Hypertrophiée, mal gérée, surendettée, la SNCF ne doit son salut qu'à la générosité des contribuables (et à l'absence de concurrence). La preuve en 10 points.
- En 2016 (dernières données disponibles), le coût de la SNCF pour les Français a été de 13,7 milliards d’euros.
- Si l’on rapporte ce montant aux nombre d’habitants que compte la France, la SNCF coûte 204 euros par an à chacun des 67,2 millions d’habitants de notre pays.
- Si l’on prend compte le nombre de foyers fiscaux qui ont payé l’impôt sur le revenu (17,1 millions), la SNCF coûte 801 euros par an à chaque foyer imposé.
- Le système ferroviaire en lui-même coûte 10, 5 milliards d’euros aux contribuables.
- En plus de cela, les cheminots reçoivent 3,2 milliards de subventions publiques pour le financement de leur régime spécial de retraite.
- Les cotisations sociales des agents la SNCF couvrent moins de la moitié de leurs dépenses de retraite. Sans l’aide du contribuable, le système de retraite des agents de la SNCF serait déficitaire.
- Malgré ces aides publiques considérables, la SNCF a enregistré un déficit de 2,8 milliards d’euros en 2016. Et que dire de la dette…
- La dette ferroviaire a fortement augmenté ces dernières années pour atteindre 62,5 milliards d’euros au total. Presque 1 000 euros par Français !
- À elle seule, SNCF Réseau (ex-Réseau ferré de France) enregistre pas moins de 46 milliards d’euros de dette fin 2017 ! Un gouffre qui se creuse de 3 milliards d’euros supplémentaires chaque année.
- Cette dette est bien supérieure à la dette de l’ensemble des régions françaises (24 milliards en 2016) ou des départements (35,9 milliards).
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !