Certains parlent d’ethnomasochisme, d’autres de retour de bâton, toujours est-il que l’Union européenne vient de lancer un programme de décolonisation des rues européennes qui, dans un premier temps, coûtera 300 000 euros, selon le JDD, aux contribuables européens.
Du passé faisons table rase : la Commission européenne, présidée par Ursula Von der Leyen, débloque cette somme afin de « déconstruire » et de « réélaborer conjointement les récits d’origine coloniale » de 7 métropoles dont le nom n’a pas encore été dévoilé.
En pratique, il s’agira de dresser des cartes urbaines « révisées » de ces métropoles au sein desquelles figurera certainement une agglomération française.
Puis, de faire parler les plaques de certaines rues en les soumettant au tribunal de l’historiquement correct.
Objectif : mettre en évidence les « références clés liées à l’héritage colonial ». Puis, les renommer « du point de vue des peuples colonisés ».
Par exemple, les artères dédiées à Éboué, Lyautey ou Bugeaud pourraient être rebaptisées du nom de « héros » et d’« héroïnes » s’étant opposés à la colonisation française et à l’esclavagisme comme Abd el-Kader, Toussaint Louverture, la mulâtresse Solitude, etc.
Premier projet financé dans ce but, l’EUrban DECO qui a pour finalité d’explorer « les paysages urbains de l’UE » et de « déconstruire les récits coloniaux ».
Avec, en filigrane, l’intention de démontrer que « l’idéologie coloniale » est « encore » influente dans l’environnement urbain grâce à l'utilisation de symboles, de récits romantisés, de dénominations et de toponymie des villes de l'UE.
Utilisant l’argent public européen comme pied de biche idéologique, EUrban DECO va inventorier les « récits d'origine coloniale » pour 166 495 euros sur 2 ans.
Pour prouver qu’ils ont déformé les processus de mémoire historique, en réitérant « les stéréotypes raciaux et la xénophobie ».
En fin de compte, les partenaires de ce projet, peut-on lire sur le site de EUrban DECO, déconstruiront et réélaboreront « les récits d'origine coloniale au moyen d'une approche collective ascendante qui valorise le point de vue des minorités et des communautés marginalisées ».
Ce projet est financé par le programme Citoyens, égalité, droits et valeurs (CERV) de l’UE.
Le CERV a été lancé en 2021 pour une durée de 7 ans afin de « soutenir et développer des sociétés ouvertes, démocratiques, égalitaires et inclusives, fondées sur les droits et l’État de droit ».
Doté d’un budget de 1,55 milliard d'euros sur 7 ans (2021-2027, le CERV fait partie des priorités de financement de la Commission européenne.
Le 20 juin dernier, cette entité bruxelloise a notamment mis en ligne un « webinaire », intitulé « Égalité de genre et lutte contre les discriminations ».
Second projet financé par le CERV sur ce thème : les « Marches de décolonisation urbaine dans l’UE » (UDEW).
Ce projet regroupe des associations soutenant que même si « la plupart » des pays de l’UE ont « reconnu leur passé colonialiste », un grand nombre de lieux portent encore des noms dédiés à ce passé colonial.
Le but de l’UDEW consiste à cartographier et sensibiliser le public, en particulier les jeunes issus de l’immigration, afin qu’ils « prennent conscience » du passé colonial de l’Union européenne.
La France et plusieurs autres pays de l’UE sont censés mettre en œuvre ces 2 projets de décolonisation de leurs rues entre 2024 et 2026.
Avec l'argent de la Municipalité de La Rochelle, plusieurs noms de rues évocateurs de personnages bienfaisants ou scientifiques du XIX e siècle ont été complétés par l'évocation de leurs ancêtres négriers. Comme ils n'avaient pas pratiqué la traite, voilà comment La Rochelle a constitué un parcours touristique de familles négrières. Les noms manquaient pour étoffer le passé négrier de la ville visible dans les plaques de rues. Alors on fait d'un armateur sur l'Océan indien qui transportait passagers et marchandises un acteur de la traite et même un planteur de cannes à sucre ayant accumulé cette richesse comme l'aurait fait un colon ou un armateur sur Saint-Domingue. La biographie de Samuel de Missy est ainsi maculée d'assertions infondées.
Un bel exemple : La Rochelle ou pour compléter une liste notables du Xix e siècle dont on a souillé le patronyme en rappelant que leurs ancêtres avaient participé au trafic triangulaire la mairie se découvrant des compétences historiques sans aucune preuve à déclaré que Samuel Demissy armateur sur l'île Maurice était coupable de commerce esclavagiste et avait fait fortune grâce à une activité de planteur en refusant toute confrontation historique qui aurait pu montrer l'utilisation erronée de l'histoire aux buts politiques.
Amusant de voir Toussaint Louverture proposé pour les nouveaux noms de rue. En effet, Toussaint Louverture, ancien esclaves affranchi est devenu lui même propriétaire d'esclaves. Pour ce qui est la prévision de retirer les plaques au nom de Lyautey, il faut savoir que celui ci était un humaniste qui entre autres, associait la population indigène à l'administration de pays.
Hallucinant, c'est volonté de brouiller les pistes, de nous couper de notre histoire. D'autant que le "colonialisme" n'avait pas que des tares. La présence française a même permis à certains pays comme l'Algérie (qui n'existait pas avant 1830) de se constituer.
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