Sans fixer de calendrier, les duettistes de Bercy, Thomas Cazenave, ministre délégué aux Comptes publics et Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, ont annoncé leur intention de ramener le ratio des surfaces par agent public de 24 à 16 m² en moyenne.
Et ce à l’image de ce qui se pratique dans le privé, où le développement du télétravail a permis de diminuer l’emprise foncière des cols blancs.
Ce projet s'inscrit dans la revue de dépenses publiques lancée par Matignon. Elle est censée contribuer à dégager 12 milliards d'euros d'économies en 2025.
Cette rationalisation immobilière devrait aboutir à un certain nombre de cessions. L’exécutif dispose d’une marge d’action confortable.
Le patrimoine immobilier de l'État et des organismes publics couvre 94,5 millions de mètres carrés répartis à travers 30 000 terrains et 192 000 bâtiments.
La moitié de ces surfaces sont occupées par l'Éducation nationale et le ministère des Armées.
Deux ministères où le nombre de m² par agent est respectivement de 24,4 m² et de 24,3 m², à en croire le dernier rapport publié par la Direction de l’immobilier de l’État (DIE).
Il faudra attendre le mois de mars pour savoir où l’État compte procéder à des regroupements ou des cessions immobilières.
Bien que le contexte immobilier, morose, ne constitue pas le moment idéal pour céder des biens, le délestage de biens sous-occupés ou improductifs dont l’État à la charge (entretien, chauffage, etc.) constitue un facteur potentiel de réduction de la dépense publique.
Car en termes de braderie, Il y a des précédents récents. Par exemple, ces meubles oubliés dans le grenier du château de Grignon. Mis à prix 170 euros lors d'une vente aux enchères à l’été 2022 et adjugés 6 240 euros, alors que certains lots valaient entre 300 000 et 500 000 euros.
Instruite par cette affaire, la DIE a promis que les immeubles vendus ne seront pas « bradés » à des niveaux inférieurs au marché.
Sauf exception, il ne s’agira pas de logements mais de surfaces de bureaux dont la cession s’étalera jusqu’en 2030, à Paris comme en province.
S’il est impossible pour l’État de vendre des sites "sensibles" comme des prisons, des tribunaux, des musées ou des hôpitaux, des cessions sont en revanche envisageables dans les activités purement administratives.
Bercy a prévenu que tous les ministères pourraient être concernés.
Toutefois, inutile d’espérer que ces ventes fournissent une grande rustine financière aux contribuables : entre 2018 et 2022, les ventes effectuées par l’État (entre 200 et 600 millions euros par an) n’ont réduit la surface totale de son patrimoine immobilier que de 5%.
Bonjour. Tout d'abord il est essentiel de revoir l'attribution des logements de fonction en France, où cette pratique est très répandue. Par exemple, les ministres bénéficient tous d'un logement de fonction ou d'une indemnité à cet effet. Alors qu'un salarié au SMIC doit souvent payer son loyer, il semble légitime de demander à ceux qui occupent des postes bien rémunérés de prendre en charge leur propre logement. Les palais tels que le petit Luxembourg et l'hôtel de Lassay, qui servent de résidence aux présidents des assemblées, ainsi que les logements des questeurs et autres fonctionnaires des lieux, pourraient également être reconsidérés. Ces personnes occupant des postes confortables pourraient contribuer financièrement en louant ces logements, plutôt que de les occuper sans frais supplémentaires. Cette logique s'étend également aux directeurs d'administrations, préfets, sous-préfets, et autres hauts fonctionnaires logés dans des résidences confortables avec les charges incluses. Ils pourraient être appelés à payer un loyer raisonnable à l'État pour l'usage de ces logements. En ce qui concerne l'armée, bien que la vente maison nancy (https://www.lesagencesimmo.fr/nos-reseaux-agences-les-agences-immo-fr) ne soit pas envisageable, il serait juste de demander aux militaires logés dans des appartements ou des maisons de contribuer financièrement par le biais d'un loyer, à l'instar des gendarmes, par exemple. Cette approche pourrait non seulement générer des économies significatives pour l'État, mais aussi promouvoir une équité accrue en traitant les personnes aisées sur un pied d'égalité avec le reste de la population en matière de logement.
La première chose à faire serait de revoir l'attribution de logements de fonctions. La France est championne du monde du logement de fonction. Prenons les ministres, ils ont tous un logement de fonction ou une indemnité de logement. En France un smicard paie son loyer, je pense qu'un ministre peut payer le sien ! Les palais servant à loger les Présidents des assemblées, le petit Luxembourg et l'hôtel de Lassay, avec les logements des questeurs et autres employés des lieux. Ces gens sont grassement payés et pourraient payer un loyer ou se loger chez eux. Les directeurs d'administrations, les préfets et sous-préfets qui tous sont logés dans de confortables logements charges comprises. Ces gens sont aussi très bien mpayés et devraient payer un loyer à l'état et les charges de leurs logements. Idem pour les directeurs et cadres de l'éducation nationale et les directeurs des agences de la banque de France. Cela représente des milliers de personnes et des milliards d'euros. Pas besoin de vendre le patrimoine, mais seulement de faire payer les utilisateurs. Pour l'armée c'est différent, on ne va pas vendre les casernes et demander aux militaires de se loger en diffus. Par contre on devrait faire payer un loyer aux militaires logés en appartements ou maisons comme les gendarmes par exemple. Il y a de l'argent à gagner e, mettant les nantis sur le même pied d'égalité du reste de la population.
Concerne : HOTEL DE BROGLIE un "scandale" dont personne ne parle alors que sous la férule de FERRAND (ami de Macron et Pdt de l'assemblée nationale), cette dernière avait acheté à l'Etat, cet "Hotel" pr 63 millions €...... qui aurait du lui permettre de loger mal pas de Députés !!!! OR rien n'a été fait et l'Assemblée nationale continue de loger ses Députs à l'Hôtel ou dans des RNB!!!!!
Pourquoi ce silence autour de cet "hôtel" ? qui en profite, actuellement ? qui l'habite ?
Merci aux contribuables associés de bien vouloir nous renseigner.
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