Non à l’augmentation de la CSG !

Écrit par Contribuables Associés

Non à une augmentation de la CSG, Oui à une baisse massive des dépenses publiques !

 

 J’entends que le gouvernement propose de baisser les charges salariales pour redonner du pouvoir d’achat aux salariés.

C’est une bonne nouvelle, et cela présente 3 avantages :

  • Réduire le coût du travail bien trop élevé en France. Cela redonnerait à notre pays de la compétitivité et aux Français, du travail.
  • Redonner aux salariés du pouvoir d’achat, ce qui relancerait l’économie et créerait également des emplois.
  • Clouer le bec des syndicats systématiquement contestataires le temps de réformer le code du travail. Autre mesure indispensable au marché de l’emploi et au redressement économique de la France.

 Tout cela va dans le bon sens, mais…

J’entends, dans le même temps, que, pour compenser ces réductions de charges salariales, le Président veut augmenter la CSG…

Encore une fois, on veut déshabiller Pierre pour habiller Paul !

C’est un contre-sens pour les Français, qu’on soit salarié ou retraité, pour au moins deux raisons :

  • Ce sont principalement les retraités qui seront impactés par cette mesure car leur pouvoir d’achat baissera fortement.
  • L’augmentation de la CSG est UNE AUGMENTATION D’IMPÔT POUR TOUS ! Elle s’appliquera sur TOUS les revenus, qu’ils soient MOBILIERS, IMMOBILIERS ou du TRAVAIL.

Le Président et son équipe préfèrent que ce soient les retraités ou ceux qui ont placé leurs économies dans une assurance vie, qui mettent la main au porte-monnaie pour financer la baisse des charges salariales.

Mais aussi, faire payer des mesures sociales par les plus aisés soi-disant, c’est-à-dire les retraités, même les moins riches, répond à une idéologie voire une nostalgie d’arrière-garde très prégnante chez certains syndicats.

Et pourtant, la solution pour baisser les charges salariales est simple :

Non à la hausse de la CSG, OUI à la baisse des dépenses publiques

 Pour financer la baisse des charges salariales sans impacter les retraités et les petits épargnants, ce sont les dépenses publiques qu’il faut baisser.

Oui mais voilà, c’est plus difficile de toucher au grisbi du système oligarchique qui nous gouverne (haute fonction publique, élus d’appareils, grands médias, CAC 40), qu’aux retraités qui ne risquent pas de bloquer leur caisse de retraite.

Là, nous sommes dans le « dur » de ce qu’il faut faire Monsieur le Président Macron :

  • Réduire la dépense publique et la sphère publique (mise en concurrence des services non régaliens : une collectivité locale a-t-elle besoin de garantir à vie l’emploi d’un jardinier dans une commune, par exemple ?).
  • Réformer le statut de la fonction publique et réduire ses effectifs. Car en France, le nombre de nos agents publics est supérieur d’1,5 million par rapport à celui de l’Allemagne (un pays qui se porte plutôt bien). Soit 110 milliards d’euros par an de surcoût pour la France. De quoi réfléchir.
  • Revenir à l’équilibre budgétaire de l’Etat.
  • Diminuer la dette, dont les seuls intérêts représentent le 2ème poste budgétaire de la France, derrière celui de l’Education nationale et devant le budget de la défense nationale.
  • Faire la chasse aux fraudes sociales: plusieurs dizaines de milliards d’économie sont réalisables.
  • Mettre en œuvre une vraie réforme territoriale digne de ce nom : la France est la championne du monde du nombre de collectivités par habitant…

Voilà Monsieur le Président, comment financer l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés tout en relançant le marché de l’emploi, ET en préservant nos retraités : en mettant au régime l’Etat et nos collectivités territoriales.

Pas en remplaçant la cuisine au beurre par de la cuisine à l’huile.

Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés

Publié le vendredi, 09 juin 2017

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