Insoupçonnée car jusqu’à présent, la Nouvelle-Zélande faisait figure de « laboratoire du libéralisme », avec d’excellentes résultats dans la baisse du chômage, le redressement de l’économie, un allègement de l’administration et un renouveau du secteur agricole.
Et pourtant, les faits sont là : le ministère de l’Environnement néo-zélandais vient d’annoncer la création d’une taxe sur le méthane produit par les pets et les rots des vaches et des moutons.
Le but recherché par cette surprenante mesure est la lutte contre l’élevage intensif de bovins et d’ovidés, afin d’éviter des conséquences nuisibles telles que le réchauffement climatique.
Comme quoi, la préservation de notre planète vieille de plus de 4,5 milliards d’années passerait par des petites choses. Chaque année, les éleveurs devront ainsi payer 3,20 euros de taxe par mouton, et 36 euros par vache.
La Nouvelle-Zélande base une part conséquente de son économie sur l’élevage : pour un habitant, on compte deux vaches et cinq moutons.
55% du territoire est utilisé pour l’agriculture, donc 90% dédiés à l’élevage. Les exportations de produits agricoles représentent 57,5% des exportations totales, donc 27,3% uniquement pour le secteur laitier.
Mais comme il faut être écolo sans excès, cette mesure est couplée d’avantages financiers en cas d’utilisation d’additifs alimentaires qui aident à réduire ces émissions.
Une mesure insoupçonnée, surprenante, et subtile, donc. Les autorités réfléchissent également à conditionner des avantages financiers à la plantation d’arbres.
A charge de revanche pour nos politiques…
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