C’est un des plus grands plantages architecturaux jamais enregistré. Il ne concerne, ni Paris, ni Londres, Ni New York, mais Ussel, la deuxième sous-préfecture de Corrèze.
Fuites d’eau, gouffre énergétique, travaux de réparation à répétition, la médiathèque d’Ussel va être rasée 22 ans après sa construction (2001).
« On se croirait en plein Virgin Mégastore sur les Champs-Élysées !", s’enthousiasmait l’un des lecteurs du quotidien La Montagne lors de l’inauguration de ce bâtiment futuriste.
Il ignorait que cette médiathèque allait alors se transformer en gouffre financier, car son toit, en forme de livre ouvert, ne permet pas de l’étancher. Elle prend l’eau.
Les premières infiltrations sont apparues 10 ans après son achèvement.
Depuis, elles n’ont jamais cessé. On compte aujourd’hui une vingtaine d’infiltrations permanentes. Les problèmes d’humidité et de de ventilation ont dégradé la qualité à un point qu’il est déconseillé de rester plus d’une heure dans certaines salles, affirme un Ussellois interviewé par TF1 !
A la base de ce projet, une erreur rédhibitoire : l'architecte de la médiathèque, André Jalicon, pourtant installé à Clermont-Ferrand, a utilisé des matériaux, inadaptés au climat de la Haute-Corrèze qui se situe en 2022 à la 27e position du classement des départements les plus pluvieux.
Au fil du temps, les dégradations causées par ces prises d’eau ont provoqué de tels dégâts que le bâtiment est devenu impraticable.
La situation aurait été aggravée par des glissements de terrain sans doute imprévisibles à l'époque. Ils ont provoqué des fissures.
Au final, la sécurité du personnel et celle des visiteurs n'étant plus assurée, le bâtiment de 1 500 mètres carrés va être démoli, livré aux pelleteuses.
Le coût de ce revers architectural restera gravé dans la mémoire de tous les Usselois : si on ajoute aux 2,5 millions d'euros de la construction, les 183 000 d'euros de travaux effectués durant les 10 dernières années pour consolider le bâtiment, on s’approche des 3 millions d’euros.
S’y ajoutera la facture liée à la démolition et la construction d’une nouvelle médiathèque, déjà au programme.
Seule perspective positive : Christophe Arfeuillère, le maire LR de la commune – laquelle reçoit une note de 6,4 / 20 au chapitre « Dépenses » dans la dernière édition de l’Argus des communes de Contribuables Associés - a promis de ne pas augmenter les impôts locaux.
Ne pas confondre « étancher », comme dans étancher sa soif, et
« étanchéifier » , c'est-à-dire rendre étanche.
on devrait commencer par engager la responsabilité de l'architecte qui a commis une telle erreur au départ!
Il n'y a pas de raison d'épargner cette personne qui a certainement encaissé de bons honoraires lors du projet!
la nouvelle tocade : des médiathèques démesurées , pour que tous s'en mettent bien à gauche !!
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