Si cet expédient permet de gouverner, pourquoi donc élire un Parlement, doublé d’un Sénat ? Autant gouverner par décret, de manière autoritaire, à l’instar de tant d’États sur la planète, tous risée de notre élite gouvernante.
Et autant faire l’économie des deux Chambres, le budget du pays s’en trouvera allégé !
Faisons maintenant un rêve.
Imaginons que les Français aient disposé d’un référendum abrogatif, inspiré de celui que les Suisses ont inscrit dans leur Constitution en 1874, soit voilà 150 ans.
Après débats à l’Assemblée nationale et au Sénat, le gouvernement aurait fait voter sa loi, les LR auraient sans doute suivi.
Une fois la loi votée, dès le lendemain, les opposants se seraient réunis, auraient rédigé un texte demandant le rejet de la loi votée.
Puis, armés non de fourches mais de pétitions, ils seraient partis en quête de signatures. Ils auraient eu 100 jours pour collecter 1% du corps électoral (soit 360 000 signatures), demandant que la loi sur les retraites votée par les parlementaires soit soumise à l’ensemble du corps électoral, c'est-à-dire aux 35 925 000 électeurs inscrits sur les listes électorales.
Une fois la collecte terminée, pendant environ dix mois, les Français auraient échangé leurs arguments, le débat serait sorti de l’Assemblée nationale pour se répandre partout dans le pays.
Enfin, vers janvier 2024, les Français se seraient dirigés vers les isoloirs. Dans l’attente du verdict national, le vote des élus aurait été gelé.
En janvier 2024, on aurait pu imaginer, le même jour et lors du même scrutin, tous les Français s’exprimer sur la suppression du financement public des syndicats, les seuls électeurs parisiens se prononcer sur un changement de statut du maire de Paris ainsi que sur la poursuite ou non de la location des trottinettes, les seuls Savoyards se prononcer sur le démantèlement de la centrale hydroélectrique de Sallanches, etc.
En multipliant les sujets sur lesquels les électeurs sont appelés à dicter leur choix - ces votations sont en effet contraignantes et non consultatives-, on ne dilue pas la question traitée, mais on écarte la démarche plébiscitaire axée sur une question unique.
Une question à laquelle les intéressés répondent généralement par un bras d’honneur à l’équipe gouvernementale.
Jusqu’à présent, aux Français n’ont été proposées que des voies impraticables. Le président Macron a initié les assemblées citoyennes, une fumisterie coûteuse singeant les palabres des sociétés vieillissantes.
Dans les tiroirs de l’opposition, il y a encore le RIC, le Référendum d’initiative citoyenne, brandi par les gilets jaunes. Il serait l’équivalent de l’Initiative populaire suisse.
Autant le savoir : les Suisses pratiquent cet instrument à haute dose depuis 1891 (plus de deux cents fois au seul niveau fédéral ! ), mais le résultat n’est guère probant : à peine 10% des initiatives populaires sont validées dans les urnes et, surtout, le produit marine entre 7 et 9 ans avant d’être soumis au verdict des électeurs.
Rien de tout cela avec le référendum abrogatif : les contestataires se manifestent souvent (plus de deux cents fois au niveau fédéral, des milliers de fois aux niveaux cantonal et communal), obtiennent souvent satisfaction (six fois sur dix).
Le résultat est au-delà de toute espérance : les exécutifs et les assemblées élues, se sachant désavouables, poursuivent des politiques réalistes, pragmatiques.
Parce qu’ils disposent d’un outil politique d’une efficacité prouvée, les citoyens sont sereins, leur société pacifiée et inclusive.
Tous les trois mois depuis plus d’un siècle, les citoyens suisses votent ainsi sur les sujets les plus divers.
Ces votations ont valeur contraignante. S’en est fini depuis longtemps des cortèges à répétition et des amoncellements d’ordures.
Les Français méritent mieux que le spectacle dégradant qui s’est déroulé à l’Assemblée nationale, pendant des semaines en direct et sur les réseaux sociaux.
Qu’on leur confie donc l’outil politique pour corriger les errements de leurs élus et de leurs gouvernants ! Parions qu’ils sont capables de faire mieux.
