Le sénateur Bruno Retailleau dénonce très justement : « Le chèque inflation ne règle rien. C’est un nouveau chèque en bois financé par la dette ».
Qu’à cela ne tienne, la prime inflation peut désormais être versée aux 1,3 millions d’oubliés qui n’avaient pas encore touché les 100 euros de l’Etat.
38 millions de Français y sont éligibles, touchant moins de 2600 euros brut par mois.
Autre coup de pouce du gouvernement : une remise de 18 centimes par litre de carburant.
« Pour un plein de 60 litres, vous économisez 9 euros », a expliqué Jean Castex.
Cette mesure sera mise en place entre le 1 avril (oh, 10 jours avant le premier tour de la présidentielle…) et le 31 juillet.
Durant quatre mois, ce sont cette fois-ci tous les automobilistes qui en bénéficieront, à condition de rouler au gazole, au SP95-E10 ou au SP98.
Plutôt que des chèques ou des remboursements, il serait plus judicieux de baisser les taxes sur ces produits, mais forcément, c’est beaucoup plus discret : le gouvernement est prêt à toutes les marques de clientélisme tapageuses plutôt que de recourir à une baisse des taxes.
Une baisse de la TVA serait pourtant une mesure beaucoup plus rapide et efficace que la politique du chéquier « quoi qu’il en coûte ».
Et de façon générale, les chèques cadeau font toujours meilleur genre ailleurs qu’en fin de mandat.
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