Une première déclaration d’utilité publique a été réalisée en 1990 puis une seconde en 2001, par arrêté préfectoral. Celle-ci a été confirmée par la Cour administrative en 2009 et par le Conseil d’Etat en 2010. Les avis favorables des différentes instances environnementales ont suivi dès 2016.
Le chantier a pu enfin démarrer en février 2018 alors même que les premiers recours contre le projet étaient examinés par la justice. Stéphane Bern ou encore Nagui avaient milité contre ce contournement, défendu notamment par le Premier ministre de l’époque, Edouard Philippe.
La découverte de vestiges gallo-romains sur la zone de chantier avait redonné de l’espoir aux défenseurs du patrimoine mais l’expert de la DRAC ne s’était pas opposé à leur destruction.
De février à octobre 2018, dix recours des opposants au projet ont été rejetés par la justice.
Onze mois plus tard, en décembre 2018, ce projet, chiffré à 30 millions d’euros, a été suspendu par le Conseil d’Etat.
S’en est suivie une première décision de justice de la Cour administrative de Bordeaux, en avril 2019, visant à annuler l’arrêté préfectoral d’autorisation des travaux, décision confirmée par la Cour administrative d’appel en décembre 2019.
Cette dernière a également demandé la remise en état du site de construction. Mais les péripéties judiciaires ne se sont pas arrêtées là !
En juin 2020, le Conseil d’Etat a rejeté le pourvoi en cassation, déposé par le Conseil départemental de la Dordogne, contre l'arrêt de la cour d'appel de Bordeaux qui avait annulé la déclaration d'intérêt général du projet de contournement routier.
Cette dernière avait demandé la démolition de tous les ouvrages hors berges du projet sous un mois, puis la démolition totale et la remise en état du site sous un an.
Une astreinte a également été prononcée, effective le 7 janvier 2023 et représentant la somme de 3 000 euros de pénalités quotidiennes si les travaux de démolition du chantier de contournement de Beynac n’ont pas débuté, puis 5 000 si la démolition n’est pas achevée d’ici un an.
En juillet 2023, le Département a été à nouveau condamné à payer 489 000 euros d’astreinte et 3 000 euros par jour de retard.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là ! Le Département a alors proposé un nouveau projet... Semblable au premier !
Les horribles piles de pont dans la Dordogne, quant à elles, sont toujours en place. La construction et la démolition qui s’en suivent sont évalués à 40 millions d’euros.
Dernier volet de ce feuilleton judiciaire ponctué de gabegies : le 16 avril 2024, la Cour administrative d'appel de Bordeaux a condamné le Département à payer 1 433 000 euros d'astreinte, pour avoir tardé à démolir le chantier, construit sans autorisation, ce qui porte la note totale des astreintes à 1,9 million d’euros !
Germinal Peiro, le président du Département de Dordogne, n'entend pas en finir ! Il aimerait qu’un nouveau projet voit le jour et faire en sorte que les 40 millions d’euros déjà dépensés ne l’aient pas été vainement.
La suite, au prochain épisode…
Cela ressemble au travail d' une équipe d'incapables. N'importe qui ne pas être un décisionnaire. Avant d'engager des frais on fait en sorte d'avoir la "bénédiction" de tous les corps d'état et entrepreneurs. Il y a des acteurs qui ont gagné de l'argent... Quelques gagnants dans cette affaire...
Un pays de fous
Oui, bien sûr, mais tout cela ne coûte rien au contribuables puisque, comme dit Hollande, c'est l'État qui paye. Tiens, à propos de Hollande, il revient...
je suis tres déçue de voir qu'un défenseur du patrimoine avéré comme Stéphane Bern ne défende pas les interets d'une s jolie petite bourgade défigurée par le passage incessant de véhicules dangereux et polluants .
