentaires de personnes ayant suivi des études supérieures. Nous sommes dirigé par une cohorte d'incompétents.
Ils n'ont plus d'idée sur ce qu'il faudrait faire pour enrayer cette "bérézina ". Il faut donner du lest et revenir sur le statut de l'emploi à vie car de nos jours ce statut en plus d'être désuet, est beaucoup trop rigide. De plus pas sûr qu'il convienne aux jeunes.
Bonjour.
Il est plus que temps de prendre les avis de professeurs et instituteurs sur le terrain en considération ! Non ?
Plutôt qu'une personne débarquant de nulle part et qui impose des idées sorties de son chapeau.
Respectueusement. Marc Daubercies de Villeneuve d'Ascq.
"plus d’un Français sur 10 rencontre des difficultés de lecture et près de la moitié d’entre-eux se trouve en situation d’illettrisme"…
Tout est dit !
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