D’ailleurs, le nombre de jeunes qui passent leur permis ne cesse de baisser.
Et aujourd’hui, c’est le coup de grâce : le Gouvernement a dévoilé que 58% des PV pour excès de vitesse concernaient des dépassements en 1 et 5 km/h.
Avec l’augmentation du nombre de radars, les caisses de l’Etat comptent sur ces dépassements minimes, souvent involontaire et rarement accidentogènes pour se renflouer.
Piéger les automobilistes est devenu un sport public qui rapporte beaucoup: amende forfaitaire de 68 euros et retrait d’un point sur le permis de conduire pour les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h pour une limitation de vitesse supérieure à 50 km/h, et amende forfaitaire de 135 euros et retrait d’un point sur le permis pour les excès de vitesse inférieurs à 20 km/h pour une limitation de vitesse inférieure à 50 km/h.
Rien qu’en 2020, « plus de 7,2 millions d’avis de contraventions initiaux ont été envoyés pour des excès de vitesse compris entre 1 et 5 km/h par les radars ». (Question écrite n° 22088 de Mme Françoise Dumont (Var - Les Républicains) publiée dans le JO Sénat du 08/04/2021 - page 2325).
Si on fait le calcul, c’est le jackpot !
La France est le pays d’Europe le plus sévère en la matière.
Avec de si petits dépassements, l’Etat se fait de l’argent non pas sur le dos du délinquant de la route, mais bien sur celui du citoyen ordinaire, encore une fois.
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