On n'arrivera jamais à rien dans ce pays. Certaines décisions vont dans le bon sens, je ne connais pas ce village, mais à lire les témoignages il semble que ce contournement serait une bonne chose. Mais il se trouve toujours une bandes d'imbéciles pour aller contre. Il y en a qui n'ont rien d'autre à faire que d'emmerder le monde, d'être contre tout juste pour leur propre égo. J'habite un village qui était coupé en 2 par une nationale. Il y avait une circulation de dingue, des voitures, des camions, les jours de départs et retours de vacances, il y avait des bouchons et un bruit infernal. La commune avait 2 populations, celle de l'est et celle de l'ouest, toutes le commodités étaient doublées avec les charges supplémentaires que cela engendre, 2 écoles, 2 jeux de boules.... L'insécurité due à la circulation intensive... Depuis la réalisation d'un contournement, mon village est devenu un petit paradis,
restons pragmatique:
1-projet approuvé par les instances décisionnelles et jugé d'utilité publique
2-engagement financier très important en matière d'investissement pour un département pas très riche
3-logique implacable de libérer ce village très touristique par la fluidification de la circulation
4-essai d'éviter des vibrations nocives pour la falaise
5-travaux déjà réalisés pour ce qui est des ouvrages d'art
6-pénalités financières supplémentaires infligées au département
Pourquoi:
afin de donner raison à des ahuris d'écolos locaux soutenus par la bobocratie parisienne.
Accordez aux locaux le droit de disposer de leur espace!
Je suis d'accord avec les commentaires quk condamnent cet état de fait concernant ce contournement, c'est une honte qu'il ne puisse pas aboutir. Même les tribunaux et le système judiciaire devrait s'en rendre compte et avoir un peu de bon sens, il faut qu'un drame survienne pour éveiller les consciences des contestataires, alors peut être on arrêtera ces péripéties idiotes !!!
Il est grand temps pour la sécurité des gens mais aussi du site de réaliser ce contournement. Il en va de la survie du château. De plus, cela évitera le gaspillage de l'argent public, donc le notre.
Il faut en finir avec ces, on construit on casse et on arrête les travaux et on dépense énormément d'argent,celui qui paye c'est toujours le contribuable !!! Beynac est un très joli village mais infernal à traverser ,je n'y passe plus à cause du traffic de voitures et camions. Impossible de se garer afin d'accéder aux commerces . Je pense que cette déviation serait tres bénéfique pour tout le monde , commerçants et villageois.Arrêtons le gaspillage d'argent publique. Maintenant que les piles sont plantées utilisons les comme cela était prévu .
J'ai vécu il y a deux ans , l'évitement de justesse de l'écrasement d'un gosse qui a ripé du trottoir,le chauffeur du bus qui nous ramenait du canoë était très prudent et a fait un freinage d'urgence. Cela paraît une aberration de faire passer autant de véhicules dans un endroit si étroit.
Vu de l'extérieur ce contournement ne semble pas si stupide !!
Pour un tel projet, on s'assure de l'aval de la majorité des gens concernés. Ici, aucune concertation, aucun référendum, c'est le grand n'importe quoi. Un élu local mythomane qui se prend pour un petit seigneur, et voilà le résultat.
Il faut choisir soit on laisse Beynac comme il est ( véhicules, camions, tracteurs, piéton, tourisme ,risque,danger,visite au milieu des gaz d’échappement et du bruit......) superbe image pour Beynac .Soit on fini ce contournement et on libère Beynac qui va retrouver tout son sens architecturale et sa splendeur avec moins de risque et de danger et une facilité pour nous qui traversons régulièrement ce village et Bern et nagui n’ont qu’à venir habiter ici on verra si après il seront contre c’est encore une fois de l’argent gaspillé sinon
Les affreuses piles comme vous le dites sont juste a côté d un pont de chemin de fer je pense déjà existant !! Il ne faut peut être pas exagérer dans les articles à moins que ceci soient orientés
Ce projet était utile et approuvé par une majorité de français. Maintenant c'est notre argent qui va être gaspillé. Je me croyais en démocratie et avoir dépassé le moyen âge !!
Bon compte rendu d'une situation absurde créée par un élu local, maire, conseiller général, député (4 mandats de 1997 à 2017), président du Conseil départemental de la Dordogne depuis 2015.
La Dordogne connue comme "pays de l'homme" avec un système politique néo-féodal, clientéliste et corrompu où les intérêts particuliers prévalent sur l'intérêt général.
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Théophile Pardo, président de l'association pour Défendre l'Intérêt Général en Dordogne (DIGD)
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