100% d'accord avec vous 2 chambres ne servent à rien sauf à gaspiller l'argent public ; il faut sérieusement envisager un 6e république qui pourrait amener plus de démocratie , mais bon certain s'accrochent à leurs privilèges
Bravo Alain, il est vrai que nous avons trop de mond epour un pays comme la France, 577 députés et 348 sénateurs, soit 925 parlementaires ! Une seule chambre et 1 parlementaire par département suffirait largement, je ne dis pas que ce serait mieux mais les conneries nous coûteraint moins cher. De plus ces parlementaires devraient avoir OBLIGATION de siéger et de n'exercer que la fonction de parlementaire, aucune autre profession, ni aucun autre mandat (maire, conseillers déoartementaux ou régionaux...) Quand on voit le nombre de parlementaires présents pour voter certains textes, cela donne envie de gueuler un bon coup. Lors du vote de la loi sur le pass sanitaire vaccinal, qui quand même était une chose importante, 117 députés ont votépour et 86 contre ! La majorité aurait dû être de 289 voix et elle a été de 117 ! Où étaient les autres qui bien qu'absents ont tous été payés !
Tout à fait d'accord avec Alain, ce gaspillage de fric est indécent alors que l'on demande encore des efforts à ceux qui travaillent et cotisent pour une retraite bien méritée. Avec Macron, la démocratie est en voie de disparition, il met en place une dictature l'air de rien....
Pauvre France et pauvres Français que nous sommes.
Bons pour tout subir.....
pourquoi 577 députés qui ne servent à rien
déjà on nous parle d'économie
et bien 1 département = 1 députés
économie 477 X 11 300 = 5 3960 100 e par mois
sur l'année cela fait 5 390 100 X 12 =64 681 200 €
et aussi avec les sénateurs la les chiffres s'affolent
et tous ces conseils départementaux et généraux la s'est pire
toutes ces économies serviraient bien à beaucoup de personnes en France
avant miterrand et sa foutaise de décentralisation,
tout fonctionnait bien mieux
et sans tout ce gaspillage
avec toutes ses économies diminuer les cotisations avec en contre partie reserver cette somme au salarié en salaire et donc en pouvoir d'achat
ensuite il parait que l'on parle un peu des retraites et de son financement
en premier lieu ne verser la retraite qu'à ceux qui vivent en France
cela permettrait de redistribuer cet argent à l'intérieur du pays et faire vivre la FRANCE et non pas soutenir les économies extérieures
et aussi stopper la prise en charge de tous les non cotisants extérieurs et prendre en charges des Français qui ont cotisé toute leur vie mais qui ne sont pas pris en charge par la CPAM parce que sur les 3 derniers mois avant un arrêt de travail il n'ont pas pu cotiser
il y a de vrai scandales administratifs alors que des gens qui n'ont jamais cotisé en France sont mieux lotis et pris en charge que nous pauvres moutons de Panurge
et oui macron est un dictateur
il l'a bien dit : je veux que cette réforme passe par tous les moyens
qui est souverain ?
le peuple
ou certains gugus qui se croient tous permis et à no frais
ah oui aussi
il parait que dans notre devise il y a liberté égalité fraternité
alors pourquoi obliger toutes les entreprises de payer tous ses incapables de syndicalistes
à part bloquer sans cesse le pays ils ne savent rien faire d'autre
non si ils étaient si bons tout le monde serait adhérant et au contraire les gens censés les fuis mais sont obligés de payer
Pauvre France
PAUVRE GENERAL
La Constitution de 1958 va donc fêter ses 65 ans le 4 octobre prochain. Après 65 ans à taux plein, elle mérite une retraite bien méritée, étant la 2ème plus longue République Française après la IIIème qui aura duré presque 70 ans et se sera terminée tragiquement.
Ce serait alors le moment de créer une VIème République fondée sur les excellents principes exposés ici.
Mais Klaus Schwab et ses "Young Global Leaders" français (de tous bords" l'accepteraient-ils et le permettraient-ils ?
La France est une démocratie dictatoriale avec à sa tête un groupe de personnes qui décident sans se soucier de l'avis du peuple et de ses représentants. Le gouvernement en quelques mois a fait appel à 11 reprises à l'article 49.3. Le pays ne peut plus être gouverné de façon démocratique, il est alors nécessaire de changer les choses. Macron devrait faire comme De Gaulle, organiser un référendum qui déciderait de son maintien ou de son départ.
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