Hollande a beau être le plus mauvais président que la France ait connu depuis 140 ans, et 85% des Français ont beau souhaiter son départ, il ne partira pas ; il s’accrochera jusqu’au bout au cap qu’il s’est fixé. L’Histoire retiendra les années Hollande au moins sur un aspect : sa politique fiscale. Une fiscalité punitive, spoliatrice, insupportable aux yeux des contribuables… mais pas si étonnante dans les mains d’un socialiste imprégné de marxisme.
La fiscalité est le fondement et le moteur de toute l’action politique menée par François Hollande. Il n’a pas été le Premier secrétaire du Parti socialiste pendant 10 ans pour rien ! Son objectif, c’est une classe sociale unique, qu’il s’agit de créer, non pas par la violence telle que la pratiquait Lénine, mais par l’impôt. La richesse des riches passera progressivement aux pauvres. Léon Blum avait déjà compris l’astuce : « Le grand soir, disait-il, on le fera par l’impôt ».
Au menu donc : augmenter toujours plus les prélèvements obligatoires sur les « riches », c’est-à-dire tous ceux qui peuvent payer. Si M. Hollande a donné son accord au projet de remise à plat de la fiscalité présenté par Jean-Marc Ayrault, c’est uniquement parce que ce stratagème permettra d’augmenter encore les impôts ! La classe moyenne doit disparaître au profit du prolétariat qui aura ainsi revenus, logement et loisirs. La classe moyenne se dissoudra dans un néo-prolétariat aisé.
Les bons militants apparatchiks sont récompensés par le pouvoir, qui leur offre des postes de ministres à 9.940 euros par mois, sans compter les avantages en nature, les collaborateurs et les indemnités à la pelle
Nous avons tous en mémoire les effroyables conséquences de la mise en pratique du marxisme en Russie soviétique et en Chine : tueries, génocides, camps de concentration, misère du peuple… et en fait d’Internationale, un impérialisme agressif dirigé par une oligarchie corrompue de socialo-communistes. Ces dirigeants ont rétabli le capitalisme exploiteur à leur profit, ne laissant au peuple que leurs yeux pour pleurer.
En France aujourd’hui, que voyons-nous ? Les bons militants apparatchiks sont récompensés par le pouvoir, qui leur offre des postes de ministres à 9.940 euros par mois, sans compter les avantages en nature, les collaborateurs et les indemnités à la pelle. Les syndicats, et notamment la CGT communiste sont également remerciés comme des amis par toutes sortes de faveurs. Ce sont les nouveaux nobles privilégiés de 1789.
La politique fiscale et immigrationniste de M. Hollande a déjà créé 500.000 chômeurs supplémentaires depuis son arrivée au pouvoir : nous en sommes à 5 millions de chômeurs, et ce nombre s’accroît chaque jour. Tous les jours, on nous annonce un nouveau plan social, une faillite d’entreprise, une fermeture d’usine… si bien que 9 millions d’habitants survivent en-dessous du seuil de pauvreté. Et qui croit encore que les fameux « emplois d’avenir » vont inverser la courbe de chômage ? Ces emplois-bidons vont coûter près de 4 milliards d’euros aux contribuables et leur échec est avéré !
C’est bien d’une « révolution par l’impôt » dont nous avons besoin en France. A condition qu’elle consiste à desserrer l’étau fiscal qui étrangle les classes moyennes, et à faire sauter enfin les verrous qui bloquent les forces vives de nos entreprises. Cette révolution-là, ce serait celle des contribuables. Que l’on se situe plus haut ou plus bas dans l’échelle de la richesse, chacun rêve de regarder le ciel, et non ses pieds.
D’après un article paru dans Les 4 Vérités n° 920.
Par Christian Lambert, ancien ambassadeur de France. Christian Lambert est membre de l’Assemblée générale de Contribuables Associés.
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