Dans "Le Vrai Coût du progressisme" (éditions L’Artilleur, 304 pages, 22 euros) les journalistes Wandrille de Guerpel et Emmanuel Rechberg estiment à 7,8 milliards d’euros le volume des subventions allouées par la collectivité à des associations et des institutions « progressistes ».
Leurs objectifs ? Obtenir l’extension maximale des droits des minorités, promouvoir de nouveaux standards sexuels, imposer le wokisme, combattre les cultures natives (chrétiennes uniquement) tout en militant pour un égalitarisme sans frontières, etc.
Si on peut admettre qu’une partie de la population s’aligne sur cette idéologie, il est en revanche contestable d’exiger que 100% des contribuables, opposants compris, financent cet hara-kiri civilisationnel.
C’est pourtant ce qui se passe.
Dans une interview accordée au Figaro, Wandrille de Guerpel, journaliste à L’Incorrect, souligne que les fonds publics sont le 1er créditeur de la croisade progressiste. Il distingue deux grandes familles ventilant ces idées à travers le pays.
D'abord, les associations.
Les villes de plus de 30.000 habitants leur allouent environ 1,2 milliard d’euros par an, et l'État complète la donne en versant au bas mot 340 millions d'euros.
Tout cet argent est déversé sans grand contrôle dans des caisses aux parois opaques : l’auteur rappelle que les subsides versés aux associations de type 1901 sont déplafonnés et qu’elles ne sont pas sanctionnées si elles ne publient pas leurs comptes.
« Ainsi, de nombreuses organisations comme Oxfam, Médecins du monde, l'Autre Cercle ou encore le Planning familial peuvent faire de la politique sans être soumis aux règles des partis traditionnels », déplore-t-il dans les colonnes du Figaro.
Autre famille finançant le dada progressiste, des corps d'État devenus fous.
Après être sortis de leur vocation initiale, ils se sont mis à promouvoir cette idéologie en répandant la manne publique sur ses propagandistes : syndicats (180 millions d’euros de subventions et 1,8 milliard d’euros d'aides indirectes), France TV (2,5 milliards de dotation), aides à la presse (666 millions d’euros en 2020), cinéma (500 millions d’euros), etc.
Parmi les corps d’État les plus nocifs, les auteurs citent notamment la Commission nationale consultative des droits de l'homme, ou le Haut Conseil à l'égalité.
Tous comptes faits, les auteurs du "Vrai Coût du progressisme" évaluent la destruction de valeur causée par ces idées progressistes à 441,3 milliards d'euros par an.
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