En effet, les recettes fiscales seront forcément en chute libre cette année. L’absence de consommation pendant trois mois, c’est autant de TVA en moins.
Nous avons peu produit, peu circulé et donc peu pollué. C’est autant de taxes sur les activités polluantes ou sur le pétrole en moins.
Les ventes immobilières n’ont pu se faire, privant les collectivités locales des rentrées fiscales qui leur sont liées. Quant à l’explosion du chômage chez les salariés et la baisse de rémunération voulue ou subie par les dirigeants, elles diminueront d’autant le rendement de l’impôt sur le revenu.
Du côté des entreprises, non seulement leurs résultats en berne signifient pour les caisses de l’État quelques milliards d’impôt sur les sociétés en moins, mais la pression du gouvernement pour ne pas distribuer de dividendes prive aussi l’État de 30 % d’impôt.
L’impôt est constitué par une assiette à laquelle on applique un taux. Si l’assiette se réduit comme peau de chagrin, comment fera donc le gouvernement pour ne pas augmenter les taux, ne serait-ce que pour maintenir ses recettes fiscales ? Et pour financer ses largesses, pourra-t-on même échapper à l’impôt-Covid ?
Olivier Bertaux, expert fiscal
Une chronique fiscale que vous retrouverez dans le prochain numéro (juin - août) de Tous contribuables, le journal trimestriel de Contribuables Associés.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
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