Les contribuables injectent déjà 4 milliards d’euros (4,025 milliards) dans les caisses d’un service public dont l’équité éditoriale fait l’objet de critiques récurrentes, et la facture pourrait encore s’allonger en 2025.
Décrit comme un phénix audiovisuel – chaque Français aurait en moyenne regardé l’événement sportif durant 20 heures – les Jeux Olympiques n’ont pas rempli les caisses de France Télévisions. Ils les ont vidées.
Si le groupe présidé par Delphine Ernotte a drainé près de 25 millions lors d’une cérémonie d’ouverture dont certains passages ont été censurés dans plusieurs pays, le groupe audiovisuel public a perdu des dizaines de millions d’euros.
France Télévisions, sous l’impulsion de l'Élysée, a acquis les droits de diffusion Paris 2024 pour un montant estimé à 130 millions d'euros, cette enveloppe englobant aussi les JO d’hiver Pékin 2022.
Selon Le Point, France Télévisions est parvenue à doper ses recettes publicitaires lors de l’événement. Le groupe vendait le spot jusqu’à 40 000 euros entre 18 h 30 et 20 heures.
Ce carton commercial n’a pas suffi pour parvenir à l’équilibre financier.
Le chiffre d'affaires net du groupe public s’établit à 107 millions d'euros.
Insuffisant pour régler une ardoise qui, outre les 130 millions de droits, comprend aussi entre 20 et 40 millions d'euros de coûts de production, soit un total de 150 à 170 millions d'euros au bas mot, relate l’hebdomadaire.
Tous comptes faits, France Télévisions serait donc dans le rouge de 40 millions à 60 millions d'euros, un trou que l’État bouchera avec de l’argent public.
France Télévisions coûte cher aux contribuables. Le budget 2024 a progressé de 228 millions d’euros par rapport à l’an passé (3,81 milliards d’euros en 2023).
Et ce n’est pas fini : financé pour partie par la TVA depuis la suppression de la redevance, le groupe audiovisuel public va devoir s'acquitter d’une taxe sur la masse salariale qui pourrait atteindre 50 millions d'euros en 2024, soit plus que la rallonge budgétaire promise pour compenser les effets fiscaux liés à la suppression de la redevance.
La privatisation de France Télévisions et Radio France a été évoquée par une partie de l’opposition, dont le RN qui estime que cette vente rapporterait 3 milliards d’euros à l’État sans compter les économies budgétaires à venir.
Il faut privatiser ce grand merdier à tendance LFIste. De l'info aux séries, tout est tendancieux, bouffé par le politiquement correct.
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